La 25ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se tiendra du 25 février au 4 mars 2017 à Ouagadougou a été lancée jeudi soir à Abidjan en présence du ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie et de son homologue Burkinabè Tahirou Barry , a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
[Img : La 25è édition du FESPACO lancée en terre ivoirienne]
Un décor de tournage de film. Sur place des acteurs et non des moindres parmi lesquels les ministres en charge de la culture du Burkina Faso, initiateur du festival et de la Côte d’Ivoire, le pays invité d’honneur de cette édition. Tel se présentait le décor de cette cérémonie de lancement qui s’est déroulée en plusieurs séquences, dans la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture d’Abidjan Treichville, une commune au Sud d’Abidjan.
A cette occasion, le ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a indiqué que son pays en sa qualité d’invité d’honneur, « pourra montrer la richesse et la diversité de son patrimoine culturel en présentant les films, les longs métrages, les courts métrages, les documentaires ».
''Le cinéma impose une formation rigoureuse et de qualité à quiconque qui voulait se définir comme acteur de la chaîne de production du cinéma'', a lancé M. Bandaman devant un public composé de nombreux professionnels et d’étudiants justifiant la pertinence du thème de ce rendez du cinéma africain «formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel».
« Nous invitons nos artistes, nos comédiens, nos réalisateurs à la qualité. La Côte d’Ivoire s’est toujours inscrite dans la qualité », a ajouté l’écrivain-ministre, citant quelques grands noms du cinéma ivoirien dont Roger Gnoan M'Bala, Timité Bassory, Fadika Kramo.
Il a également exprimé toute sa satisfaction et « sa fierté aux cinéastes, comédiens, réalisateurs, producteurs ivoiriens qui avec des moyens modestes donnent le meilleur d’eux-mêmes pour offrir à la Côte d’Ivoire et au monde, des films de qualité qui font la fierté de notre pays ».
Son homologue Burkinabè, Tahirou Barry a quant à lui, rassuré que son pays se prépare à accueillir fraternellement tous les participants.
Pour le ministre de la Culture, des arts et du tourisme du pays des Hommes intègres, le statut de la Côte d’Ivoire va « favoriser un échange d’expériences. Pour lui, le cinéma ivoirien a fortement marqué l’histoire du FESPACO.
Au cours de ce festival, placé « sous le sceau du renforcement du professionnalisme pour célébrer le cinéma africain », annonce le ministre Barry, la méga star ivoirienne, Alpha Blondy, présente à ce lancement, se produira à la cérémonie d’ouverture.
Les deux ministres ont précisé que ce lancement à Abidjan et le statut de la Côte d’Ivoire rentrent dans le cadre de l’application du volet culturel du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) qui lie les deux voisins de l’Afrique de l’ouest.
Le délégué général du Festival, Ardiouma Soma, a présenté à son tour une liste de 20 films représentants 15 pays qui seront en compétition au cours de ce rendez cinématographique dans la catégorie « fiction long métrage ».
Dans cette sélection, figurent 2 films ivoiriens à savoir « Innoncent malgré tout » de Kouamé Jean De Dieu/Kouamé Mathurin Samuel et « l’Interprète » d’Olivier Meliehie Koné.
Crée en 1969, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou-Burkina Faso (FESPACO) est un des plus grands festivals de cinéma africain. Il se déroule tous les deux ans .Depuis sa création, deux Ivoiriens ont remporté le Grand prix (Étalon de Yennenga). Il s’agit de '' Djeli'' de Fadika Kramo-Lanciné (1981) et « Au nom du Christ » de Roger Gnoan M'Bala (1993).
Compétition officielle : Fiction Long métrage
– « A mile in my shoes » de Saïd Khallaf (Maroc)
– « Aisha » de Chande Omar (Tanzanie)
– « A la recherche du pouvoir perdu » de Mohammed Ahed Bensouda (Maroc)
– « Félicité » de Alain Formose Gomis (Sénégal)
– « Fre » de Kinfe Banbu (Ethiopie)
– « Frontières » de Appolline Woye Traoré (Burkina Faso)
– « Innocent malgré tout » de de Kouamé Jean De Dieu Konan/ Kouamé Mathurin Samuel Codjovi (Côte d’Ivoire)
– « L’interprète » de Olivier Meliche Koné (Côte d’Ivoire)
– « L’orage africain – Un continent sous influence » de Sylvestre Amoussou (Bénin)
– « La forêt du Niolo » de Adama Roamba (Burkina Faso)
– « Le gang des Antillais » de Jean Claude Barny (Guadeloupe)
– « Le puits » de Lotfi Bouchouchi (Algérie)
– « Les Tourments » de Sidali Fettar (Algérie)
– « Life point » de Brice Achille (Cameroun)
– « Lilia, une fille tunisienne » de Mohamed Zran (Tunisie)
– « Praising the Lord plus one » de Kwaw Paintsil Ansah (Ghana)
– « The lucky specials » de Rea Rangaka (Afrique du Sud)
Thom » de Tahirou Tasséré Ouédraogo (Burkina Faso)
– « Wulu » de Daouda Coulibaly (Mali)
– « Zin’naariya ! » de Rahmatou Kéïta (Niger )
SY/hs/ls/APA
[Img : La 25è édition du FESPACO lancée en terre ivoirienne]
Un décor de tournage de film. Sur place des acteurs et non des moindres parmi lesquels les ministres en charge de la culture du Burkina Faso, initiateur du festival et de la Côte d’Ivoire, le pays invité d’honneur de cette édition. Tel se présentait le décor de cette cérémonie de lancement qui s’est déroulée en plusieurs séquences, dans la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture d’Abidjan Treichville, une commune au Sud d’Abidjan.
