Voici un récapitulatif de quelques faits ayant marqué la vie culturelle en 2016 en Côte d’Ivoire. Le festival de reggae d’Abidjan, l’accident de l’artiste-chanteur Debordo, la mort de Roi de la Rumba congolaise, Papa Wemba, l’élection de Miss-Côte d’Ivoire... Festival de reggae d’Abidjan
La 2ème édition de festival international de reggae d’Abidjan (Abi-reggae) s’est tenue du jeudi 07 au dimanche 10 avril 2016 au palais de la Culture en présence du ministre de la Culture et de la Francophonie. ‘’Panafricanisme économique’’, tel a été le thème de cette 2ème édition. Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, à cette occasion, a dit que la Côte d’Ivoire est bien intégrée dans le reggae à travers les artistes tels qu’Alpha Blondy, Tiken Jah, Ismaël Isaac et autres. Pour le ministre Bandaman, le reggae est une musique de combat par la culture et non par les armes de destruction massive. Abi-reggae, selon lui, n’est pas seulement festif mais culturel et permet aux frères et sœurs d’outre-Atlantique de revenir sur les traces de leurs aïeux en Afrique pour se ressourcer. Puis, il a cité les contemporains tels Nelson Mandela d’Afrique du Sud, Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire et Kwame N’Krumah du Ghana pour leur lutte pour l’émancipation et l’affranchissement de l’homme noir. Il a également cité Marcus Garvey et Haïlé Sélassié pour leur engagement pour l’Homme noir. Quant à Dosso Moussa, promoteur du festival, il a déclaré que durant quatre jours, Abidjan a été la capitale du reggae mondial. Il a souligné que ce festival est celui du partage, du savoir avec les frères et sœurs venus de la Jamaïque, des Etats-Unis et d’Afrique. Le promoteur a annoncé que sur la scène musicale, il y a eu ce qu’il a de meilleur en ce moment en matière de reggae. Puis, il a traduit toute sa gratitude au ministre de la Culture et de la Francophonie pour avoir porté le dossier du festival international de reggae d’Abidjan au gouvernement. Pour le professeur Azoumana Ouattara, coordonateur du colloque du festival, il s’est agi certes de danser aux sons des beats-reggae mais, de réfléchir durant quatre jours sur les messages forts de Bob Marley tels que ‘’ One Love’’, Get up, stand up’’ et ‘’Redemption song’’. Il a dit que les Afro-descendants ont réfléchi sur les voies et moyens qu’ils doivent se donner pour s’affranchir définitivement du joug colonial. C’est à cette préoccupation que les panélistes (personnalités de gouvernance et économique) ont réfléchi. Le festival international de reggae d’Abidjan est organisé par l’Ong Abi dont le ministre Dosso Moussa est le président d’honneur.
Accident de Debordo
L’artiste a été victime d’un accident de la circulation le samedi 04 juin 2016 sur l’autoroute du Nord. Debordo Leekunfa a été grièvement blessé et évacué au Chu de Cocody. Puis il y a été ‘’extrait’’ le lundi 06 juin pour la polyclinique des Deux Plateaux pour des soins intensifs. Une chaîne de solidarité s’est créée autour de lui notamment l’aide de Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité qui a pris tous ses frais médicaux en charge. Après quelques jours d’hospitalisation à la polyclinique des Deux Plateaux, l’artiste Deborbo s’est senti mieux. Il a récupéré tout doucement et re pris ses activités.
Femua 9 / Papa Wemba meurt sur scène à Abidjan
Jules Shungu Wembadio Péné Kikumba dit Papa Wemba est mort dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 avril 2016 sur la scène de la 9ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) et il a été élevé le mercredi 27 avril à titre posthume au grade de commandeur de l’ordre national par la Côte d’Ivoire. La 9ème édition du Femua a été endeuillée par la mort de Papa Wemba, le roi de la Rumba congolaise. L’artiste s’est écroulé sur la scène après quatre chansons et évacué d’urgence à la Pisam où sa mort a été confirmée. Selon A’Salfo, commissaire général du festival, le concert de Korhogo qui devrait clôturer le Femua 9 le dimanche 24 avril 2016 a été annulé, tant le coup a été dur.
