Abidjan - Les candidats indépendants aux élections législatives du 18 décembre, au nombre de 676, viennent en tête en termes de nombre de dossiers validés par la Commission électorale indépendante, quand le nombre de femmes reste relativement faible avec 344 candidates.
Indépendants en tête
Sur un ensemble de 1153 candidatures à l’assaut de 255 sièges de députés disponibles dans 205 circonscriptions, l’on dénombre 676 indépendants, représentant près de 60% (exactement 58,62%). Ces derniers sont suivis du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) qui aligne 199 candidats, puis le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) avec 148 candidats.
L’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) vient en quatrième position avec 24 candidats, suivie de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) qui lance 20 candidats dans la course à l’hémicycle. Ces deux partis qui sont membres du RHDP, ont préféré participer à ces élections sous leur propre bannière plutôt que celle de la coalition au pouvoir.
Le parti Liberté et démocratie pour la République (LIDER) suit avec 13 candidats, puis le CAP-UDD (7), l’UDTCI (6) et le RPC (6).
Le RPP et le CDI engagent chacun 5 candidats, quand le RDP et l’UDP misent chacun sur 4 candidats. L’UDCY, l’UDL et le MNC ont chacun 3 candidats, quand l’AFD, le FNDR, le CRI, le MDS, l’URD, l’USP placent 2 candidats chacun.
Quinz autres partis ou groupements politiques alignent chacun un candidat.
Déséquilibre du genre
Par ailleurs, l’on note, malgré une légère amélioration, une faible participation des femmes avec 344 dossiers validés (174 titulaires, 170 suppléantes), soit 12% contre 11% aux législatives de 2011. Les hommes candidats se chiffrant à 2454 (87,71%) dont 1225 titulaires et 1229 suppléants.
Nombre de candidats en hausse
De façon générale, on note une hausse du nombre de candidats par rapport aux législatives de 2011, passant de 964 à 1153, soit une progression de 19,61%. Une évolution qui peut s’expliquer par la participation du Front populaire ivoirien, parti leader de l’opposition qui avait boycotté le scrutin de 2011, mais aussi à une explosion de nombre de candidats indépendants passant de 439 (en 2011) à 676 (en 2016), soit une hausse de 53,98%.
Autres données, les législatives 2016 enregistrent 958 candidatures pour le même nombre de candidats dans les circonscriptions à siège unique, et 189 candidatures pour 432 candidats dans les circonscriptions de listes ou à sièges multiples. En 2011, l’on avait enregistré 810 candidats pour les circonscriptions de siège unique et 154 candidats pour les circonscriptions de sièges multiples.
La campagne électorale pour ces élections durera une semaine. Elle démarre le 10 décembre et prend fin le 16 décembre. Les députés élus, à l’issue de ces échéances, formeront l’Assemblée nationale, première chambre du parlement, dont le sénat constituera, plus tard, la seconde chambre.
tg/t
Indépendants en tête
Sur un ensemble de 1153 candidatures à l’assaut de 255 sièges de députés disponibles dans 205 circonscriptions, l’on dénombre 676 indépendants, représentant près de 60% (exactement 58,62%). Ces derniers sont suivis du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) qui aligne 199 candidats, puis le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) avec 148 candidats.
L’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) vient en quatrième position avec 24 candidats, suivie de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) qui lance 20 candidats dans la course à l’hémicycle. Ces deux partis qui sont membres du RHDP, ont préféré participer à ces élections sous leur propre bannière plutôt que celle de la coalition au pouvoir.
Le parti Liberté et démocratie pour la République (LIDER) suit avec 13 candidats, puis le CAP-UDD (7), l’UDTCI (6) et le RPC (6).
Le RPP et le CDI engagent chacun 5 candidats, quand le RDP et l’UDP misent chacun sur 4 candidats. L’UDCY, l’UDL et le MNC ont chacun 3 candidats, quand l’AFD, le FNDR, le CRI, le MDS, l’URD, l’USP placent 2 candidats chacun.
Quinz autres partis ou groupements politiques alignent chacun un candidat.
Déséquilibre du genre
Par ailleurs, l’on note, malgré une légère amélioration, une faible participation des femmes avec 344 dossiers validés (174 titulaires, 170 suppléantes), soit 12% contre 11% aux législatives de 2011. Les hommes candidats se chiffrant à 2454 (87,71%) dont 1225 titulaires et 1229 suppléants.
Nombre de candidats en hausse
De façon générale, on note une hausse du nombre de candidats par rapport aux législatives de 2011, passant de 964 à 1153, soit une progression de 19,61%. Une évolution qui peut s’expliquer par la participation du Front populaire ivoirien, parti leader de l’opposition qui avait boycotté le scrutin de 2011, mais aussi à une explosion de nombre de candidats indépendants passant de 439 (en 2011) à 676 (en 2016), soit une hausse de 53,98%.
Autres données, les législatives 2016 enregistrent 958 candidatures pour le même nombre de candidats dans les circonscriptions à siège unique, et 189 candidatures pour 432 candidats dans les circonscriptions de listes ou à sièges multiples. En 2011, l’on avait enregistré 810 candidats pour les circonscriptions de siège unique et 154 candidats pour les circonscriptions de sièges multiples.
La campagne électorale pour ces élections durera une semaine. Elle démarre le 10 décembre et prend fin le 16 décembre. Les députés élus, à l’issue de ces échéances, formeront l’Assemblée nationale, première chambre du parlement, dont le sénat constituera, plus tard, la seconde chambre.
tg/t