Dimbokro - Le spécialiste des maladies endémiques de la direction départementale de la Santé (DDS), Ehoulan Apo Guillaume, estime à 30%, le taux de contamination à la bilharziose ou schistosomiase au sein de la population de Dimbokro, notamment chez les enfants fréquentant l’école.
"Je peux dire que le taux de contamination est de 30% surtout chez les enfants en âge scolaire. Il se traduit par du sang dans les urines et les selles, la somnolence, la nausée, des douleurs abdominales et même des diarrhées", a expliqué Ehoulan Apo Guillaume comme symptômes de la maladie lors d’une interview accordée à l’AIP, vendredi.
Il a souligné que presque toutes les localités de Dimbokro sont "de gros réservoirs" de la maladie, notamment les quartiers Broukro, Boribana et Dioulakro et le village d’Ebimolossou.
Pour Ehoulan Apo, cette ampleur de la bilharziose dans la région est liée à la présence du fleuve N’zi. "Les enfants sont toujours en train de jouer dans la rivière où ils se contaminent, car lorsque ceux qui sont malades y urinent, ils libèrent les œufs. Ce qui fait que le cycle de la maladie se perpétue", a dit le spécialiste, invitant les populations à l’éducation sanitaire, au traitement et à l’observance d’une hygiène de vie.
M. Ehoulan a relevé l’impact psycho-social et économique, en indiquant que la bilharziose entraîne l’absentéisme scolaire, la baisse du rendement scolaire, le retard de développement de la taille et du poids, le développement psychomoteur et l’appauvrissement des familles, en raison du coût du traitement "trop lourd".
Cette maladie tropicale est causée par un vers qui fait courir des risques à une population, de 5 à 14 ans, estimée à 5.632.236 personnes en Côte d’Ivoire.
(AIP)
ik/kp
"Je peux dire que le taux de contamination est de 30% surtout chez les enfants en âge scolaire. Il se traduit par du sang dans les urines et les selles, la somnolence, la nausée, des douleurs abdominales et même des diarrhées", a expliqué Ehoulan Apo Guillaume comme symptômes de la maladie lors d’une interview accordée à l’AIP, vendredi.
Il a souligné que presque toutes les localités de Dimbokro sont "de gros réservoirs" de la maladie, notamment les quartiers Broukro, Boribana et Dioulakro et le village d’Ebimolossou.
Pour Ehoulan Apo, cette ampleur de la bilharziose dans la région est liée à la présence du fleuve N’zi. "Les enfants sont toujours en train de jouer dans la rivière où ils se contaminent, car lorsque ceux qui sont malades y urinent, ils libèrent les œufs. Ce qui fait que le cycle de la maladie se perpétue", a dit le spécialiste, invitant les populations à l’éducation sanitaire, au traitement et à l’observance d’une hygiène de vie.
M. Ehoulan a relevé l’impact psycho-social et économique, en indiquant que la bilharziose entraîne l’absentéisme scolaire, la baisse du rendement scolaire, le retard de développement de la taille et du poids, le développement psychomoteur et l’appauvrissement des familles, en raison du coût du traitement "trop lourd".
Cette maladie tropicale est causée par un vers qui fait courir des risques à une population, de 5 à 14 ans, estimée à 5.632.236 personnes en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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