A l’initiative de Rachel Gogoua, présidente du groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF), une cérémonie de lancement de la campagne de mobilisation des ressources pour le soutien des femmes en politique a eu lieu le lundi 28 novembre 2016, à Abidjan-Plateau. L’Objectif, donner les moyens aux femmes-candidates à toutes les élections, notamment les législatives 2016 mais aussi, le renforcement de leurs capacités par la formation. Une mobilisation qui va se poursuivre jusqu’en 2020. La marraine du GOFEHF, Aïcha Mindaoudou, représentante du Secrétaire général de l’ONU pour la Côte d’Ivoire, s’est réjouie du fait que la Côte d’Ivoire ait adoptée dans sa nouvelle constitution, la parité du genre. Toute chose qu’elle encourage. Cependant, dira Mme Mindaoudou : « il faudra mettre en œuvre cette disposition ». Elle a demandé à ce que les femmes s’impliquent et agissent. A son sens s’impliquer et agir c’est de soutenir le maximum de femme au niveau de l’Assemblée nationale. Une mobilisation continue des femmes. Et surtout de l’union et la cohésion. Car le mal qui mine la question de la promotion de la femme, selon Aïcha Mindaoudou, c’est la désunion. « Quelles que soient les dispositions qui seront incluses dans le texte, à partir du moment où nous ne serons pas unies, nous ne pourrions pas avancer », a dit la représentante du SG de l’ONU. Elle a, toutefois, promis de faire sa part quant à la mobilisation des fonds ainsi que toutes les femmes de son cabinet. Madame Koffi Solange, qui représentait la ministre de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant, Mme Euphrasie Kouassi Yao, a fait savoir que le ministère ne pouvait rester en marge d’une telle action. « La nouvelle constitution et ses articles consacrés à la promotion de la femme, nous appelle à plus d’engagement. Le moment est favorable et le moment c’est maintenant », s’est-elle convaincue avant d’encourager toutes les femmes à s’engager dans le combat et à le réussir. L’initiatrice de la campagne de mobilisation des fonds, Rachel Gogoua a fait savoir que les femmes sont sous-représentées dans les institutions de la Côte d’Ivoire. Les facteurs explicatifs sont, selon elle, à trois niveaux : « La première est la faible capacité des femmes en terme de connaissance de l’environnement juridique des élections ; le manque de ressource qui est un point important chez les femmes. Le dernier point est la faible volonté politique illustrée par l’absence des lois relatives à l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ». Pour relever le défi, un compte sera ouvert dans une banque pour plus de transparence. Un pagne qui a été déjà confectionné et la confection d’un carnet de 50 feuillets qui part de 1000 francs à 10.000. Aussi la mise en place d’un livre de donateur et les plus grands seront honorés à prix d’or, d’argent, et de bronze.
HG
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