Bouaké (Côte d'Ivoire) - Près de 87% des enfants sont touchés par les violences verbales en Côte d’Ivoire, indique une étude réalisée par l’Association Jekawili et le Forum des Organisations non gouvernementales (ONG) et associations d’aide à l’enfance en difficulté, dont APA a reçu une copie, samedi, à Bouaké (Centre-Nord), à l’occasion de la commémoration de la 27è journée des Nations unies relative aux droits de l’enfant.
Selon cette étude, les violences verbales sont très répandues en Côte d’Ivoire et touchent 87% des enfants, filles comme garçons. Ces violences, dénonce ce document, ‘’si elles sont fréquentes ou prolongées dans le temps, affectent l’estime de soi, la relation aux autres et plus globalement les compétences de vie courante’’ des enfants.
Toujours selon ce document, toutes les 31 régions de Côte d’Ivoire sont concernées par le phénomène de la violence faite aux enfants. Cependant, 8 régions parmi ces 31 ‘’capitalisent’’ toutes les formes de violences (verbales, physiques, sexuelles et institutionnelles) à des degrés ‘’très élevés’’, précise le texte de cette plateforme d’ONG.
Il s’agit des régions de Bounkani (Bouna, extrême Nord-Est), du Cavally (Guiglo, extrême Ouest), du Gôh (Gagnoa, Centre-Ouest), de la Mé (Adzopé, Sud), du N’Zi (Dimbokro, Centre), de la Marahoué (Bouaflé, Centre-Ouest), du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) et du Gboklè (Sassandra, Sud-Ouest).
Ces violences sont entre autres matérialisées sous multiples formes telles que la privation de protection parentale, la négligence, la maltraitance, l’exploitation à des fins économiques, les abus sexuels et la violence institutionnelle.
Pour ce document, ‘’les normes sociales font que de nombreuses formes de violence à l’égard des enfants ne sont pas perçues comme telles mais plutôt considérées comme des formes d’éducation et de socialisation’’.
La violence physique, à travers les châtiments corporels, est perçue en Côte d’Ivoire comme un moyen d’éducation nécessaire pour un parent sur trois (33%) et pour un enseignant sur cinq (20%).
S’agissant de la violence verbale, cette étude a révélé que 9 parents sur 10 interrogés ont admis y avoir recouru, soit 94% et un parent sur 2 à la violence physique, soit 59% pour discipliner leur enfant.
La maltraitance éducative du fait des enseignants ou violence institutionnelle, conclut le document ‘’est encore largement répandue malgré l’interdiction formelle par arrêté ministériel depuis 2009, des châtiments corporels ou autres traitements humiliants’’ exercés sur les enfants à l’école.
CK/ls
Selon cette étude, les violences verbales sont très répandues en Côte d’Ivoire et touchent 87% des enfants, filles comme garçons. Ces violences, dénonce ce document, ‘’si elles sont fréquentes ou prolongées dans le temps, affectent l’estime de soi, la relation aux autres et plus globalement les compétences de vie courante’’ des enfants.
Toujours selon ce document, toutes les 31 régions de Côte d’Ivoire sont concernées par le phénomène de la violence faite aux enfants. Cependant, 8 régions parmi ces 31 ‘’capitalisent’’ toutes les formes de violences (verbales, physiques, sexuelles et institutionnelles) à des degrés ‘’très élevés’’, précise le texte de cette plateforme d’ONG.
Il s’agit des régions de Bounkani (Bouna, extrême Nord-Est), du Cavally (Guiglo, extrême Ouest), du Gôh (Gagnoa, Centre-Ouest), de la Mé (Adzopé, Sud), du N’Zi (Dimbokro, Centre), de la Marahoué (Bouaflé, Centre-Ouest), du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) et du Gboklè (Sassandra, Sud-Ouest).
Ces violences sont entre autres matérialisées sous multiples formes telles que la privation de protection parentale, la négligence, la maltraitance, l’exploitation à des fins économiques, les abus sexuels et la violence institutionnelle.
Pour ce document, ‘’les normes sociales font que de nombreuses formes de violence à l’égard des enfants ne sont pas perçues comme telles mais plutôt considérées comme des formes d’éducation et de socialisation’’.
La violence physique, à travers les châtiments corporels, est perçue en Côte d’Ivoire comme un moyen d’éducation nécessaire pour un parent sur trois (33%) et pour un enseignant sur cinq (20%).
S’agissant de la violence verbale, cette étude a révélé que 9 parents sur 10 interrogés ont admis y avoir recouru, soit 94% et un parent sur 2 à la violence physique, soit 59% pour discipliner leur enfant.
La maltraitance éducative du fait des enseignants ou violence institutionnelle, conclut le document ‘’est encore largement répandue malgré l’interdiction formelle par arrêté ministériel depuis 2009, des châtiments corporels ou autres traitements humiliants’’ exercés sur les enfants à l’école.
CK/ls