La plateforme des fonctionnaires de Côte d’Ivoire a décidé jeudi de maintenir sa grève prévue de lundi à vendredi accusant le gouvernement de n’avoir pas proposé de "solutions concrètes" à ses préoccupations.
"Il n’y a pas d’autres alternatives. Nous sommes tous d’accord pour le maintien du mot d’ordre", a déclaré le président de la plateforme, Théodore Zadi, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire.
Il a toutefois précisé que le service minimum sera assuré dans certains secteurs notamment ceux de la santé, des impôts et des douanes.
Cette décision intervient après que les délégués syndicaux ont unanimement appelé à la grève.
Mardi, le ministre de la Fonction publique Pascal Abinan avait invité les syndicats du secteur public à "surseoir à la grève" et attendre les résolutions d’un forum annoncé en février pour débattre de leurs revendications.
La plateforme a estimé que depuis le dépôt de son préavis de grève, "le gouvernement n’a pas trouvé de solution à ses préoccupations", ajoutant que le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara l’a "totalement ignoré", lors de son discours de fin d’année.
Le 08 novembre 2016, la plateforme avait initié une grève de 72 heures pour réclamer entre autres le paiement de stock d’arriérés et la modification de l’ordonnance de 2012 sur les pensions de retraite.
Cette réforme fait passer l'âge de la retraite de 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les grades les plus élevés, les cotisations passent de 6 à 8,33% du salaire et les pensions réduites de 30 à 50%.
LKO
"Il n’y a pas d’autres alternatives. Nous sommes tous d’accord pour le maintien du mot d’ordre", a déclaré le président de la plateforme, Théodore Zadi, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire.
Il a toutefois précisé que le service minimum sera assuré dans certains secteurs notamment ceux de la santé, des impôts et des douanes.
Cette décision intervient après que les délégués syndicaux ont unanimement appelé à la grève.
Mardi, le ministre de la Fonction publique Pascal Abinan avait invité les syndicats du secteur public à "surseoir à la grève" et attendre les résolutions d’un forum annoncé en février pour débattre de leurs revendications.
La plateforme a estimé que depuis le dépôt de son préavis de grève, "le gouvernement n’a pas trouvé de solution à ses préoccupations", ajoutant que le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara l’a "totalement ignoré", lors de son discours de fin d’année.
Le 08 novembre 2016, la plateforme avait initié une grève de 72 heures pour réclamer entre autres le paiement de stock d’arriérés et la modification de l’ordonnance de 2012 sur les pensions de retraite.
Cette réforme fait passer l'âge de la retraite de 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les grades les plus élevés, les cotisations passent de 6 à 8,33% du salaire et les pensions réduites de 30 à 50%.
LKO