La Fédération des Chargeurs de Treichville (Fct) est mobilisée depuis le jeudi 8 décembre 2016, pour réclamer la libération de 5 de ses leaders, dont son président Sombie Djakaridja, arrêtés dans la soirée du mercredi 7 décembre 2016 par la Police Judicaire (Pj).
Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre de l’enquête sur les violences meurtrières qui ont secoué la gare de Bassam (Treichville) le vendredi 2 décembre 2016, faisant un mort et plusieurs blessés. C’est pour avoir gain de cause que cette fédération des chargeurs (communément appelés “Gnambros“), dont le nom est beaucoup revenu comme étant l’un des acteurs des violences, a décidé d’initier depuis le jeudi 8 décembre 2016, des actions de protestations à travers la commune. Ce, jusqu’à la libération de leurs chefs. Il prévoit notamment, des sit-in devant les locaux de la mairie, le siège du député de la Commune et des marches « pacifiques » à travers la commune.
Les manifestations prévues jeudi et vendredi n’ont pu avoir lieu, malgré la forte mobilisation des membres du syndicat. La raison évoquée par les initiateurs de la manifestation est que des tractations seraient en cours entre les autorités municipales et la police pour libérer les détenus. « Nous resterons mobilisés jusqu’à la libération de nos camarades. Mais, nous avons décidé de calmer le jeu pour l’instant. Car, la mairie de Treichville, à travers le premier adjoint au maire M. Ahissi Jérôme, est actuellement en pourparler avec la police pour obtenir leur libération », a expliqué Traoré Salifou, le Secrétaire Général de la Fct.
Sons discordants entre la mairie et les manifestants
Selon lui, la deuxième personnalité de la commune de Treichville a d’abord rencontré le procureur général, avant de se rendre à la Direction de la Police judicaire pour tenter d’obtenir leur libération. Il nous a été impossible de joindre le premier adjoint au maire pour vérifier cette information. Toutefois, Sébastien Kolliabo, le directeur de la communication de la mairie, que nous avons réussi à joindre jeudi à apporter un léger démenti. Pour lui, s’il est vrai que le premier adjoint au maire a entrepris des démarches, ce n’est nullement pour libérer les 5 leaders de la Fct interpellés. « Si le maire y est allé, ce n’est pas pour libérer ces jeunes. Il n’a pas ce pouvoir. Mais, en tant que premier magistrat de la commune, il se doit d’aller savoir ce qui leur est reproché. A la justice de dire, après, s’ils sont coupables ou non. Le maire va juste chercher à comprendre ce qui s’est passé à la gare de Bassam ce jour-là, afin de prendre des mesures pour ne pas que pareille situation se répète », a révélé le responsable de la communication de la Mairie.
Précisons que Sombie Djakaridja et ses quatre compagnons (Touré Drissa, Sékou Issouf et Koné Moustapha) ont été interpellés par les services de la Pj, alors qu’ils s’étaient rendus dans leurs locaux pour une déposition sur les évènements en question. Une affaire dans laquelle ils disent être les victimes car ayant été agressés par des « voyous » venus de la commune de Koumassi. « Ils sont venus nous attaquer chez nous par surprise et ont blessé nos jeunes. Ils sont ensuite entrés en conflit avec leurs alliés d’Abobo qu’ils avaient appelé en renfort. Nous ne comprenons pas pourquoi c’est nous qui sommes traqués par la police », s’est étonné un responsable de la Fct.
Ernest Famin info : J H K
Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre de l’enquête sur les violences meurtrières qui ont secoué la gare de Bassam (Treichville) le vendredi 2 décembre 2016, faisant un mort et plusieurs blessés. C’est pour avoir gain de cause que cette fédération des chargeurs (communément appelés “Gnambros“), dont le nom est beaucoup revenu comme étant l’un des acteurs des violences, a décidé d’initier depuis le jeudi 8 décembre 2016, des actions de protestations à travers la commune. Ce, jusqu’à la libération de leurs chefs. Il prévoit notamment, des sit-in devant les locaux de la mairie, le siège du député de la Commune et des marches « pacifiques » à travers la commune.
Les manifestations prévues jeudi et vendredi n’ont pu avoir lieu, malgré la forte mobilisation des membres du syndicat. La raison évoquée par les initiateurs de la manifestation est que des tractations seraient en cours entre les autorités municipales et la police pour libérer les détenus. « Nous resterons mobilisés jusqu’à la libération de nos camarades. Mais, nous avons décidé de calmer le jeu pour l’instant. Car, la mairie de Treichville, à travers le premier adjoint au maire M. Ahissi Jérôme, est actuellement en pourparler avec la police pour obtenir leur libération », a expliqué Traoré Salifou, le Secrétaire Général de la Fct.
Sons discordants entre la mairie et les manifestants
Selon lui, la deuxième personnalité de la commune de Treichville a d’abord rencontré le procureur général, avant de se rendre à la Direction de la Police judicaire pour tenter d’obtenir leur libération. Il nous a été impossible de joindre le premier adjoint au maire pour vérifier cette information. Toutefois, Sébastien Kolliabo, le directeur de la communication de la mairie, que nous avons réussi à joindre jeudi à apporter un léger démenti. Pour lui, s’il est vrai que le premier adjoint au maire a entrepris des démarches, ce n’est nullement pour libérer les 5 leaders de la Fct interpellés. « Si le maire y est allé, ce n’est pas pour libérer ces jeunes. Il n’a pas ce pouvoir. Mais, en tant que premier magistrat de la commune, il se doit d’aller savoir ce qui leur est reproché. A la justice de dire, après, s’ils sont coupables ou non. Le maire va juste chercher à comprendre ce qui s’est passé à la gare de Bassam ce jour-là, afin de prendre des mesures pour ne pas que pareille situation se répète », a révélé le responsable de la communication de la Mairie.
Précisons que Sombie Djakaridja et ses quatre compagnons (Touré Drissa, Sékou Issouf et Koné Moustapha) ont été interpellés par les services de la Pj, alors qu’ils s’étaient rendus dans leurs locaux pour une déposition sur les évènements en question. Une affaire dans laquelle ils disent être les victimes car ayant été agressés par des « voyous » venus de la commune de Koumassi. « Ils sont venus nous attaquer chez nous par surprise et ont blessé nos jeunes. Ils sont ensuite entrés en conflit avec leurs alliés d’Abobo qu’ils avaient appelé en renfort. Nous ne comprenons pas pourquoi c’est nous qui sommes traqués par la police », s’est étonné un responsable de la Fct.
Ernest Famin info : J H K