Dernière parole de l’artiste à la presse
Or, à la veille de ce concert qui lui a été fatal, Papa Wemba était à la conférence de presse du vendredi 22 avril 2016 à l’hôtel du district d’Abidjan et il a fait la déclaration suivante : « Je suis très content d’être là à cette 9ème édition. Ce n’est pas la première fois que je viens à Abidjan. 9e Edition, c’est vraiment encourageant. Quand A’Salfo m’a appelé je n’ai pas hésité. Je dis en tout cas je serais là avec tout mon groupe. Ce que je sais faire, c’est la musique. S’il y a quelqu’un qui peut faire un FEMUA dans mon pays, peu importe, je serai heureux».
Sa dépouille transférée
le mercredi 27 avril 2016 dans son pays, après la levée de corps à Abidjan
Les autorités congolaises ont honoré la délégation ivoirienne conduite par le ministre Maurice Bandaman ayant accompagné la dépouille de Papa Wemba à Kinshasa le jeudi 28 avril 2016. Matata Ponyo, Premier ministre de la république du Congo et Banza Mukalay, son ministre de la Culture ont reçu le jeudi 28 avril 2016 la délégation ivoirienne qui a accompagné la dépouille de l’artiste Papa Wemba. La délégation ivoirienne composée de Bandaman Kouakou Maurice et Koné Mariatou respectivement ministre de la Culture et de la Francophonie et de ministre de la Solidarité et Cohésion sociale et indemnisation des victimes avait à ses côtés l`ambassadeur Jeanne G. représentant le ministère des Affaires étrangères et de Asalfo, commissaire général du FEMUA et de Manadja du groupe, Magic System. Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo recevant la délégation ivoirienne conduite par Maurice Bandaman, a réitéré la gratitude de l’Etat congolais à celui de la Côte d’Ivoire et au peuple ivoirien. Il a demandé à la délégation ivoirienne et singulièrement à A’Salfo et à Magic System de rester fort face à toutes les accusations fantaisistes dont il sont objet. Et d’ajouter que Papa Wemba s’est voulu ferme en mourant en Côte d’Ivoire pour cimenter les relations qui existent entre les deux pays. Le Premier ministre est revenu sur la vie de l’artiste pour dire que Papa Wemba est un ‘’self made man’’, car il est parvenu à ce niveau de célébrité et de réussite qu’au prix de ses propres efforts.
Papa Wemba est un exemple pour toute l’Afrique notamment pour les jeunes.
Le ministre Bandaman Maurice a informé le Premier ministre qu’une délégation ivoirienne sera présente pour les obsèques officielles de Papa Wemba. Il en a profité pour a remercier les autorités congolaises pour l’accueil chaleureux. Il a à nouveau présenté les condoléances de l’Etat ivoirien au Congo. Quant à A’Salfo, il a dit que c’est un honneur que Papa Wemba a fait à la Côte d’Ivoire en mourant sur une scène à Abidjan. Car c’était le souhait de l’artiste de mourir sur une scène et il a choisi celle du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).
