Les chefs coutumiers et religieux ont pris des engagements, jeudi, dans un hôtel d’Abengourou, lors d’un atelier de plaidoyer contre les violences sur les enfants, organisé par le bureau régional Save the chlidren, dans le cadre du projet suédois Hildur Nordin. Notamment, refuser les règlements à l’amiable des cas de violences sexuelles sur les enfants, dénoncer les coupables de violences graves sur les enfants auprès des autorités compétentes. Ils se sont également engagés à protéger les enfants dans la gestion quotidienne des affaires de la communauté et à prendre des mesures appropriées afin de garantir une protection suffisante et effective de leurs droits.
Ouattara Gervais, chef de bureau Save the children, a fait savoir que son ONG est la plus grande organisation indépendante de défense de droits des enfants. Selon lui, depuis 2013, cette organisation mène, dans les régions de l’Indénié-Djuablin et du Gontougo, un projet de prévention et de lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants. Dans l’exécution de ce projet, Abengourou a ouvert son bureau en 2016 qui couvre tout l’Est. Quant à N’Cho Victorien, magistrat et président de la Coordination nationale des acteurs judiciaires pour la lutte contre les violences basées sur le genre, il a indiqué que les faits d’agression sexuelle sont traités dans le code pénal ivoirien. Ainsi, à en croire le magistrat, le viol est puni de 5 à 20 ans et à vie si l’auteur est aidé par un ou plusieurs personnes. Au nom du préfet, Mlle Eponon Sylviana a invité les chefs coutumiers et les religieux à transformer leurs engagements en actes pour la défense des enfants.
Jean GOUDALé
Ouattara Gervais, chef de bureau Save the children, a fait savoir que son ONG est la plus grande organisation indépendante de défense de droits des enfants. Selon lui, depuis 2013, cette organisation mène, dans les régions de l’Indénié-Djuablin et du Gontougo, un projet de prévention et de lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants. Dans l’exécution de ce projet, Abengourou a ouvert son bureau en 2016 qui couvre tout l’Est. Quant à N’Cho Victorien, magistrat et président de la Coordination nationale des acteurs judiciaires pour la lutte contre les violences basées sur le genre, il a indiqué que les faits d’agression sexuelle sont traités dans le code pénal ivoirien. Ainsi, à en croire le magistrat, le viol est puni de 5 à 20 ans et à vie si l’auteur est aidé par un ou plusieurs personnes. Au nom du préfet, Mlle Eponon Sylviana a invité les chefs coutumiers et les religieux à transformer leurs engagements en actes pour la défense des enfants.
Jean GOUDALé