Divo – Loin des traditionnels vœux de nouvel an formulé avec sincérité ou pas par tous à l’endroit de tous, certaines personnes profitent des premiers instants de l’année nouvelle pour faire le bilan de leurs 12 derniers mois.
Il en est de même pour les associations, sociétés ou entités territoriales. La ville de Divo n’échappe pas à la règle et peut donc s’offrir l’opportunité de regarder dans le rétroviseur pour voir ce qu’a été 2016 pour elle.
A l’épreuve de cet exercice, événements douloureux et joyeux s’entremêlent pour composer ensemble l’histoire récente de la capitale régionale du Lôh-Djiboua.
Sans les prendre dans l’ordre chronologique, l’on peut commencer par la mémorable investiture du chef des chefs comme représentant régional à la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, Tegbo Aliko.
Rassemblement grandiose, le 30 juillet, au stade municipal de Divo en présence de trois ministres de la République. Le chef de la diplomatie ivoirienne d'alors, Mabri Toikeusse, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, et celui chargé de la défense, Alain Richard Donwahi. A la faveur de cette manifestation, le ministre d'Etat Hamed Bakayoko avait lancé un appel à l’ensemble des jeunes ivoiriens.
« Nous avons constaté qu’il y a trop de violence dans les expressions des jeunes. La violence ne résout rien. Soyez sages. Nous ne voulons plus voir ce qui s’est passé à Yamoussoukro, à Daloa et à Bouaké. Cala ne sert à rien de casser, il faut aller au dialogue. Arrêtez de casser. Tous ceux qui s'adonneront à de tels actes, seront sanctionnés », avait-il dit.
2016, c’est aussi la dixième édition du Djaka festival. Rendez-vous culturel par excellence le Djaka a pour objectif principal de mettre en valeur les potentialités culturelles et touristiques de l’ensemble de la région du Lôh-Djiboua. L’édition du jubilé a vu, au mois d’août, la présence de grands noms de la culture ivoirienne, Tiane, Aklahane et bien d’autres. Selon son commissaire général, Alexandre N’draman, le Djaka festival va s’ouvrir non seulement aux autres peuples de Côte d’Ivoire, mais il va s’internationaliser.
Divo a vu aussi un de ses fils, David Tayorault, venir sur ses terres natales, en octobre, célébrer ses 30 années de carrière et de succès national et international. Il en a profité pour implorer le soutien de ses ancêtres pour la suite de son parcours sur les scènes du monde.
Au plan économique, deux faits majeurs peuvent retenir l’attention. C’est d’abord le retard des pluies. Elle a eu pour conséquence le rétrécissement de l’offre en matière de produits vivriers sur les marchés. Pendant plusieurs mois en 2016, faire le marché était devenu très dur pour de nombreuses familles locales.
La petite lueur, au plan économique, a été l’ouverture, en juin, de la Banque du Trésor à Divo. Désormais les usagers peuvent y déposer et retirer leurs avoirs. Durant ses premiers jours d’ouverture, 40 clients, personnes physiques et morales, y avaient ouvert des comptes.
L’une des grandes préoccupations des populations de Divo a connu solution l’année écoulée. Il s’agit de l’ouverture des voies. La mairie s’y est attelée pour le grand bonheur de tous. Ainsi des quartiers comme Konankro, Boudoukou, Grémian et Plateau, naguère difficilement accessibles par endroits, ont été totalement ou partiellement désenclavés. C’est une avancée importante et Divo ne boude pas ce plaisir. Le maire Koffi Kouakou Amédé a annoncé, à plusieurs reprises, que la commune a obtenu du gouvernement, le bitumage d’une partie de sa voirie.
L’un des secteurs qui a fait l’objet d’une attention certaine à Divo, c’est le secteur de la santé, plus précisément le Chr. En 2016, un de ses cadres du Lôh-Djiboua, Me Zéhouri Bertin, a offert une ambulance médicalisée de premier choix à cet hôpital régional de référence. Par ailleurs la ministre de la santé, Raymonde Goudou, y a inauguré, le 22 février, un centre médico-chirurgical pour la prise en charge de l’ulcère de buruli.
Le conseil régional s’est lui aussi penché sur le sort du Chr. Longtemps privé d’eau courante, en raison de la vétusté des canaux qui desservent le quartier où il est implanté, le Chr et ses usagers ont poussé un ouf de soulagement lorsque l’équipe du président Rolland Zakpa Komenan a décidé d’offrir un château d’eau à l’établissement. Avec un investissement, d’un coût global de 80 millions de francs CFA, le conseil régional a donné la possibilité aux praticiens de mettre un point d’honneur à l’hygiène au Chr, premier maillon dans la chaîne de guérison des malades.
