Un coup de fusil a plongé le village de Godélilié, 18 km de Gagnoa dans la tristesse, samedi dernier. C’est que Siaka, chasseur de nationalité guinéenne, s’est rendu en brousse pour se livrer à son activité. Il devait satisfaire ses clients qui attendaient de recevoir du gibier. Sauf que cette fois-ci, son flair qui, habituellement, lui permet de distinguer une gazelle, un agouti ou un rat d’un être humain l’a trompé. En pleine journée, il a pris Innocent Dakouri pour un animal et a tiré sur lui. A en croire Dakouri Gnagbo, le père de la victime, le chasseur a pris la fuite quand il a vu l’état dans lequel il a mis son fils. Innocent Dacouri a été transporté au village par des jeunes du village de Bobia, entre Gagnoa et Lakota, de retour du champ, puis à Gagnoa.
Les examens de santé ont révélé que l’os du bras gauche d’Innocent Dacouri a été atteint par les coups de feu. Pareil pour son pied droit où 19 balles doivent être retirées afin qu’il ait la vie sauve. Les agents de l’hôpital général de Gagnoa et leurs collègues du Centre hospitalier régional (Chr), incapables de faire face à ce cas urgent, ont recommandé aux parents du jeune homme, l’hôpital de Yamoussoukro où il a été conduit dans une ambulance, le lundi 5 décembre dernier. Ce drame a provoqué, dimanche, un conflit entre les manœuvres de Dacouri Gnagbo, sa femme et son fils.
«Si les membres de la communauté guinéenne résidant à Godélilié ont compati à notre douleur en faisant face aux ordonnances médicales, ce n’est pas le cas de mon travailleur Honoré Palé, de son petit frère Innocent Palé et de son épouse qui vivent à mon domicile. Ils se sont permis, dimanche, de juger dérangeant les pleurs du grand-frère de mon fils, venu de Divo. Mon épouse a exprimé son mécontentement à ce sujet. Cela a soulevé la colère des membres de ma petite famille. Sentant la situation dégénérer, Honoré Palé a demandé à sa femme de quitter la maison avant d’appeler quatre personnes de son groupe ethnique Lobi à se joindre à lui. Revenu de la ville, j’ai observé des signes de présence d’armes blanches dans leurs poches. Je leur ai demandé de se fouiller. Ils ont refusé et se sont bagarrés avec les jeunes du village qui ont envahi ma maison pour s’enquérir des nouvelles de mon fils. La gendarmerie est intervenue et a mis mes manœuvres et leurs acolytes aux arrêts», a raconté le père Dacouri.
Dacouri Innocent est âgé de 19 ans. Il a mis un terme à son parcours scolaire en classe de 4ème pour s’adonner à la culture du manioc. Au moment où nous quittions Godélilié, tard dans la nuit du lundi, il régnait une atmosphère lourde.
Doumbia Namory
Les examens de santé ont révélé que l’os du bras gauche d’Innocent Dacouri a été atteint par les coups de feu. Pareil pour son pied droit où 19 balles doivent être retirées afin qu’il ait la vie sauve. Les agents de l’hôpital général de Gagnoa et leurs collègues du Centre hospitalier régional (Chr), incapables de faire face à ce cas urgent, ont recommandé aux parents du jeune homme, l’hôpital de Yamoussoukro où il a été conduit dans une ambulance, le lundi 5 décembre dernier. Ce drame a provoqué, dimanche, un conflit entre les manœuvres de Dacouri Gnagbo, sa femme et son fils.
«Si les membres de la communauté guinéenne résidant à Godélilié ont compati à notre douleur en faisant face aux ordonnances médicales, ce n’est pas le cas de mon travailleur Honoré Palé, de son petit frère Innocent Palé et de son épouse qui vivent à mon domicile. Ils se sont permis, dimanche, de juger dérangeant les pleurs du grand-frère de mon fils, venu de Divo. Mon épouse a exprimé son mécontentement à ce sujet. Cela a soulevé la colère des membres de ma petite famille. Sentant la situation dégénérer, Honoré Palé a demandé à sa femme de quitter la maison avant d’appeler quatre personnes de son groupe ethnique Lobi à se joindre à lui. Revenu de la ville, j’ai observé des signes de présence d’armes blanches dans leurs poches. Je leur ai demandé de se fouiller. Ils ont refusé et se sont bagarrés avec les jeunes du village qui ont envahi ma maison pour s’enquérir des nouvelles de mon fils. La gendarmerie est intervenue et a mis mes manœuvres et leurs acolytes aux arrêts», a raconté le père Dacouri.
Dacouri Innocent est âgé de 19 ans. Il a mis un terme à son parcours scolaire en classe de 4ème pour s’adonner à la culture du manioc. Au moment où nous quittions Godélilié, tard dans la nuit du lundi, il régnait une atmosphère lourde.
Doumbia Namory
