Abidjan - Plus de trois ans après l’assassinat des deux journalistes de Radio France Internationale (RFI) au Mali, Reporters sans frontières (RSF), avec l’association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon et la Société des journalistes de RFI, lance une opération coup de poing devant le Palais de justice à Paris, pour demander que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
Ces organisations se sont rassemblées vendredi à 9 H devant le Palais de justice de Paris pour demander la vérité sur l’assassinat des deux journalistes de RFI le 2 novembre 2013 à Kidal, au Mali, rapporte un communiqué de RSF transmis à l’AIP.
Devant les caméras de la presse venue couvrir l’événement, plus d’une vingtaine de personnes étaient présentes sur le parvis du Palais de justice de Paris, pour exhorter les autorités françaises et maliennes à faire avancer le dossier.
L’enquête sur l’assassinat des deux journalistes de RFI peine en effet à avancer, entravée par une coopération judiciaire restreinte entre Paris et Bamako. Du côté français, de nombreux documents ont été classés ”secret défense” et sont donc de fait inexploitables par la justice. Du côté malien, la situation sécuritaire dans le nord du pays n’a pas pu permettre à ce jour de visiter les lieux du crime. A aujourd’hui, aucun témoin n’a été entendu dans cet affaire.
“Cette inertie est inacceptable. Nous demandons des réponses et plus de transparence dans le traitement de cette enquête. Il y a des personnes qui ont des informations. Il faut qu’elles puissent être entendues par la justice et qu’on apprenne enfin la vérité” , déclare Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières.
Reporters sans frontières s’est portée partie civile dans cette affaire. L’organisation de défense de la liberté de l’information compte ainsi jouer un rôle actif en soutien à l’Association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
Le Mali occupe la 122ème place sur 180 pays dans le Classement mondial 2016 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières et la France la 45ème.
cmas
Ces organisations se sont rassemblées vendredi à 9 H devant le Palais de justice de Paris pour demander la vérité sur l’assassinat des deux journalistes de RFI le 2 novembre 2013 à Kidal, au Mali, rapporte un communiqué de RSF transmis à l’AIP.
Devant les caméras de la presse venue couvrir l’événement, plus d’une vingtaine de personnes étaient présentes sur le parvis du Palais de justice de Paris, pour exhorter les autorités françaises et maliennes à faire avancer le dossier.
L’enquête sur l’assassinat des deux journalistes de RFI peine en effet à avancer, entravée par une coopération judiciaire restreinte entre Paris et Bamako. Du côté français, de nombreux documents ont été classés ”secret défense” et sont donc de fait inexploitables par la justice. Du côté malien, la situation sécuritaire dans le nord du pays n’a pas pu permettre à ce jour de visiter les lieux du crime. A aujourd’hui, aucun témoin n’a été entendu dans cet affaire.
“Cette inertie est inacceptable. Nous demandons des réponses et plus de transparence dans le traitement de cette enquête. Il y a des personnes qui ont des informations. Il faut qu’elles puissent être entendues par la justice et qu’on apprenne enfin la vérité” , déclare Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières.
Reporters sans frontières s’est portée partie civile dans cette affaire. L’organisation de défense de la liberté de l’information compte ainsi jouer un rôle actif en soutien à l’Association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
Le Mali occupe la 122ème place sur 180 pays dans le Classement mondial 2016 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières et la France la 45ème.
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