Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le 9ème congrès ordinaire électif de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, le principal mouvement syndical estudiantin) s’est ouvert, mercredi soir, à Abidjan sous le thème, « quel modèle de syndicalisme pour une école ivoirienne de qualité ».
Ces assises qui se tiennent à la Cité universitaire « Château d’eau » (ex cité Rouge) seront l’occasion de faire le toilettage des textes de la structure, de réfléchir sur son avenir à travers des ateliers. Les travaux de ce congrès devront également aboutir à la désignation d’un nouveau Secrétaire général.
« Mon équipe et moi voulons donner une leçon de démocratie à nos ainés. Même les élections législatives il y’a eu des casses (….) depuis matin plus de 200 coordinations sont présentes sans incidents », a confié à APA Saint Clair Allah, le Président du Comité d’organisation de ce congrès.
Poursuivant, il a dénoncé la méfiance des autorités universitaires qui auraient refusé pour l’organisation de ce congrès d’octroyer des locaux au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny comme prévu, « sous le prétexte que la structure serait suspendue ».
« Quand il s’est agi de faire une déclaration télévisée pour annoncer la fin d’un mouvement de grève récemment on nous a octroyé une salle », a fustigé M. Allah.
« Nous voulons emmener la communauté nationale et internationale à faire confiance à la jeunesse. C’est l’un des mouvements les plus dynamiques de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il rassuré.
Des associations de parents d’élèves, des syndicats d’enseignants sont annoncés à ce congrès qui s’achève vendredi, pour proposer des solutions aux maux qui minent l’école ivoirienne.
L’actuel Secrétaire général de ce mouvement Fulgence Assi est dans la course pour un second mandat. Il aura face à lui, deux prétendants à ce poste à savoir San Gaël Traoré (membre du bureau sortant) et Mohamed Koné (Coordonnateur de la zone de Tabou, dans le Sud-Ouest ivoirien).
Créée en 1990, la FESCI a entre autres pour objectifs « de lutter pour réclamer les droits des étudiants », en vue de l’amélioration de leur condition de vie et d’études.
Plusieurs cadres de la vie politique actuelle tels que Martial Ahipeaud (1990-1993) actuel Président de la Coalition nationale pour le changement (CNC-Opposition), le chef du parlement ivoirien Guillaume Soro, l’ex-leader des jeunes patriotes détenu actuellement à la Haye au Pays-Bas Charles Blé Goudé (1998-2000) ont dirigé cette structure.
SY/ls/APA
Ces assises qui se tiennent à la Cité universitaire « Château d’eau » (ex cité Rouge) seront l’occasion de faire le toilettage des textes de la structure, de réfléchir sur son avenir à travers des ateliers. Les travaux de ce congrès devront également aboutir à la désignation d’un nouveau Secrétaire général.
« Mon équipe et moi voulons donner une leçon de démocratie à nos ainés. Même les élections législatives il y’a eu des casses (….) depuis matin plus de 200 coordinations sont présentes sans incidents », a confié à APA Saint Clair Allah, le Président du Comité d’organisation de ce congrès.
Poursuivant, il a dénoncé la méfiance des autorités universitaires qui auraient refusé pour l’organisation de ce congrès d’octroyer des locaux au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny comme prévu, « sous le prétexte que la structure serait suspendue ».
« Quand il s’est agi de faire une déclaration télévisée pour annoncer la fin d’un mouvement de grève récemment on nous a octroyé une salle », a fustigé M. Allah.
« Nous voulons emmener la communauté nationale et internationale à faire confiance à la jeunesse. C’est l’un des mouvements les plus dynamiques de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il rassuré.
Des associations de parents d’élèves, des syndicats d’enseignants sont annoncés à ce congrès qui s’achève vendredi, pour proposer des solutions aux maux qui minent l’école ivoirienne.
L’actuel Secrétaire général de ce mouvement Fulgence Assi est dans la course pour un second mandat. Il aura face à lui, deux prétendants à ce poste à savoir San Gaël Traoré (membre du bureau sortant) et Mohamed Koné (Coordonnateur de la zone de Tabou, dans le Sud-Ouest ivoirien).
Créée en 1990, la FESCI a entre autres pour objectifs « de lutter pour réclamer les droits des étudiants », en vue de l’amélioration de leur condition de vie et d’études.
Plusieurs cadres de la vie politique actuelle tels que Martial Ahipeaud (1990-1993) actuel Président de la Coalition nationale pour le changement (CNC-Opposition), le chef du parlement ivoirien Guillaume Soro, l’ex-leader des jeunes patriotes détenu actuellement à la Haye au Pays-Bas Charles Blé Goudé (1998-2000) ont dirigé cette structure.
SY/ls/APA