Miss Awoulaba 2016/Ahoua Beugré Tatiana, nouvelle reine de la beauté africaine
L’implication de l’homme dans la pratique du planning familial’’, tel a été le thème de cette 9ème édition du concours Miss Awoulaba qui s’est tenu le samedi 13 août 2016 à la salle ‘’François Lougah-Ernesto Djédjé’’ du palais de la Culture d’Abidjan-Treichville. Après les trois passages en tenue boubou, complet-maxi et traditionnelle des 13 candidates, le jury présidé par Dr Hien Sié, professeur à l’université de Cocody, a déclaré Ahoua Beugré Tatiana vainqueur. Porteuse du brassard N° 10, la Miss Awoulaba 2016 a obtenu 186/300 points. Elle mesure 1,66 m et pèse 91 kg. Elle est âgée de 32 ans et mère de deux enfants. Célibataire, Awoulaba 2016 est commerçante et vient de la commune du Plateau. Sa première Saraman (Dauphine) est Feby Dellayah Landry qui a eu 170/300 points. Elle a une taille de 1,73 m pour 100 kg. Porteuse du brassard N° 4, la 1ère Saraman a 27 ans et mère de deux enfants. Célibataire, elle est aide-soignante. Elle vient de la région du Gbêkê. Sa deuxième Saraman(Dauphine) s’appelle Kouadio Aya Séraphine. Elle a obtenu 169/300 points. Elle fait 1,78 m et pèse 94 kg. Agée de 27 ans, cette Saraman portait le brassard N°13. Elle est célibataire et mère d’un enfant. Commerçante, elle est venue de la région du Poro. Deux allocutions ont précédé le concours. Mme Euphrasie Kouassi Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, représentant la Première Dame, Mme Dominique Ouattara a traduit toute la volonté de celle-ci à être aux côtés des femmes de Côte d’Ivoire et du comité d’organisation de Miss Awoulaba. En outre, elle a annoncé que la Première Dame offre un million à la Miss Awoulaba 2016, un million aux douze autres candidates et un million au comité d’organisation. Au nom de Mme Dominique Ouattara, le ministre a adressé toutes les félicitations de celle-ci aux candidates et les a encouragées de continuer d’être fières d’être africaines et de valoriser ses canons de beauté. Quant à Geneviève Dahon, présidente du comité Miss Awoulaba Côte d’Ivoire, elle a traduit toute sa reconnaissance à la Première Dame, à toutes les autorités et partenaires pour leurs aides. Elle a expliqué qu’Awoulaba est une femme épanouie qui participe au développement de son pays. Cependant, elle a révélé que ce concours a bénéficié cette année, d’une subvention du ministère de la Culture et de la Francophonie. C’est pourquoi, la présidente a demandé au district d’Abidjan d’inscrire le concours Miss Awoulaba dans son programme d’activités. Toute chose, selon elle, pourra apporter un plus au tourisme ivoirien. Elle a promis d’ouvrir le concours au pays de la Cedeao, l’année prochaine.
Audiovisuel/La Rti et ses télévisions-partenaires se sont lancées dans la coproduction
‘’ Stratégie de coproduction et partenariat de la Rti : France, Sénégal, Inde, Afrique du Sud’’, tel a été le thème d’une conférence co-animée par Ahmadou Bakayoko (Dg Rti), Racine Talla (Dg de Radiotélévision du Sénégal), Fabian Lojede (I Take d’Afrique du Sud) et Thomas Bourguignon (Pdg Kwai de France) à la salle de conférence de la Maison de la Télévision ivoirienne le mercredi 1er juin 2016. C’est Ahamdou Bakayoko, directeur général de la Rti qui a planté le décor en précisant que depuis deux ans son institution a scellé des partenariats avec ces médias pour apporter une valeur ajoutée à ses productions. En outre, il s’en est dit heureux parce que la Télévision ivoirienne est visible sur trois continents tels que l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, soit dans une cinquantaine de pays. Cependant, il a indiqué que la Rti est en collaboration avec ces médias pour coproduire des films de fiction adaptés aux réalités africaines et bientôt la part sera faite aux films de braquage. Toute chose qui, dit-il, va générer des emplois pour des jeunes. Et de préciser que maintenant la Rti travaille en collaboration avec tous les producteurs locaux sur les téléfilms comme ‘’Ma famille’’ et autres. En revanche, Ahmadou Bakayoko a fait savoir que l’audiovisuel est de l’immatériel mais avec beaucoup de valeurs ajoutées. Quant à Racine Talla, Directeur général de Radiotélévision du Sénégal, il dit apprécier ce partenariat qui arrache les Africains du joug colonial. C’est pour cela qu’il y aura dans ce partenariat, la mise en place des équipes mixtes de production afin de conquérir le marché international.
Fabian Lojede co-fondateur de ‘’I Take d’Afrique du Sud a promis de venir en Côte d’Ivoire pour un casting afin de déceler des talents en vue de tourner soit en Afrique sud ou au Nigeria. Quand Thomas Bourguignon, Pdg Kwai de France a affirmé que le partenariat est gagnant-gagnant et plein d’avantages tant pour la Rti que pour Kwai qui est une société de production française fondée depuis 2008.
