Dimbokro - Des feux de brousse ont dévasté 401 hectares d'exploitations agricoles dans le département de Dimbokro, l'année dernière, révèle le directeur départemental des Eaux et Forêts, qui a en même temps relevé qu'aucun dégât collatéral au niveau humain n'a également été enregistré sur la période.
Lors d’un entretien, jeudi, celui-ci a indiqué que ces dégâts ont été enregistrés, uniquement au premier trimestre 2016, et ont porté notamment sur les exploitations de café, cacao, de cajou, hévéa, palmier à huile et teck. « Les dégâts sont énormes, mais il n’y a pas eu de perte en vie humaine, que la campagne de sensibilisation rudement engagée a permis de juguler le phénomène, et que les deux autres trimestres de l’année 2016 ont été plus calmes, s'est réjoui le colonel Jacques Kouakou Konan.
Celui-ci a promis relancer incessamment la campagne de sensibilisation à l'endroit des populations et des comités villageois afin de redoubler de vigilance. A l'initiative de la Direction départementale des Eaux et Forêts, 19 comités de protection des forêts et de lutte contre les feux de brousse ont été installés dans le département. Ceux-ci sont constamment engagés à redoubler de vigilance face à la prégnance du phénomène, notamment en période de sécheresse et de début d’harmattan.
D'après des données statistiques fournies sur le phénomène, entre 150 et 200.000 hectares de forêts disparaissent, chaque année, dans le pays, occasionnant de graves pertes économiques, avec pour corollaires l'assèchement des cours d'eau et le réchauffement climatique. D'une couverture de près de 16 millions d'hectares à l'indépendance, le massif forestier ivoirien est estimé, aujourd'hui, à moins de cinq millions d'hectares.
Sous les effets de l'agriculture itinérante et des tronçonneuses d'exploitants peu scrupuleux ou autres producteurs de charbon de bois, la Côte d'Ivoire est à la croisée des chemins, en dépit de l'action de la Sodefor, la société d'Etat ayant missions d'assurer le développement des forêts, la préservation, la restauration et le reboisement.
ik/nf
Lors d’un entretien, jeudi, celui-ci a indiqué que ces dégâts ont été enregistrés, uniquement au premier trimestre 2016, et ont porté notamment sur les exploitations de café, cacao, de cajou, hévéa, palmier à huile et teck. « Les dégâts sont énormes, mais il n’y a pas eu de perte en vie humaine, que la campagne de sensibilisation rudement engagée a permis de juguler le phénomène, et que les deux autres trimestres de l’année 2016 ont été plus calmes, s'est réjoui le colonel Jacques Kouakou Konan.
Celui-ci a promis relancer incessamment la campagne de sensibilisation à l'endroit des populations et des comités villageois afin de redoubler de vigilance. A l'initiative de la Direction départementale des Eaux et Forêts, 19 comités de protection des forêts et de lutte contre les feux de brousse ont été installés dans le département. Ceux-ci sont constamment engagés à redoubler de vigilance face à la prégnance du phénomène, notamment en période de sécheresse et de début d’harmattan.
D'après des données statistiques fournies sur le phénomène, entre 150 et 200.000 hectares de forêts disparaissent, chaque année, dans le pays, occasionnant de graves pertes économiques, avec pour corollaires l'assèchement des cours d'eau et le réchauffement climatique. D'une couverture de près de 16 millions d'hectares à l'indépendance, le massif forestier ivoirien est estimé, aujourd'hui, à moins de cinq millions d'hectares.
Sous les effets de l'agriculture itinérante et des tronçonneuses d'exploitants peu scrupuleux ou autres producteurs de charbon de bois, la Côte d'Ivoire est à la croisée des chemins, en dépit de l'action de la Sodefor, la société d'Etat ayant missions d'assurer le développement des forêts, la préservation, la restauration et le reboisement.
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