Les fonctionnaires et agents de l’Etat regroupés au sein de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public, ont entamé, lundi, un arrêt de travail de ‘’5 jours renouvelables’’, sur toute l’étendue du territoire national, a constaté APA sur place.
Le mouvement qui est largement suivi dans les secteurs de l’éducation et de la santé, vise, le ‘’retrait de la réforme des retraites’’ dans le pays qui a fait chuter ‘’les pensions de 30 à 50%’’, le paiement ‘’effectif et intégral du stock des arriérés dus aux effets financiers des mesures de revalorisation salariale depuis 2009’’ ainsi que ‘’l’intégration des agents journaliers du secteur public à la Fonction publique et l’arrêt des violations des libertés syndicales en Côte d’Ivoire’’.
Des revendications qui avaient amené les fonctionnaires ivoiriens à débrayer, une première foi du 8 au 10 novembre 2016 et un second arrêt de travail de 5 jours (9 au 13 janvier 2017) avait paralysé l’administration ivoirienne.
Après donc ces grèves ‘’d’avertissement’’, selon le président de la Plateforme nationale, Théodore Gnagna Zadi, les fonctionnaires et agents de l’Etat remettent le couvert, depuis lundi matin. A Abidjan, dans la majorité des établissements scolaires publics, les enseignés attendent, désespérément, les enseignants.
Bouaké, la deuxième ville du pays n’est pas en marge de ce mouvement. Dans la capitale de la Région du Gbèkè, les élèves ont manifesté, ce lundi matin, pour ‘’réclamer les enseignants’’. ‘’Nous voulons aller aux cours, enseignants revenez, on veut aller à l’école…’’, ont-ils scandé en se dirigeant vers le centre-ville.
Dans le secteur de la santé, des ‘’patientes se sont vues refoulées au Centre hospitalier universitaire de Bouaké’’ où médecins et infirmiers ont déposé blouse et bistouris, observant ainsi le mot d’ordre de la Plateforme à l’instar de leurs collègues d’Abidjan et des autres villes du pays.
Des manifestations similaires sont signalées dans plsuieurs communes d’Abidjan (Cocody, Koumassi, Marcory, Adjamé, Yopougon...) et à l’intérieur du pays (Toumodi, Ferkéssédougou, Yamoussoukro...).
Dans l’administration générale, le mouvement est, cependant, timidement, suivi. ‘’ C’est le premier jour. Nous sommes partis pour 5 jours. Vous verrez’’, a confié un responsable syndical qui a requis l’anonymat.
CK-HS/ls/APA
Le mouvement qui est largement suivi dans les secteurs de l’éducation et de la santé, vise, le ‘’retrait de la réforme des retraites’’ dans le pays qui a fait chuter ‘’les pensions de 30 à 50%’’, le paiement ‘’effectif et intégral du stock des arriérés dus aux effets financiers des mesures de revalorisation salariale depuis 2009’’ ainsi que ‘’l’intégration des agents journaliers du secteur public à la Fonction publique et l’arrêt des violations des libertés syndicales en Côte d’Ivoire’’.
Des revendications qui avaient amené les fonctionnaires ivoiriens à débrayer, une première foi du 8 au 10 novembre 2016 et un second arrêt de travail de 5 jours (9 au 13 janvier 2017) avait paralysé l’administration ivoirienne.
Après donc ces grèves ‘’d’avertissement’’, selon le président de la Plateforme nationale, Théodore Gnagna Zadi, les fonctionnaires et agents de l’Etat remettent le couvert, depuis lundi matin. A Abidjan, dans la majorité des établissements scolaires publics, les enseignés attendent, désespérément, les enseignants.
Bouaké, la deuxième ville du pays n’est pas en marge de ce mouvement. Dans la capitale de la Région du Gbèkè, les élèves ont manifesté, ce lundi matin, pour ‘’réclamer les enseignants’’. ‘’Nous voulons aller aux cours, enseignants revenez, on veut aller à l’école…’’, ont-ils scandé en se dirigeant vers le centre-ville.
Dans le secteur de la santé, des ‘’patientes se sont vues refoulées au Centre hospitalier universitaire de Bouaké’’ où médecins et infirmiers ont déposé blouse et bistouris, observant ainsi le mot d’ordre de la Plateforme à l’instar de leurs collègues d’Abidjan et des autres villes du pays.
Des manifestations similaires sont signalées dans plsuieurs communes d’Abidjan (Cocody, Koumassi, Marcory, Adjamé, Yopougon...) et à l’intérieur du pays (Toumodi, Ferkéssédougou, Yamoussoukro...).
Dans l’administration générale, le mouvement est, cependant, timidement, suivi. ‘’ C’est le premier jour. Nous sommes partis pour 5 jours. Vous verrez’’, a confié un responsable syndical qui a requis l’anonymat.
CK-HS/ls/APA