Miss-Côte d’Ivoire 2016 / Memel Esther élue reine de beauté
La salle des Congrès de Sofitel hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody a été le samedi 04 juin 2016 le cadre de la finale du concours de beauté Miss-Côte d’Ivoire, la 20ème du genre sous le parrainage de Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire. C’est Memel Esther, porteuse du brassard N° 20 qui a été élue Miss-Côte d’Ivoire 2016. Telle est la décision rendue par le jury dirigé par Mme Bitty Marie après les trois passages des 26 filles sur le ‘’T’’. D’abord 14 candidates ont été éliminées après les deux passages en tenue traditionnelle et olympique (avec maillot une pièce). Les 12 ‘’ bien heureuses’’ ont continué le concours en tenue olympique de 2 pièces. Au terme de la compétition, Memel Esther a été celle qui a rencontré l’assentiment du jury qui détenait 75% des suffrages et le public 25%. Lequel s’est exprimé par SMS via son téléphone-portable. Memel Esther, la nouvelle Miss-Côte d’Ivoire avait déjà été proclamée Miss Yamoussoukro 2016 où elle a succédé à Andréa N’Guessan Kakou, (Miss sortante 2015) avant de venir affirmer toute sa classe en finale à Abidjan. La Miss-Côte d’Ivoire 2016 est haute de 1,77m. Elle est âgée de 20 ans. Miss Memel Esther est étudiante en 3ème Année BTS Commerce option Assurance à l’INPHB de Yamoussoukro. Sa première Dauphine est Bakayoko Abiba, porteuse du brassard N° 24. Celle-ci a été sacrée Miss de la région du Poro (Korhogo). Agée de 22ans, Abiba a une taille de 1, 77m. La deuxième Dauphine s’appelle Egue Marie-Loïc. Elle a porté le brassard N° 23. Elle est âgée de 20 ans et mesure 1,79m. Elle est étudiante en 2ème année de Sciences économiques. C’est à Aboisso qu’elle a été élue 1ère Dauphine. La troisième Dauphine est Diarrassouba Raïssa qui a porté le brassard N° 11. Elle mesure 1,76m et âgée de 20 ans. Elle est étudiante en 2ème Année de Droit. Elle a été élue 1ère Dauphine de la région du Haut-Sassandra(Daloa). La quatrième Dauphine est N’Dri Grace. Porteuse du brassard N°7, elle est âgée de 22 ans et mesure 1,73m. Elle a été sacrée Miss Iffou (Daoukro). Elle est étudiante en Master 1 de Communication-Marketing à Edec-Cocody. Avant le spectacle, deux allocutions ont été prononcées. Mme Euphrasie Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille, et la Protection de l’Enfant, représentant la Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara a dit tout l’engagement de celle-ci aux côtés de toutes les 26 candidates en compétition. Elle s’est félicitée que le thème ‘’Emploi-jeune face aux défis de l’émergence’’, de cette édition cadre avec la politique du gouvernement. C’est pourquoi, elle a encouragé toutes les femmes surtout les jeunes filles à travailler dur pour réussir même si elles se sentent belles. Quant à Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, il s’est réjoui qu’en 20 ans, le Comité Miss-Côte d’Ivoire(Comici) a su dresser haut le drapeau culturel ivoirien au plan international. Pour lui, ce concours Miss-Côte d’Ivoire est la célébration de la femme, de la beauté, donc, un label. En outre, il a exprimé toute sa satisfaction au comité d’organisation avec à sa tête, le président du Comici, Victor Yabopi qui ne cesse d’œuvrer depuis 20 ans à la promotion de la beauté en Côte d’Ivoire.
Mme Dominique Ouattara offre 10 millions de francs aux Miss
Cette somme est repartie de la manière suivante : 2 millions de francs pour la Miss, 1 million pour chacune des 4 Dauphines et les 4 millions restants aux 21 filles autres filles. Cette somme a été remise au Comici séance tenante. La Miss 2016 gagne un véhicule de type 4X4 de marque Ford d’une valeur de 18 millions de francs. Beaucoup d’autres lots ont été annoncés notamment ceux du ministère de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi-jeune et du Service civique, du sponsor officiel MTN et autres.