Autre fait marquant, en octobre, la présidente de la Fondation « solidarité pour tous », Fatima Solange Mabri, a remis au centre hospitalier régional de Divo un lot de matériels médicaux, d’une valeur de 276 millions de francs CFA en présence du préfet de la région du Lôh-Djiboua, préfet du département de Divo, Joseph Kpan Droh. Ce don comprend majoritairement des lits électriques, des chariots, des moniteurs de surveillance et des tables à moteur pour le service des urgences. Solange Mabri a expliqué que ce don a été possible grâce à l’implication personnelle de l’ex-directeur de cabinet adjoint de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Coulibaly Famoussa, par ailleurs premier vice- président de « Solidarité pour tous »
2016 à Divo, ce sont aussi ces événements douloureux.
En juin, un mini-car roulant à vive allure a fait une sortie de route, tuant sur le coup huit paysannes qui entretenaient leur plantation.
La commune a également enregistré ce qu’il est convenu d’appeler ‘’ mardi noir’’. C’était au cours du mois de mai. Ce jour-là, un camion remorque a foncé sur une librairie épicerie au centre-ville . La gérante a perdu la vie sur le coup. Ce drame qui a endeuillé tout Divo, s’est accompagné d’un autre tout aussi mortel. Un fil électrique qui trainait au sol après une pluie, a électrocuté un jeune élève. Voulant lui porter secours, un homme s’est aussi fait électrocuter.
Un autre fait lié triste. Il s’agit des morts en cascade enregistrées au lycée moderne 1 et 2 de Divo. Au moins quatre enseignants et membres de l’administration sont décédés successivement, provoquant la psychose dans les établissements scolaires. Des prières d’exorcisme organisées par plusieurs confessions religieuses ont réussi à mettre fin à l’escalade, ramenant du coup la sérénité.
Enfin dans la galerie des faits déplorables, il faut noter la grande perturbation du scrutin référendaire à Divo. Des militants du front du refus avaient réussi à faire fermer plusieurs lieux de vote pour marquer leur désaccord avec l’organisation de cette consultation.
Cette rétrospective de 2016 à Divo peut s’achever sur une note de beauté. Le concours national Miss Côte d’Ivoire qui a enregistré la victoire de Mlle Dominique Bah, étudiante en licence professionnelle de marketing et négociation, à la présélection de Divo après quelques années d'absence. Pour la présidente régionale, Gnagne Isabelle, il s’agira maintenant de maintenir la capitale régionale du Lôh-Djiboua dans « la cour des grands » et surtout de lui offrir dans un délai court une miss nationale.
(AIP)
gso/kp
Il en est de même pour les associations, sociétés ou entités territoriales. La ville de Divo n’échappe pas à la règle et peut donc s’offrir l’opportunité de regarder dans le rétroviseur pour voir ce qu’a été 2016 pour elle.
A l’épreuve de cet exercice, événements douloureux et joyeux s’entremêlent pour composer ensemble l’histoire récente de la capitale régionale du Lôh-Djiboua.
Sans les prendre dans l’ordre chronologique, l’on peut commencer par la mémorable investiture du chef des chefs comme représentant régional à la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, Tegbo Aliko.
Rassemblement grandiose, le 30 juillet, au stade municipal de Divo en présence de trois ministres de la République. Le chef de la diplomatie ivoirienne d'alors, Mabri Toikeusse, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, et celui chargé de la défense, Alain Richard Donwahi. A la faveur de cette manifestation, le ministre d'Etat Hamed Bakayoko avait lancé un appel à l’ensemble des jeunes ivoiriens.
« Nous avons constaté qu’il y a trop de violence dans les expressions des jeunes. La violence ne résout rien. Soyez sages. Nous ne voulons plus voir ce qui s’est passé à Yamoussoukro, à Daloa et à Bouaké. Cala ne sert à rien de casser, il faut aller au dialogue. Arrêtez de casser. Tous ceux qui s'adonneront à de tels actes, seront sanctionnés », avait-il dit.
2016, c’est aussi la dixième édition du Djaka festival. Rendez-vous culturel par excellence le Djaka a pour objectif principal de mettre en valeur les potentialités culturelles et touristiques de l’ensemble de la région du Lôh-Djiboua. L’édition du jubilé a vu, au mois d’août, la présence de grands noms de la culture ivoirienne, Tiane, Aklahane et bien d’autres. Selon son commissaire général, Alexandre N’draman, le Djaka festival va s’ouvrir non seulement aux autres peuples de Côte d’Ivoire, mais il va s’internationaliser.
Divo a vu aussi un de ses fils, David Tayorault, venir sur ses terres natales, en octobre, célébrer ses 30 années de carrière et de succès national et international. Il en a profité pour implorer le soutien de ses ancêtres pour la suite de son parcours sur les scènes du monde.