A cette occasion, le ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a indiqué que son pays en sa qualité d’invité d’honneur, « pourra montrer la richesse et la diversité de son patrimoine culturel en présentant les films, les longs métrages, les courts métrages, les documentaires ».
''Le cinéma impose une formation rigoureuse et de qualité à quiconque qui voulait se définir comme acteur de la chaîne de production du cinéma'', a lancé M. Bandaman devant un public composé de nombreux professionnels et d’étudiants justifiant la pertinence du thème de ce rendez du cinéma africain «formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel».
« Nous invitons nos artistes, nos comédiens, nos réalisateurs à la qualité. La Côte d’Ivoire s’est toujours inscrite dans la qualité », a ajouté l’écrivain-ministre, citant quelques grands noms du cinéma ivoirien dont Roger Gnoan M'Bala, Timité Bassory, Fadika Kramo.
Il a également exprimé toute sa satisfaction et « sa fierté aux cinéastes, comédiens, réalisateurs, producteurs ivoiriens qui avec des moyens modestes donnent le meilleur d’eux-mêmes pour offrir à la Côte d’Ivoire et au monde, des films de qualité qui font la fierté de notre pays ».
Son homologue Burkinabè, Tahirou Barry a quant à lui, rassuré que son pays se prépare à accueillir fraternellement tous les participants.
Pour le ministre de la Culture, des arts et du tourisme du pays des Hommes intègres, le statut de la Côte d’Ivoire va « favoriser un échange d’expériences. Pour lui, le cinéma ivoirien a fortement marqué l’histoire du FESPACO.
Au cours de ce festival, placé « sous le sceau du renforcement du professionnalisme pour célébrer le cinéma africain », annonce le ministre Barry, la méga star ivoirienne, Alpha Blondy, présente à ce lancement, se produira à la cérémonie d’ouverture.
Les deux ministres ont précisé que ce lancement à Abidjan et le statut de la Côte d’Ivoire rentrent dans le cadre de l’application du volet culturel du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) qui lie les deux voisins de l’Afrique de l’ouest.
Le délégué général du Festival, Ardiouma Soma, a présenté à son tour une liste de 20 films représentants 15 pays qui seront en compétition au cours de ce rendez cinématographique dans la catégorie « fiction long métrage ».
Dans cette sélection, figurent 2 films ivoiriens à savoir « Innoncent malgré tout » de Kouamé Jean De Dieu/Kouamé Mathurin Samuel et « l’Interprète » d’Olivier Meliehie Koné.
Crée en 1969, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou-Burkina Faso (FESPACO) est un des plus grands festivals de cinéma africain. Il se déroule tous les deux ans .Depuis sa création, deux Ivoiriens ont remporté le Grand prix (Étalon de Yennenga). Il s’agit de '' Djeli'' de Fadika Kramo-Lanciné (1981) et « Au nom du Christ » de Roger Gnoan M'Bala (1993).
Compétition officielle : Fiction Long métrage
– « A mile in my shoes » de Saïd Khallaf (Maroc)
– « Aisha » de Chande Omar (Tanzanie)
– « A la recherche du pouvoir perdu » de Mohammed Ahed Bensouda (Maroc)
– « Félicité » de Alain Formose Gomis (Sénégal)
– « Fre » de Kinfe Banbu (Ethiopie)
– « Frontières » de Appolline Woye Traoré (Burkina Faso)
– « Innocent malgré tout » de de Kouamé Jean De Dieu Konan/ Kouamé Mathurin Samuel Codjovi (Côte d’Ivoire)
– « L’interprète » de Olivier Meliche Koné (Côte d’Ivoire)
– « L’orage africain – Un continent sous influence » de Sylvestre Amoussou (Bénin)
– « La forêt du Niolo » de Adama Roamba (Burkina Faso)
– « Le gang des Antillais » de Jean Claude Barny (Guadeloupe)
– « Le puits » de Lotfi Bouchouchi (Algérie)
– « Les Tourments » de Sidali Fettar (Algérie)
– « Life point » de Brice Achille (Cameroun)
– « Lilia, une fille tunisienne » de Mohamed Zran (Tunisie)
– « Praising the Lord plus one » de Kwaw Paintsil Ansah (Ghana)
– « The lucky specials » de Rea Rangaka (Afrique du Sud)
Thom » de Tahirou Tasséré Ouédraogo (Burkina Faso)
– « Wulu » de Daouda Coulibaly (Mali)
– « Zin’naariya ! » de Rahmatou Kéïta (Niger )
SY/hs/ls/APA