L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a invité lundi le Conseil national de la presse (CNP, organe de régulation) "à plus de pondération dans sa mission", treize jours après la suspension de trois quotidiens proches de l’opposition pour "diffusion de fausses informations", jugeant cette sanction "sévère".
"Le Conseil exécutif de l’UNJCI invite l’autorité de régulation à plus de discernement et de pondération dans sa mission", indique un communiqué de cette organisation qui "déplore ces sanctions".
Le CNP a suspendu le 7 décembre les quotidiens la Voie Originale pour 26 parutions et sept pour Aujourd’hui et LG Infos, pour attribution de "titres et qualités à des personnalités qui n’en sont pas investies" et "diffusion de fausses informations".
Selon l’union, ces sanctions, "pourraient à la longue, remettre en cause la liberté de la presse" en Côte d’Ivoire, menacer "les emplois des journalistes et la survie des entreprises de presse visées".
L’UNJCI "regrette" aussi que les sanctions soient "extrêmement sévères et assez lourdes pour les fautes incriminées" et "de nature à dégrader l’image du pays dans le classement mondial de la liberté de la presse".
Elle promet, par ailleurs, de "jouer sa partition pour que pareille situation ne se reproduise plus".
L’Organisation non gouvernementale Amnesty International a jugé le 9 décembre "arbitraire", la suspension des trois quotidiens, évoquant une "énième attaque contre les médias".
Les patrons de six quotidiens ivoiriens proches de l’opposition y compris ceux des trois suspendus, ont annoncé, quant à eux,"deux journées presse morte" mardi et mercredi, pour protester contre les fréquentes suspensions dont font l’objet leurs journaux par le CNP.
MIR
"Le Conseil exécutif de l’UNJCI invite l’autorité de régulation à plus de discernement et de pondération dans sa mission", indique un communiqué de cette organisation qui "déplore ces sanctions".
Le CNP a suspendu le 7 décembre les quotidiens la Voie Originale pour 26 parutions et sept pour Aujourd’hui et LG Infos, pour attribution de "titres et qualités à des personnalités qui n’en sont pas investies" et "diffusion de fausses informations".
Selon l’union, ces sanctions, "pourraient à la longue, remettre en cause la liberté de la presse" en Côte d’Ivoire, menacer "les emplois des journalistes et la survie des entreprises de presse visées".
L’UNJCI "regrette" aussi que les sanctions soient "extrêmement sévères et assez lourdes pour les fautes incriminées" et "de nature à dégrader l’image du pays dans le classement mondial de la liberté de la presse".
Elle promet, par ailleurs, de "jouer sa partition pour que pareille situation ne se reproduise plus".
L’Organisation non gouvernementale Amnesty International a jugé le 9 décembre "arbitraire", la suspension des trois quotidiens, évoquant une "énième attaque contre les médias".
Les patrons de six quotidiens ivoiriens proches de l’opposition y compris ceux des trois suspendus, ont annoncé, quant à eux,"deux journées presse morte" mardi et mercredi, pour protester contre les fréquentes suspensions dont font l’objet leurs journaux par le CNP.
MIR