L’objectif de cette rencontre est de mobiliser les leaders d’opinion sur la nécessité de disposer des instances de gouvernance comprenant aussi bien les hommes que les femmes. Le ministère de la Promotion de le Femme, de la famille et de la protection de l’enfant en lien avec la Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire a échangé avec les chefs traditionnels et religieux, ce jeudi 8 décembre 2016, à Abidjan, sur la « Nécessité d’une représentativité équitable femmes et hommes dans les instances de gouvernance pour un développement inclusif et durable ».
« Je voudrais qu’ensemble nous nous engagions à la tolérance zéro vis-à-vis des discriminations à l’égard des femmes » et « que nous nous engagions à des élections apaisées ». Telle est la substance du message d’Euphrasie Kouassi Yao, ministre de la Promotion de la Femme, et lu par Kouakou Magel Epiphanie, son chef de cabinet qui la représentait à cette réunion. « Je voudrais avec vous les rois et chefs traditionnels, guides religieux trouver des réponses à la participation de la femme, trouver des réponses aux violences faites aux femmes (propos diffamatoire, intimidation, trafic d’influence…) », a souligné le message de la ministre. Elle a ajouté que l’acceptation de l’exercice de pouvoir par les femmes apparaît comme une fatalité et cela a tendance à s’accentuer dans les périodes électorales. Elle a donc voulu, par cette rencontre, mettre en mission les chefs traditionnels et religieux pour plus de tolérance et de soutien aux femmes candidates aux postes électifs.
Les chefs traditionnels et religieux ont assuré de leur soutien aux femmes au représentant de la ministre. Ediémou Blin Jacob, président du Forum des confessions religieuses a souligné : « nous devons nous appuyer sur les femmes pour les élections », car selon lui, c’est la femme qui donne la vie, qui éduque et la mettre à un poste de responsabilité contribuerait à renforcer la paix et la stabilité dans le pays. Il a proposé qu’une prière œcuménique soit faite en vue d’accompagner les femmes candidates.
Nanan Dodo Gildas, secrétaire général et porte-parole des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire a fait chorus. Il a même dénoncé les attaques faites aux femmes durant cette période électorale. Pour lui, « la démocratie n’est pas la guerre », et «il faut aussi laisser les femmes jouer leur part» dans le développement du pays.
D.Tagro
« Je voudrais qu’ensemble nous nous engagions à la tolérance zéro vis-à-vis des discriminations à l’égard des femmes » et « que nous nous engagions à des élections apaisées ». Telle est la substance du message d’Euphrasie Kouassi Yao, ministre de la Promotion de la Femme, et lu par Kouakou Magel Epiphanie, son chef de cabinet qui la représentait à cette réunion. « Je voudrais avec vous les rois et chefs traditionnels, guides religieux trouver des réponses à la participation de la femme, trouver des réponses aux violences faites aux femmes (propos diffamatoire, intimidation, trafic d’influence…) », a souligné le message de la ministre. Elle a ajouté que l’acceptation de l’exercice de pouvoir par les femmes apparaît comme une fatalité et cela a tendance à s’accentuer dans les périodes électorales. Elle a donc voulu, par cette rencontre, mettre en mission les chefs traditionnels et religieux pour plus de tolérance et de soutien aux femmes candidates aux postes électifs.
Les chefs traditionnels et religieux ont assuré de leur soutien aux femmes au représentant de la ministre. Ediémou Blin Jacob, président du Forum des confessions religieuses a souligné : « nous devons nous appuyer sur les femmes pour les élections », car selon lui, c’est la femme qui donne la vie, qui éduque et la mettre à un poste de responsabilité contribuerait à renforcer la paix et la stabilité dans le pays. Il a proposé qu’une prière œcuménique soit faite en vue d’accompagner les femmes candidates.
Nanan Dodo Gildas, secrétaire général et porte-parole des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire a fait chorus. Il a même dénoncé les attaques faites aux femmes durant cette période électorale. Pour lui, « la démocratie n’est pas la guerre », et «il faut aussi laisser les femmes jouer leur part» dans le développement du pays.
D.Tagro