M.Ouattara
La 2ème édition de festival international de reggae d’Abidjan (Abi-reggae) s’est tenue du jeudi 07 au dimanche 10 avril 2016 au palais de la Culture en présence du ministre de la Culture et de la Francophonie. ‘’Panafricanisme économique’’, tel a été le thème de cette 2ème édition. Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, à cette occasion, a dit que la Côte d’Ivoire est bien intégrée dans le reggae à travers les artistes tels qu’Alpha Blondy, Tiken Jah, Ismaël Isaac et autres. Pour le ministre Bandaman, le reggae est une musique de combat par la culture et non par les armes de destruction massive. Abi-reggae, selon lui, n’est pas seulement festif mais culturel et permet aux frères et sœurs d’outre-Atlantique de revenir sur les traces de leurs aïeux en Afrique pour se ressourcer. Puis, il a cité les contemporains tels Nelson Mandela d’Afrique du Sud, Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire et Kwame N’Krumah du Ghana pour leur lutte pour l’émancipation et l’affranchissement de l’homme noir. Il a également cité Marcus Garvey et Haïlé Sélassié pour leur engagement pour l’Homme noir. Quant à Dosso Moussa, promoteur du festival, il a déclaré que durant quatre jours, Abidjan a été la capitale du reggae mondial. Il a souligné que ce festival est celui du partage, du savoir avec les frères et sœurs venus de la Jamaïque, des Etats-Unis et d’Afrique. Le promoteur a annoncé que sur la scène musicale, il y a eu ce qu’il a de meilleur en ce moment en matière de reggae. Puis, il a traduit toute sa gratitude au ministre de la Culture et de la Francophonie pour avoir porté le dossier du festival international de reggae d’Abidjan au gouvernement. Pour le professeur Azoumana Ouattara, coordonateur du colloque du festival, il s’est agi certes de danser aux sons des beats-reggae mais, de réfléchir durant quatre jours sur les messages forts de Bob Marley tels que ‘’ One Love’’, Get up, stand up’’ et ‘’Redemption song’’. Il a dit que les Afro-descendants ont réfléchi sur les voies et moyens qu’ils doivent se donner pour s’affranchir définitivement du joug colonial. C’est à cette préoccupation que les panélistes (personnalités de gouvernance et économique) ont réfléchi. Le festival international de reggae d’Abidjan est organisé par l’Ong Abi dont le ministre Dosso Moussa est le président d’honneur.
Accident de Debordo
L’artiste a été victime d’un accident de la circulation le samedi 04 juin 2016 sur l’autoroute du Nord. Debordo Leekunfa a été grièvement blessé et évacué au Chu de Cocody. Puis il y a été ‘’extrait’’ le lundi 06 juin pour la polyclinique des Deux Plateaux pour des soins intensifs. Une chaîne de solidarité s’est créée autour de lui notamment l’aide de Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité qui a pris tous ses frais médicaux en charge. Après quelques jours d’hospitalisation à la polyclinique des Deux Plateaux, l’artiste Deborbo s’est senti mieux. Il a récupéré tout doucement et re pris ses activités.
Femua 9 / Papa Wemba meurt sur scène à Abidjan
Jules Shungu Wembadio Péné Kikumba dit Papa Wemba est mort dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 avril 2016 sur la scène de la 9ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) et il a été élevé le mercredi 27 avril à titre posthume au grade de commandeur de l’ordre national par la Côte d’Ivoire. La 9ème édition du Femua a été endeuillée par la mort de Papa Wemba, le roi de la Rumba congolaise. L’artiste s’est écroulé sur la scène après quatre chansons et évacué d’urgence à la Pisam où sa mort a été confirmée. Selon A’Salfo, commissaire général du festival, le concert de Korhogo qui devrait clôturer le Femua 9 le dimanche 24 avril 2016 a été annulé, tant le coup a été dur.
