Si la méchanceté avait un visage, elle pourrait bien ressembler au pouvoir ivoirien et ses démembrements dans les régions. A Gagnoa, 18 mères et pères de famille chargés de la sécurité et de l’entretien des bâtiments du conseil régional sont sans salaire depuis 2 mois. A en croire notre interlocuteur qui a requis l’anonymat, ces agents, pour protester contre la maltraitance dont ils sont victimes, observent un arrêt de travail qui a démarré mercredi dernier. D’ailleurs, au bureau annexe de conseil régional, situé au Camp fonctionnaire, le constat est une absence totale des vigiles aux différentes entrées.
Joint par téléphone, dans la matinée de vendredi, le directeur de cabinet du président du conseil régional de Gagnoa, Julien Konan, a pointé du doigt l’Etat. Selon lui, cela fait 4 mois que la comptabilité de la collectivité locale que dirige Joachin Djédjé n’est pas alimentée financièrement. D’où le retard dans le paiement des salaires des agents en grève qui sont en majorité natifs des villes de Gagnoa, Guibéroua et Oumé. Il a toutefois défendu le conseil régional en expliquant que son président a toujours honoré ses engagements vis-à-vis du personnel. A quelques jours de la fin du mois de novembre, les grévistes s’interrogent sur le sort que leur réserve l’Etat. Selon eux, le non paiement de leurs salaires pourrait priver leurs familles respectives de la joie des fêtes de fin d’année. Les regards sont donc tournés vers l’Etat. Toujours est-il que cette situation ternit l’image du président du conseil régional de Gagnoa.
Doumbia Namory
Correspondant permanent
Joint par téléphone, dans la matinée de vendredi, le directeur de cabinet du président du conseil régional de Gagnoa, Julien Konan, a pointé du doigt l’Etat. Selon lui, cela fait 4 mois que la comptabilité de la collectivité locale que dirige Joachin Djédjé n’est pas alimentée financièrement. D’où le retard dans le paiement des salaires des agents en grève qui sont en majorité natifs des villes de Gagnoa, Guibéroua et Oumé. Il a toutefois défendu le conseil régional en expliquant que son président a toujours honoré ses engagements vis-à-vis du personnel. A quelques jours de la fin du mois de novembre, les grévistes s’interrogent sur le sort que leur réserve l’Etat. Selon eux, le non paiement de leurs salaires pourrait priver leurs familles respectives de la joie des fêtes de fin d’année. Les regards sont donc tournés vers l’Etat. Toujours est-il que cette situation ternit l’image du président du conseil régional de Gagnoa.
Doumbia Namory
Correspondant permanent