L’hôtel Ozoua fait partie des infrastructures de la sous-préfecture de Ouragahio qui n’ont pas échappé au pillage des forces rebelles et de leurs acolytes, après la guerre de la coalition du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) appuyée par la France de Nicolas Sarkozy et les Etats-Unis de Barack Obama contre le président Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011. Selon un ancien travailleur de cet édifice, les tables, les lits, le sanitaire, les chaises de la salle de réception et de conférences sans oublier les draps et les carreaux, ont été emportés par les bandits répondant aux ordres du régime Ouattara. La destruction de cet hôtel abandonné par ses propriétaires ne laisse aucun visiteur sans interrogation.
L’état dans lequel il est aujourd’hui profite aux consommateurs de stupéfiants, loin des regards des gendarmes qui ne s’aventurent jamais, à en croire les témoignages, à cet endroit pour les traquer. Le portail qui avait été défoncé par les forces pro-Ouattara facilite la tâche aux drogués qui se shootent dans la broussaille de l’hôtel à tout moment de la journée. Notre volonté d’y pénétrer a été stoppée par des élèves en partance pour le lycée municipal de Ouragahio, contigu à l’édifice. Selon eux, vouloir accéder à l’hôtel Ozoua signifie implicitement prendre rendez-vous avec la mort. Ils ont par ailleurs affiché la peur qui les anime quand ils arrivent à l’entrée principale de l’édifice.
Outre le personnel du lycée municipal de Ouragahio et ses élèves qui risquent leur vie au quotidien, il faut ajouter les agents des services des impôts, de la Compagnie ivoirienne de l’électricité (Cie) et de la mairie de Ouragahio qui ne sont pas non plus à l’abri des agresseurs à cause de leur proximité avec l’hôtel dont le propriétaire est Laurent Ottro Zirignon, ancien Pca de la Société ivoirienne de raffinage (Sir), en exil, depuis la chute du président Laurent Gbagbo. Les couches sociales dans leur ensemble demandent au ministère du Tourisme de mettre en place un plan stratégique de réhabilitation de l’hôtel Ozoua de Ouragahio pour le bonheur de ses agents qui broient du noir. Mais aussi pour le débarrasser des bandits de grands chemins qui vaquent à des activités lugubres en son sein.
Doumbia Namory
Correspondant permanent
L’état dans lequel il est aujourd’hui profite aux consommateurs de stupéfiants, loin des regards des gendarmes qui ne s’aventurent jamais, à en croire les témoignages, à cet endroit pour les traquer. Le portail qui avait été défoncé par les forces pro-Ouattara facilite la tâche aux drogués qui se shootent dans la broussaille de l’hôtel à tout moment de la journée. Notre volonté d’y pénétrer a été stoppée par des élèves en partance pour le lycée municipal de Ouragahio, contigu à l’édifice. Selon eux, vouloir accéder à l’hôtel Ozoua signifie implicitement prendre rendez-vous avec la mort. Ils ont par ailleurs affiché la peur qui les anime quand ils arrivent à l’entrée principale de l’édifice.
Outre le personnel du lycée municipal de Ouragahio et ses élèves qui risquent leur vie au quotidien, il faut ajouter les agents des services des impôts, de la Compagnie ivoirienne de l’électricité (Cie) et de la mairie de Ouragahio qui ne sont pas non plus à l’abri des agresseurs à cause de leur proximité avec l’hôtel dont le propriétaire est Laurent Ottro Zirignon, ancien Pca de la Société ivoirienne de raffinage (Sir), en exil, depuis la chute du président Laurent Gbagbo. Les couches sociales dans leur ensemble demandent au ministère du Tourisme de mettre en place un plan stratégique de réhabilitation de l’hôtel Ozoua de Ouragahio pour le bonheur de ses agents qui broient du noir. Mais aussi pour le débarrasser des bandits de grands chemins qui vaquent à des activités lugubres en son sein.
Doumbia Namory
Correspondant permanent