Le président burkinabé Roch Kaboré n’est pas disposé à rencontrer son ancien mentor Blaise Compaoré. Du moins pas dans la capitale économique ivoirienne. « Il ne m’appartient pas en tant que président du Faso, d’aller à Abidjan pour rencontrer Blaise Compaoré et discuter », a indiqué le locataire du palais de Kosyam. Il répondait à l’une des questions des journalistes qui ont demandé s’il pourrait envisager prendre son avion, pour se rendre en Côte d’Ivoire et discuter d’homme à homme avec Blaise Compaoré ? Il a fait cette précision lors de son face-à-face avec la presse, le jeudi 29 décembre 2016, dans la cadre du bilan de l’an I de sa gestion du pouvoir. Si Blaise Compaoré souhaite discuter de l’avenir du Burkina et participer à la réconciliation, « la voie est bien connue ». Donnant plus de détails à cette assertion, le président du Faso a déclaré : « Si nous devons parler, c’est au Burkina Faso. C’est là, notre pays ».
Le président du Burkina Faso a abordé au cours de cette rencontre avec les hommes de medias bon nombre de sujets dont ses relations avec la deuxième personnalité du pays, Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale et les affaires notamment celle des tablettes offertes aux députés burkinabé qui a secoué ladite institution. Concernant ses rapports avec le président du parlement, Roch Kaboré rassure : « Nous avons des différences de tempérament. Ça c’est évident. Il n’y a aucun couteau ni arabe ni tiré. Nous travaillons ensemble depuis longtemps. Nous sommes de vieux compagnons de lutte. Nous avons de relations de camaraderies, même si nous n’avons pas le même tempérament ». Avant de mettre fin au débat : « Nos relations sont bonnes ». Aussi, est-il revenu sur l’affaire des tablettes offertes par l’entreprise Huawei aux parlementaires burkinabé. « Je suis content aujourd’hui que ces tablettes aient été restituées au ministère et comme je l’ai instruit, ces tablettes seront remises à Huawei pour solde de tout compte sur ce dossier », a déclaré le président du Faso.
Tab avec NY
Le président du Burkina Faso a abordé au cours de cette rencontre avec les hommes de medias bon nombre de sujets dont ses relations avec la deuxième personnalité du pays, Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale et les affaires notamment celle des tablettes offertes aux députés burkinabé qui a secoué ladite institution. Concernant ses rapports avec le président du parlement, Roch Kaboré rassure : « Nous avons des différences de tempérament. Ça c’est évident. Il n’y a aucun couteau ni arabe ni tiré. Nous travaillons ensemble depuis longtemps. Nous sommes de vieux compagnons de lutte. Nous avons de relations de camaraderies, même si nous n’avons pas le même tempérament ». Avant de mettre fin au débat : « Nos relations sont bonnes ». Aussi, est-il revenu sur l’affaire des tablettes offertes par l’entreprise Huawei aux parlementaires burkinabé. « Je suis content aujourd’hui que ces tablettes aient été restituées au ministère et comme je l’ai instruit, ces tablettes seront remises à Huawei pour solde de tout compte sur ce dossier », a déclaré le président du Faso.
Tab avec NY