Dernière parole de l’artiste à la presse
Or, à la veille de ce concert qui lui a été fatal, Papa Wemba était à la conférence de presse du vendredi 22 avril 2016 à l’hôtel du district d’Abidjan et il a fait la déclaration suivante : « Je suis très content d’être là à cette 9ème édition. Ce n’est pas la première fois que je viens à Abidjan. 9e Edition, c’est vraiment encourageant. Quand A’Salfo m’a appelé je n’ai pas hésité. Je dis en tout cas je serais là avec tout mon groupe. Ce que je sais faire, c’est la musique. S’il y a quelqu’un qui peut faire un FEMUA dans mon pays, peu importe, je serai heureux».
Sa dépouille transférée
le mercredi 27 avril 2016 dans son pays, après la levée de corps à Abidjan
Les autorités congolaises ont honoré la délégation ivoirienne conduite par le ministre Maurice Bandaman ayant accompagné la dépouille de Papa Wemba à Kinshasa le jeudi 28 avril 2016. Matata Ponyo, Premier ministre de la république du Congo et Banza Mukalay, son ministre de la Culture ont reçu le jeudi 28 avril 2016 la délégation ivoirienne qui a accompagné la dépouille de l’artiste Papa Wemba. La délégation ivoirienne composée de Bandaman Kouakou Maurice et Koné Mariatou respectivement ministre de la Culture et de la Francophonie et de ministre de la Solidarité et Cohésion sociale et indemnisation des victimes avait à ses côtés l`ambassadeur Jeanne G. représentant le ministère des Affaires étrangères et de Asalfo, commissaire général du FEMUA et de Manadja du groupe, Magic System. Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo recevant la délégation ivoirienne conduite par Maurice Bandaman, a réitéré la gratitude de l’Etat congolais à celui de la Côte d’Ivoire et au peuple ivoirien. Il a demandé à la délégation ivoirienne et singulièrement à A’Salfo et à Magic System de rester fort face à toutes les accusations fantaisistes dont il sont objet. Et d’ajouter que Papa Wemba s’est voulu ferme en mourant en Côte d’Ivoire pour cimenter les relations qui existent entre les deux pays. Le Premier ministre est revenu sur la vie de l’artiste pour dire que Papa Wemba est un ‘’self made man’’, car il est parvenu à ce niveau de célébrité et de réussite qu’au prix de ses propres efforts.
Papa Wemba est un exemple pour toute l’Afrique notamment pour les jeunes.
Le ministre Bandaman Maurice a informé le Premier ministre qu’une délégation ivoirienne sera présente pour les obsèques officielles de Papa Wemba. Il en a profité pour a remercier les autorités congolaises pour l’accueil chaleureux. Il a à nouveau présenté les condoléances de l’Etat ivoirien au Congo. Quant à A’Salfo, il a dit que c’est un honneur que Papa Wemba a fait à la Côte d’Ivoire en mourant sur une scène à Abidjan. Car c’était le souhait de l’artiste de mourir sur une scène et il a choisi celle du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).
