Abidjan - Des partis d’opposition de Côte d’Ivoire ont exigé samedi la mise en place d’une nouvelle Commission électorale indépendante (CEI) avant les législatives du mois prochain, brandissant la
menace de manifestations de rue.
Selon ces partis réunis au sein du Front du refus et de la Coalition du
Non, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, un organe de
l’Union africaine, a jugé le 18 novembre "discriminatoire" la CEI dans sa
forme actuelle envers l’opposition et les partis indépendants.
"L’Etat de Côte d’Ivoire a violé son obligation de créer un organe
électoral indépendant et impartial, prévu par l’article 17 de la Charte
africaine sur la démocratie (...), et qu’il a également, par voie de
conséquence, violé le droit des citoyens de participer librement à la
direction des affaires publiques de leur pays", selon le texte cité par les
opposants.
Le président Alassane Ouattara doit "dissoudre la CEI et la reconstituer en
équilibrant les différentes forces en présence", a déclaré l’ancien président
de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly.
"C’est une condition pour que ces législatives soient conformes", a-t-il
estimé.
Pour contraindre le pouvoir à respecter cette exigence, "nous allons
mobiliser la rue pour marcher sur la CEI. Nous ne renoncerons à aucun
instrument de combat sauf un seul instrument que nous n’utilisons pas et nous
n’avons pas l’intention d’utiliser, c’est la lutte armée", a menacé M.
Koulibaly.
Après le référendum sur la nouvelle Constitution du mois dernier que
l’opposition avait boycotté, les législatives doivent se tenir le 18 décembre.
Les frondeurs du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président
ivoirien Laurent Gbagbo, membres du Front du refus, ont décidé de ne pas
participer aux élections parce que "les conditions techniques, politiques et
sécuritaires ne sont pas encore réunies par le gouvernement Ouattara pour des
élections inclusives, transparentes et équitables".
str-eak/jlb
menace de manifestations de rue.
Selon ces partis réunis au sein du Front du refus et de la Coalition du
Non, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, un organe de
l’Union africaine, a jugé le 18 novembre "discriminatoire" la CEI dans sa
forme actuelle envers l’opposition et les partis indépendants.
"L’Etat de Côte d’Ivoire a violé son obligation de créer un organe
électoral indépendant et impartial, prévu par l’article 17 de la Charte
africaine sur la démocratie (...), et qu’il a également, par voie de
conséquence, violé le droit des citoyens de participer librement à la
direction des affaires publiques de leur pays", selon le texte cité par les
opposants.
Le président Alassane Ouattara doit "dissoudre la CEI et la reconstituer en
équilibrant les différentes forces en présence", a déclaré l’ancien président
de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly.
"C’est une condition pour que ces législatives soient conformes", a-t-il
estimé.
Pour contraindre le pouvoir à respecter cette exigence, "nous allons
mobiliser la rue pour marcher sur la CEI. Nous ne renoncerons à aucun
instrument de combat sauf un seul instrument que nous n’utilisons pas et nous
n’avons pas l’intention d’utiliser, c’est la lutte armée", a menacé M.
Koulibaly.
Après le référendum sur la nouvelle Constitution du mois dernier que
l’opposition avait boycotté, les législatives doivent se tenir le 18 décembre.
Les frondeurs du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président
ivoirien Laurent Gbagbo, membres du Front du refus, ont décidé de ne pas
participer aux élections parce que "les conditions techniques, politiques et
sécuritaires ne sont pas encore réunies par le gouvernement Ouattara pour des
élections inclusives, transparentes et équitables".
str-eak/jlb