C’est le débrayage total dans les écoles, lycées et collèges de la région du Sud Comoé qui comprend les départements de Grand-Bassam, Adiaké, Aboisso et Tiapoum. Tous les établissements primaires et secondaires ont fermé après avoir fonctionné juste une heure. Aux environs de 8 h, ils ont tous commencé à se vider. Les écoliers et les élèves sont rentrés chez eux. « On nous a dit de rentrer à la maison et de revenir lundi prochain, » nous a lancé un élève du collège moderne d’Aboisso. Des sources jointes dans les différentes localités de la région ont confirmé la paralysie totale dans les établissements scolaires. Au niveau de la Santé, c’est presque pareil dans les centres de santé. Au Centre hospitalier régional (CHR) d’Aboisso, seuls des infirmiers, sages-femmes et laborantins étaient à leur poste à notre passage. « Les infirmiers sont à leur poste. En ce qui concerne les médecins, nous assurons le service minimum, notamment les urgences médicales. Les consultations de routine sont suspendues pour cause de grève, » confie un médecin, sous le couvert de l’anonymat.
A en croire des infirmiers et sages-femmes approchés, la situation est un peu confuse à leur niveau, d’autant plus qu’ils ont plusieurs syndicats. « Il y a des syndicats qui sont signataires du mot d’ordre de grève et d’autres ne le sont pas. Certains collègues sont à leur poste, tandis que d’autres sont absents, » explique une infirmière, qui a requis l’anonymat. Selon des sources jointes sur place à Adiaké, la situation est pareille à l’hôpital général où les médecins observeraient le mot d’ordre de grève. A la préfecture et à la sous-préfecture, des agents sont également en grève. Dans la région du Sud Comoé, seules les régies financières fonctionnent normalement. D’autres services comme les Eaux et Forêts, les Douanes fonctionnent au ralenti.
Notons que la déclaration télévisée lue, dimanche, par le chef de cabinet du ministère de l’Education nationale, Kouyaté Abdoulaye a irrité des enseignants du Rdr, le parti au pouvoir. Ceux-ci, notamment à Alépé, se sont aussitôt mis en grève, pour affirment-ils, « dire à Kouyaté que cette lutte n’est pas politique et que lui, est député et chef de cabinet, donc rassasié. » Au nom des enseignants du Rdr, en effet, Kouyaté Abdoulaye, président national du RER et du REHDP, député de Lakota, a lu une motion d’appel à briser la grève de cinq jours lancée par la plateforme et l’intersyndicale, qu’il qualifie de «politique et destinée à déstabiliser le pouvoir. »
Sam K.D
A en croire des infirmiers et sages-femmes approchés, la situation est un peu confuse à leur niveau, d’autant plus qu’ils ont plusieurs syndicats. « Il y a des syndicats qui sont signataires du mot d’ordre de grève et d’autres ne le sont pas. Certains collègues sont à leur poste, tandis que d’autres sont absents, » explique une infirmière, qui a requis l’anonymat. Selon des sources jointes sur place à Adiaké, la situation est pareille à l’hôpital général où les médecins observeraient le mot d’ordre de grève. A la préfecture et à la sous-préfecture, des agents sont également en grève. Dans la région du Sud Comoé, seules les régies financières fonctionnent normalement. D’autres services comme les Eaux et Forêts, les Douanes fonctionnent au ralenti.
Notons que la déclaration télévisée lue, dimanche, par le chef de cabinet du ministère de l’Education nationale, Kouyaté Abdoulaye a irrité des enseignants du Rdr, le parti au pouvoir. Ceux-ci, notamment à Alépé, se sont aussitôt mis en grève, pour affirment-ils, « dire à Kouyaté que cette lutte n’est pas politique et que lui, est député et chef de cabinet, donc rassasié. » Au nom des enseignants du Rdr, en effet, Kouyaté Abdoulaye, président national du RER et du REHDP, député de Lakota, a lu une motion d’appel à briser la grève de cinq jours lancée par la plateforme et l’intersyndicale, qu’il qualifie de «politique et destinée à déstabiliser le pouvoir. »
Sam K.D