Tout sur leurs agissements souterrains
Pour sauvegarder les intérêts des souscripteurs, les comptes des entreprises d’agro-business ont été mis sous surveillance sur réquisition du procureur. Mais, depuis lors, certaines entreprises opérant dans le domaine posent des actes qui tendent à braver les mesures prises par l’Etat.
Au terme du Conseil des ministres du 28 décembre 2016, le gouvernement ivoirien a recommandé ‘’la prudence et la vigilance pour tout investissement dans les entreprises d’agrobusiness’’. A la suite de ce communiqué, le Trésor public a dressé une liste indicative de 18 sociétés d’agro-business supposées de promotion agricole et qui promettent aux populations des gains élevés et rapides d’argent. Et cela, au mépris de la règlementation en vigueur et des risques liés à l’exercice de ces activités. Il s’agit entre autres d’Agricash, Greenweb consultant, Monhévéa.com, Maktub-Ivagrop, Agribiznet, Poly Agrobiz, Monsuccès, Ivoire Champs, Afrique au Champ, Cifide (Agrofinance), Gram’s Sarl, Agribio Sarl, AgrielIvoire, Self Agronomix, Leader Investissements et Arthur Coconut Mill. Mais alors que les enquêtes sont en cours à l’effet de cerner tous les contours de ces opérations financières, les entreprises Peserv Agricash, Green Web Consultants, Agro Past Eburny et Visa-Agro se retrouvent le 8 janvier 2017 à Grand-Bassam pour jeter les bases du Syndicat national des professionnels de l’Agro-Business de Côte d’Ivoire (Synapab-CI). Après son élection à la tête de ladite organisation syndicale, Michelle Yapo- Koffi a martelé en ces termes : « Au regard de la situation actuelle, le Syndicat national des professionnels de l’Agro-Business de Côte d’Ivoire fait diligence auprès des autorités afin de discuter au plus vite de la mainlevée sur les comptes séquestres des sociétés d’agro-business. Cette situation met à mal tous les chronogrammes de réalisation des cultures et expose l’épargne de la population que l’Etat entend, justement, protéger. A ce jour, les sociétés adhérentes du Synapab-CI ont toujours respecté leur engagement vis-à-vis de leurs clients ». Elle invite les pouvoirs publics à ouvrir des discussions avec son syndicat. Mais, pourquoi dame Koffi, responsable de Agricash, par ailleurs, marque cet empressement au moment où le Trésor public annonce des enquêtes en cours sur les activités de ces entreprises d’Agro business ? Ne sait-elle pas que des responsables d’entreprises d’Agro business sont aujourd’hui en prison parce qu’il y a eu plainte au niveau de la redistribution des gains qui ont pris du retard ? Ou même que certaines entreprises d’agro business n’ont pas pu honorer leurs engagements ; toute chose ayant débouché sur des arrestations de certains promoteurs ? A cela s’ajoute la vulnérabilité des banques et établissements financiers du pays qui ont vu leurs dépôts à terme (Dat) baisser du fait de ces entreprises d’Agro-business. Autant d’interrogations qui ont poussé la Rédaction de Le Sursaut à joindre plus d’une fois par téléphone Léon Koffi Kouassi, directeur d’exploitation d’Agricash, la semaine dernière. Ce dernier a promis de nous rappeler pour ne plus se manifester. Bref, l’attitude des responsables d’Agricash est sujette à caution au moment où l’Etat se convainc qu’il y a une ‘’absence de visibilité sur les risques encourus par les populations’’ et qu’il faille diligenter une enquête sur ces entreprises.
G. DE GNAMIEN
Pour sauvegarder les intérêts des souscripteurs, les comptes des entreprises d’agro-business ont été mis sous surveillance sur réquisition du procureur. Mais, depuis lors, certaines entreprises opérant dans le domaine posent des actes qui tendent à braver les mesures prises par l’Etat.
Au terme du Conseil des ministres du 28 décembre 2016, le gouvernement ivoirien a recommandé ‘’la prudence et la vigilance pour tout investissement dans les entreprises d’agrobusiness’’. A la suite de ce communiqué, le Trésor public a dressé une liste indicative de 18 sociétés d’agro-business supposées de promotion agricole et qui promettent aux populations des gains élevés et rapides d’argent. Et cela, au mépris de la règlementation en vigueur et des risques liés à l’exercice de ces activités. Il s’agit entre autres d’Agricash, Greenweb consultant, Monhévéa.com, Maktub-Ivagrop, Agribiznet, Poly Agrobiz, Monsuccès, Ivoire Champs, Afrique au Champ, Cifide (Agrofinance), Gram’s Sarl, Agribio Sarl, AgrielIvoire, Self Agronomix, Leader Investissements et Arthur Coconut Mill. Mais alors que les enquêtes sont en cours à l’effet de cerner tous les contours de ces opérations financières, les entreprises Peserv Agricash, Green Web Consultants, Agro Past Eburny et Visa-Agro se retrouvent le 8 janvier 2017 à Grand-Bassam pour jeter les bases du Syndicat national des professionnels de l’Agro-Business de Côte d’Ivoire (Synapab-CI). Après son élection à la tête de ladite organisation syndicale, Michelle Yapo- Koffi a martelé en ces termes : « Au regard de la situation actuelle, le Syndicat national des professionnels de l’Agro-Business de Côte d’Ivoire fait diligence auprès des autorités afin de discuter au plus vite de la mainlevée sur les comptes séquestres des sociétés d’agro-business. Cette situation met à mal tous les chronogrammes de réalisation des cultures et expose l’épargne de la population que l’Etat entend, justement, protéger. A ce jour, les sociétés adhérentes du Synapab-CI ont toujours respecté leur engagement vis-à-vis de leurs clients ». Elle invite les pouvoirs publics à ouvrir des discussions avec son syndicat. Mais, pourquoi dame Koffi, responsable de Agricash, par ailleurs, marque cet empressement au moment où le Trésor public annonce des enquêtes en cours sur les activités de ces entreprises d’Agro business ? Ne sait-elle pas que des responsables d’entreprises d’Agro business sont aujourd’hui en prison parce qu’il y a eu plainte au niveau de la redistribution des gains qui ont pris du retard ? Ou même que certaines entreprises d’agro business n’ont pas pu honorer leurs engagements ; toute chose ayant débouché sur des arrestations de certains promoteurs ? A cela s’ajoute la vulnérabilité des banques et établissements financiers du pays qui ont vu leurs dépôts à terme (Dat) baisser du fait de ces entreprises d’Agro-business. Autant d’interrogations qui ont poussé la Rédaction de Le Sursaut à joindre plus d’une fois par téléphone Léon Koffi Kouassi, directeur d’exploitation d’Agricash, la semaine dernière. Ce dernier a promis de nous rappeler pour ne plus se manifester. Bref, l’attitude des responsables d’Agricash est sujette à caution au moment où l’Etat se convainc qu’il y a une ‘’absence de visibilité sur les risques encourus par les populations’’ et qu’il faille diligenter une enquête sur ces entreprises.
G. DE GNAMIEN