Miss Awoulaba 2016/Ahoua Beugré Tatiana, nouvelle reine de la beauté africaine
L’implication de l’homme dans la pratique du planning familial’’, tel a été le thème de cette 9ème édition du concours Miss Awoulaba qui s’est tenu le samedi 13 août 2016 à la salle ‘’François Lougah-Ernesto Djédjé’’ du palais de la Culture d’Abidjan-Treichville. Après les trois passages en tenue boubou, complet-maxi et traditionnelle des 13 candidates, le jury présidé par Dr Hien Sié, professeur à l’université de Cocody, a déclaré Ahoua Beugré Tatiana vainqueur. Porteuse du brassard N° 10, la Miss Awoulaba 2016 a obtenu 186/300 points. Elle mesure 1,66 m et pèse 91 kg. Elle est âgée de 32 ans et mère de deux enfants. Célibataire, Awoulaba 2016 est commerçante et vient de la commune du Plateau. Sa première Saraman (Dauphine) est Feby Dellayah Landry qui a eu 170/300 points. Elle a une taille de 1,73 m pour 100 kg. Porteuse du brassard N° 4, la 1ère Saraman a 27 ans et mère de deux enfants. Célibataire, elle est aide-soignante. Elle vient de la région du Gbêkê. Sa deuxième Saraman(Dauphine) s’appelle Kouadio Aya Séraphine. Elle a obtenu 169/300 points. Elle fait 1,78 m et pèse 94 kg. Agée de 27 ans, cette Saraman portait le brassard N°13. Elle est célibataire et mère d’un enfant. Commerçante, elle est venue de la région du Poro. Deux allocutions ont précédé le concours. Mme Euphrasie Kouassi Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, représentant la Première Dame, Mme Dominique Ouattara a traduit toute la volonté de celle-ci à être aux côtés des femmes de Côte d’Ivoire et du comité d’organisation de Miss Awoulaba. En outre, elle a annoncé que la Première Dame offre un million à la Miss Awoulaba 2016, un million aux douze autres candidates et un million au comité d’organisation. Au nom de Mme Dominique Ouattara, le ministre a adressé toutes les félicitations de celle-ci aux candidates et les a encouragées de continuer d’être fières d’être africaines et de valoriser ses canons de beauté. Quant à Geneviève Dahon, présidente du comité Miss Awoulaba Côte d’Ivoire, elle a traduit toute sa reconnaissance à la Première Dame, à toutes les autorités et partenaires pour leurs aides. Elle a expliqué qu’Awoulaba est une femme épanouie qui participe au développement de son pays. Cependant, elle a révélé que ce concours a bénéficié cette année, d’une subvention du ministère de la Culture et de la Francophonie. C’est pourquoi, la présidente a demandé au district d’Abidjan d’inscrire le concours Miss Awoulaba dans son programme d’activités. Toute chose, selon elle, pourra apporter un plus au tourisme ivoirien. Elle a promis d’ouvrir le concours au pays de la Cedeao, l’année prochaine.
Audiovisuel/La Rti et ses télévisions-partenaires se sont lancées dans la coproduction
‘’ Stratégie de coproduction et partenariat de la Rti : France, Sénégal, Inde, Afrique du Sud’’, tel a été le thème d’une conférence co-animée par Ahmadou Bakayoko (Dg Rti), Racine Talla (Dg de Radiotélévision du Sénégal), Fabian Lojede (I Take d’Afrique du Sud) et Thomas Bourguignon (Pdg Kwai de France) à la salle de conférence de la Maison de la Télévision ivoirienne le mercredi 1er juin 2016. C’est Ahamdou Bakayoko, directeur général de la Rti qui a planté le décor en précisant que depuis deux ans son institution a scellé des partenariats avec ces médias pour apporter une valeur ajoutée à ses productions. En outre, il s’en est dit heureux parce que la Télévision ivoirienne est visible sur trois continents tels que l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, soit dans une cinquantaine de pays. Cependant, il a indiqué que la Rti est en collaboration avec ces médias pour coproduire des films de fiction adaptés aux réalités africaines et bientôt la part sera faite aux films de braquage. Toute chose qui, dit-il, va générer des emplois pour des jeunes. Et de préciser que maintenant la Rti travaille en collaboration avec tous les producteurs locaux sur les téléfilms comme ‘’Ma famille’’ et autres. En revanche, Ahmadou Bakayoko a fait savoir que l’audiovisuel est de l’immatériel mais avec beaucoup de valeurs ajoutées. Quant à Racine Talla, Directeur général de Radiotélévision du Sénégal, il dit apprécier ce partenariat qui arrache les Africains du joug colonial. C’est pour cela qu’il y aura dans ce partenariat, la mise en place des équipes mixtes de production afin de conquérir le marché international.
Fabian Lojede co-fondateur de ‘’I Take d’Afrique du Sud a promis de venir en Côte d’Ivoire pour un casting afin de déceler des talents en vue de tourner soit en Afrique sud ou au Nigeria. Quand Thomas Bourguignon, Pdg Kwai de France a affirmé que le partenariat est gagnant-gagnant et plein d’avantages tant pour la Rti que pour Kwai qui est une société de production française fondée depuis 2008.
