Yamoussoukro - La grève générale de cinq jours lancée par l’Intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI) pour protester contre la nouvelle réforme de retraite, est largement suivie à Yamoussoukro.
L’école reste le secteur le plus touché avec "une absence totale" des enseignants dans les classes, a constaté l’AIP lundi sur place. Au secondaire, seuls les élèves étaient visibles dans la cour du lycée scientifique et du lycée mixte. Au lycée Mamie Adjoua, "il y eu très tôt quelques enseignants qui sont, toute de suite, repartis", a confié à l’AIP une des secrétaires de l’établissement.
Aux groupes scolaires N’Gokro, Dioulabougou, Zinzibo et Zaher, les classes restent hermétiquement fermées sans aucune présence humaine. Cette situation a soulevé la colère des élèves de l’école publique qui ont décidé de déloger leurs camarades des écoles privées. "Nous ne voulons pas être les seuls perdants et vivre une année blanche", s’est justifié l’élève B. Kouassi parmi les meneurs.
Au centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro, un service minimum est garanti. Au niveau des directions régionales, il n’y a pas de perturbation, presque tous les services fonctionnent normalement.
La plateforme syndicale des fonctionnaires est composée d’une cinquantaine d’organisations professionnelles du secteur public a déclenché un mouvement de grève de cinq jours, du 09 au 13 janvier, pour demander le retrait de l’ordonnance 2012-303 du 4 avril 2012 portant réforme des pensions de retraites gérées par la Caisse générale de retraite des agents de l’État (CGRAE) qui réduit, selon eux, de 30% à 50% selon le grade, la pension de retraite du fonctionnaire.
Les syndicats des agents et fonctionnaires de l’État réclament également le paiement des arriérés dûs aux effets financiers des mesures de revalorisation datant de 2009. L’intégration des agents journaliers du secteur public à la Fonction publique.
(AIP)
nam/kp
L’école reste le secteur le plus touché avec "une absence totale" des enseignants dans les classes, a constaté l’AIP lundi sur place. Au secondaire, seuls les élèves étaient visibles dans la cour du lycée scientifique et du lycée mixte. Au lycée Mamie Adjoua, "il y eu très tôt quelques enseignants qui sont, toute de suite, repartis", a confié à l’AIP une des secrétaires de l’établissement.
Aux groupes scolaires N’Gokro, Dioulabougou, Zinzibo et Zaher, les classes restent hermétiquement fermées sans aucune présence humaine. Cette situation a soulevé la colère des élèves de l’école publique qui ont décidé de déloger leurs camarades des écoles privées. "Nous ne voulons pas être les seuls perdants et vivre une année blanche", s’est justifié l’élève B. Kouassi parmi les meneurs.
Au centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro, un service minimum est garanti. Au niveau des directions régionales, il n’y a pas de perturbation, presque tous les services fonctionnent normalement.
La plateforme syndicale des fonctionnaires est composée d’une cinquantaine d’organisations professionnelles du secteur public a déclenché un mouvement de grève de cinq jours, du 09 au 13 janvier, pour demander le retrait de l’ordonnance 2012-303 du 4 avril 2012 portant réforme des pensions de retraites gérées par la Caisse générale de retraite des agents de l’État (CGRAE) qui réduit, selon eux, de 30% à 50% selon le grade, la pension de retraite du fonctionnaire.
Les syndicats des agents et fonctionnaires de l’État réclament également le paiement des arriérés dûs aux effets financiers des mesures de revalorisation datant de 2009. L’intégration des agents journaliers du secteur public à la Fonction publique.
(AIP)
nam/kp
