L’Association des gérants de cabines téléphoniques de Côte d’Ivoire(AGCT-CI) a lancé, jeudi, sur l’ensemble du territoire national, une grève de 72 heures pour revendiquer auprès des opérateurs mobiles (Orange, MTN et Moov) une augmentation de leur marge bénéficiaire de 4 à 20%.
A Bouaké, dans le Centre-Nord ivoirien, la quasi-totalité des points de vente de crédits téléphoniques ou cabines téléphoniques sont restées fermées ce jeudi, suite à cette grève de 72 heures des gérants de cabines.
Selon le secrétaire général de l’AGT-CI section Yamoussoukro, Paulin N’Goran, joint au téléphone par APA, ‘’ce même constat est fait dans l’ensemble des grandes villes du pays, notamment, Abidjan (Sud, capitale
économique), Yamoussoukro (Centre, capitale politique), Bondoukou (Nord-Est), Daloa (Centre-Ouest), San-Pedro (Sud-Ouest), Toumodi et Bouaflé, où l’ensemble de nos camarades ont suivi notre mot d’ordre de grève’’.
‘’Les cabines téléphoniques ont totalement fermé dans
l’ensemble de ces grandes villes du pays’’, a affirmé M. N’Goran qui explique que ‘’sur une recharge de 10 000 F CFA que nous achetons chez nos partenaires (opérateurs mobiles), nous ne gagnons que 400 F CFA, en termes de marge bénéficiaire, soit 4% de bénéfice’’, s’est offusqué le secrétaire général Paulin N’Goran, ajoutant que ‘’nous revendiquons désormais une marge de 20% par rechargement’’, soit une augmentation de 16%.
Selon lui, le 2è point de revendication des gérants de cabines concerne la sécurité du réseau.‘’Quand un gérant se trompe de numéro en envoyant du crédit d’appel ou un transfert d’argent, il n’y a aucun moyen technique pour rectifier le tir’’, a-t-il dénoncé, évoquant les nombreux préjudices subis par certains gérants de cabines qui ont été contraints à la faillite.
Pourtant, a poursuivi le porte-parole de l’AGCT-CI Yamoussoukro, ‘’nous sommes des milliers de jeunes ivoiriens qui avons investi dans ce domaine où chaque jour contre vents et marées, assis derrière nos
cabines, au soleil, sous la pluie, et même tard dans la nuit, nous gênerons avec nos cabines de proximité beaucoup d’argent pour les opérateurs de téléphonie mobile’’.
‘’Toutes les démarches que nous avons initiées pour rencontrer les patrons de ces maisons de téléphonie sont restées vaines. Au-delà de 72 heures si rien n’est fait, nous aviserons et trouverons d’autres moyens’’, a-t-il conclu.
Plusieurs milliers de jeunes sont concernés par cette grève de 72 heures lancée par l’AGCT-CI.
CK/hs/ls/APA
A Bouaké, dans le Centre-Nord ivoirien, la quasi-totalité des points de vente de crédits téléphoniques ou cabines téléphoniques sont restées fermées ce jeudi, suite à cette grève de 72 heures des gérants de cabines.
Selon le secrétaire général de l’AGT-CI section Yamoussoukro, Paulin N’Goran, joint au téléphone par APA, ‘’ce même constat est fait dans l’ensemble des grandes villes du pays, notamment, Abidjan (Sud, capitale
économique), Yamoussoukro (Centre, capitale politique), Bondoukou (Nord-Est), Daloa (Centre-Ouest), San-Pedro (Sud-Ouest), Toumodi et Bouaflé, où l’ensemble de nos camarades ont suivi notre mot d’ordre de grève’’.
‘’Les cabines téléphoniques ont totalement fermé dans
l’ensemble de ces grandes villes du pays’’, a affirmé M. N’Goran qui explique que ‘’sur une recharge de 10 000 F CFA que nous achetons chez nos partenaires (opérateurs mobiles), nous ne gagnons que 400 F CFA, en termes de marge bénéficiaire, soit 4% de bénéfice’’, s’est offusqué le secrétaire général Paulin N’Goran, ajoutant que ‘’nous revendiquons désormais une marge de 20% par rechargement’’, soit une augmentation de 16%.
Selon lui, le 2è point de revendication des gérants de cabines concerne la sécurité du réseau.‘’Quand un gérant se trompe de numéro en envoyant du crédit d’appel ou un transfert d’argent, il n’y a aucun moyen technique pour rectifier le tir’’, a-t-il dénoncé, évoquant les nombreux préjudices subis par certains gérants de cabines qui ont été contraints à la faillite.
Pourtant, a poursuivi le porte-parole de l’AGCT-CI Yamoussoukro, ‘’nous sommes des milliers de jeunes ivoiriens qui avons investi dans ce domaine où chaque jour contre vents et marées, assis derrière nos
cabines, au soleil, sous la pluie, et même tard dans la nuit, nous gênerons avec nos cabines de proximité beaucoup d’argent pour les opérateurs de téléphonie mobile’’.
‘’Toutes les démarches que nous avons initiées pour rencontrer les patrons de ces maisons de téléphonie sont restées vaines. Au-delà de 72 heures si rien n’est fait, nous aviserons et trouverons d’autres moyens’’, a-t-il conclu.
Plusieurs milliers de jeunes sont concernés par cette grève de 72 heures lancée par l’AGCT-CI.
CK/hs/ls/APA