Miss-Côte d’Ivoire 2016 / Memel Esther élue reine de beauté
La salle des Congrès de Sofitel hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody a été le samedi 04 juin 2016 le cadre de la finale du concours de beauté Miss-Côte d’Ivoire, la 20ème du genre sous le parrainage de Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire. C’est Memel Esther, porteuse du brassard N° 20 qui a été élue Miss-Côte d’Ivoire 2016. Telle est la décision rendue par le jury dirigé par Mme Bitty Marie après les trois passages des 26 filles sur le ‘’T’’. D’abord 14 candidates ont été éliminées après les deux passages en tenue traditionnelle et olympique (avec maillot une pièce). Les 12 ‘’ bien heureuses’’ ont continué le concours en tenue olympique de 2 pièces. Au terme de la compétition, Memel Esther a été celle qui a rencontré l’assentiment du jury qui détenait 75% des suffrages et le public 25%. Lequel s’est exprimé par SMS via son téléphone-portable. Memel Esther, la nouvelle Miss-Côte d’Ivoire avait déjà été proclamée Miss Yamoussoukro 2016 où elle a succédé à Andréa N’Guessan Kakou, (Miss sortante 2015) avant de venir affirmer toute sa classe en finale à Abidjan. La Miss-Côte d’Ivoire 2016 est haute de 1,77m. Elle est âgée de 20 ans. Miss Memel Esther est étudiante en 3ème Année BTS Commerce option Assurance à l’INPHB de Yamoussoukro. Sa première Dauphine est Bakayoko Abiba, porteuse du brassard N° 24. Celle-ci a été sacrée Miss de la région du Poro (Korhogo). Agée de 22ans, Abiba a une taille de 1, 77m. La deuxième Dauphine s’appelle Egue Marie-Loïc. Elle a porté le brassard N° 23. Elle est âgée de 20 ans et mesure 1,79m. Elle est étudiante en 2ème année de Sciences économiques. C’est à Aboisso qu’elle a été élue 1ère Dauphine. La troisième Dauphine est Diarrassouba Raïssa qui a porté le brassard N° 11. Elle mesure 1,76m et âgée de 20 ans. Elle est étudiante en 2ème Année de Droit. Elle a été élue 1ère Dauphine de la région du Haut-Sassandra(Daloa). La quatrième Dauphine est N’Dri Grace. Porteuse du brassard N°7, elle est âgée de 22 ans et mesure 1,73m. Elle a été sacrée Miss Iffou (Daoukro). Elle est étudiante en Master 1 de Communication-Marketing à Edec-Cocody. Avant le spectacle, deux allocutions ont été prononcées. Mme Euphrasie Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille, et la Protection de l’Enfant, représentant la Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara a dit tout l’engagement de celle-ci aux côtés de toutes les 26 candidates en compétition. Elle s’est félicitée que le thème ‘’Emploi-jeune face aux défis de l’émergence’’, de cette édition cadre avec la politique du gouvernement. C’est pourquoi, elle a encouragé toutes les femmes surtout les jeunes filles à travailler dur pour réussir même si elles se sentent belles. Quant à Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, il s’est réjoui qu’en 20 ans, le Comité Miss-Côte d’Ivoire(Comici) a su dresser haut le drapeau culturel ivoirien au plan international. Pour lui, ce concours Miss-Côte d’Ivoire est la célébration de la femme, de la beauté, donc, un label. En outre, il a exprimé toute sa satisfaction au comité d’organisation avec à sa tête, le président du Comici, Victor Yabopi qui ne cesse d’œuvrer depuis 20 ans à la promotion de la beauté en Côte d’Ivoire.
Mme Dominique Ouattara offre 10 millions de francs aux Miss
Cette somme est repartie de la manière suivante : 2 millions de francs pour la Miss, 1 million pour chacune des 4 Dauphines et les 4 millions restants aux 21 filles autres filles. Cette somme a été remise au Comici séance tenante. La Miss 2016 gagne un véhicule de type 4X4 de marque Ford d’une valeur de 18 millions de francs. Beaucoup d’autres lots ont été annoncés notamment ceux du ministère de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi-jeune et du Service civique, du sponsor officiel MTN et autres.
M.Ouattara