Niakara - Environ 1500 élèves du lycée municipal Henri Konan Bédié de Niakara (Centre-Nord, région du Hambol) ont été instruits mercredi, sur les grossesses en milieu scolaire, lors d'une conférence animée par le chef du Service de Santé des adolescents et jeunes (SAJ), à l'initiative du Club Santé de cet établissement.
Le médecin chef du SAJ de Niakara, Dr Konan Yao, relevant les facteurs déterminant des grossesses en milieu scolaire, a estimé l'âge du premier rapport sexuel à 15 ans, avec 53,1% d'adolescents sexuellement actifs, et surtout le déficit d'information de ceux-ci sur les problèmes inhérents à la sexualité et leur méconnaissance des méthodes contraceptives.
Par ailleurs, Dr Konan a indiqué que l'inaccessibilité géographique et financière des adolescents et des jeunes aux services de santé, les mauvaises fréquentations et l'intérêt accordé à la mode mais aussi la situation socio-économique précaire des parents et surtout le déficit de communication entre ces derniers et leurs enfants sur la sexualité sont vraisemblablement des causes des grossesses en milieu scolaire.
« Ces grossesses constituent la première cause d'abandon scolaire chez l'adolescente. Elles ont des conséquences graves pouvant entraîner la stérilité ou la mort », a-t-il mis en garde, invitant les élèves à en discuter avec leurs parents , les personnels éducatifs et les agents de la santé.
L'abstinence et l'usage des contraceptifs ont été préconisés aux élèves venus nombreux à cette conférence.
jbm/fmo/tm
Le médecin chef du SAJ de Niakara, Dr Konan Yao, relevant les facteurs déterminant des grossesses en milieu scolaire, a estimé l'âge du premier rapport sexuel à 15 ans, avec 53,1% d'adolescents sexuellement actifs, et surtout le déficit d'information de ceux-ci sur les problèmes inhérents à la sexualité et leur méconnaissance des méthodes contraceptives.
Par ailleurs, Dr Konan a indiqué que l'inaccessibilité géographique et financière des adolescents et des jeunes aux services de santé, les mauvaises fréquentations et l'intérêt accordé à la mode mais aussi la situation socio-économique précaire des parents et surtout le déficit de communication entre ces derniers et leurs enfants sur la sexualité sont vraisemblablement des causes des grossesses en milieu scolaire.
« Ces grossesses constituent la première cause d'abandon scolaire chez l'adolescente. Elles ont des conséquences graves pouvant entraîner la stérilité ou la mort », a-t-il mis en garde, invitant les élèves à en discuter avec leurs parents , les personnels éducatifs et les agents de la santé.
L'abstinence et l'usage des contraceptifs ont été préconisés aux élèves venus nombreux à cette conférence.
jbm/fmo/tm