Au plan économique, deux faits majeurs peuvent retenir l’attention. C’est d’abord le retard des pluies. Elle a eu pour conséquence le rétrécissement de l’offre en matière de produits vivriers sur les marchés. Pendant plusieurs mois en 2016, faire le marché était devenu très dur pour de nombreuses familles locales.
La petite lueur, au plan économique, a été l’ouverture, en juin, de la Banque du Trésor à Divo. Désormais les usagers peuvent y déposer et retirer leurs avoirs. Durant ses premiers jours d’ouverture, 40 clients, personnes physiques et morales, y avaient ouvert des comptes.
L’une des grandes préoccupations des populations de Divo a connu solution l’année écoulée. Il s’agit de l’ouverture des voies. La mairie s’y est attelée pour le grand bonheur de tous. Ainsi des quartiers comme Konankro, Boudoukou, Grémian et Plateau, naguère difficilement accessibles par endroits, ont été totalement ou partiellement désenclavés. C’est une avancée importante et Divo ne boude pas ce plaisir. Le maire Koffi Kouakou Amédé a annoncé, à plusieurs reprises, que la commune a obtenu du gouvernement, le bitumage d’une partie de sa voirie.
L’un des secteurs qui a fait l’objet d’une attention certaine à Divo, c’est le secteur de la santé, plus précisément le Chr. En 2016, un de ses cadres du Lôh-Djiboua, Me Zéhouri Bertin, a offert une ambulance médicalisée de premier choix à cet hôpital régional de référence. Par ailleurs la ministre de la santé, Raymonde Goudou, y a inauguré, le 22 février, un centre médico-chirurgical pour la prise en charge de l’ulcère de buruli.
Le conseil régional s’est lui aussi penché sur le sort du Chr. Longtemps privé d’eau courante, en raison de la vétusté des canaux qui desservent le quartier où il est implanté, le Chr et ses usagers ont poussé un ouf de soulagement lorsque l’équipe du président Rolland Zakpa Komenan a décidé d’offrir un château d’eau à l’établissement. Avec un investissement, d’un coût global de 80 millions de francs CFA, le conseil régional a donné la possibilité aux praticiens de mettre un point d’honneur à l’hygiène au Chr, premier maillon dans la chaîne de guérison des malades.
Autre fait marquant, en octobre, la présidente de la Fondation « solidarité pour tous », Fatima Solange Mabri, a remis au centre hospitalier régional de Divo un lot de matériels médicaux, d’une valeur de 276 millions de francs CFA en présence du préfet de la région du Lôh-Djiboua, préfet du département de Divo, Joseph Kpan Droh. Ce don comprend majoritairement des lits électriques, des chariots, des moniteurs de surveillance et des tables à moteur pour le service des urgences. Solange Mabri a expliqué que ce don a été possible grâce à l’implication personnelle de l’ex-directeur de cabinet adjoint de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Coulibaly Famoussa, par ailleurs premier vice- président de « Solidarité pour tous »
2016 à Divo, ce sont aussi ces événements douloureux.
En juin, un mini-car roulant à vive allure a fait une sortie de route, tuant sur le coup huit paysannes qui entretenaient leur plantation.
La commune a également enregistré ce qu’il est convenu d’appeler ‘’ mardi noir’’. C’était au cours du mois de mai. Ce jour-là, un camion remorque a foncé sur une librairie épicerie au centre-ville . La gérante a perdu la vie sur le coup. Ce drame qui a endeuillé tout Divo, s’est accompagné d’un autre tout aussi mortel. Un fil électrique qui trainait au sol après une pluie, a électrocuté un jeune élève. Voulant lui porter secours, un homme s’est aussi fait électrocuter.
Un autre fait lié triste. Il s’agit des morts en cascade enregistrées au lycée moderne 1 et 2 de Divo. Au moins quatre enseignants et membres de l’administration sont décédés successivement, provoquant la psychose dans les établissements scolaires. Des prières d’exorcisme organisées par plusieurs confessions religieuses ont réussi à mettre fin à l’escalade, ramenant du coup la sérénité.
Enfin dans la galerie des faits déplorables, il faut noter la grande perturbation du scrutin référendaire à Divo. Des militants du front du refus avaient réussi à faire fermer plusieurs lieux de vote pour marquer leur désaccord avec l’organisation de cette consultation.
Cette rétrospective de 2016 à Divo peut s’achever sur une note de beauté. Le concours national Miss Côte d’Ivoire qui a enregistré la victoire de Mlle Dominique Bah, étudiante en licence professionnelle de marketing et négociation, à la présélection de Divo après quelques années d'absence. Pour la présidente régionale, Gnagne Isabelle, il s’agira maintenant de maintenir la capitale régionale du Lôh-Djiboua dans « la cour des grands » et surtout de lui offrir dans un délai court une miss nationale.
(AIP)
gso/kp