L’opération immobilière dénommée Concorde est l’un des programmes majeurs lancé par la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (Sicogi). Ce programme porte sur la construction de 488 logements pour la première tranche qui a démarré en 2007 et ces logements, construits sur fonds propres par la Sicogi ont été livrés à leurs acquéreurs en 2012. La deuxième tranche, quant à elle, porte sur la construction de 2. 190 logements ce qui donne un total de 2. 678 logements pour l’ensemble des deux tranches. Pour cette deuxième tranche, l’État a affecté un prêt d’environ 27 milliards de FCFA de Eximbank-Chine à la Sicogi pour l’exécution des travaux dont le démarrage a eu lieu courant novembre 2011, du fait de la crise postélectorale. Cette tranche, selon le directeur technique de la Sicogi devait démarrer en début d’année 2011. Mais ce projet n’a pu être mené à terme pour plusieurs raisons. «Le prêt global accordé à l’État de Côte d’Ivoire s’élève à 27 milliards de FCFA. Mais, Eximbank-Chine n’a décaissé que 16, 4 milliards de FCFA avant de se désengager du projet. Nous avons construit une vingtaine de bâtiments réalisés par une entreprise chinoise, nous sommes en train de construire deux groupes scolaires sur les quatre groupes scolaires de 60 classes prévus, des espaces pour les lieux de culte et les commerces ont été réservés à ceux qui souhaitent construire ces édifices. C’est une cité moderne construite dans un cadre semblable à Cocody. L’avantage d’avoir obtenu le prêt de cette banque, c’est qu’il nous a permis de faire la vente à terme, c’est-à-dire que les acquéreurs ont la possibilité de payer sur 15 ans. Ce qui est une première en Côte d’Ivoire. Il y a certes eu des retards au niveau de l’électrification, mais avec l’appui du gouvernement, cette question est en voie de règlement. L’autre problème, c’est qu’il y a des travaux nécessaires à la viabilité du site qui doivent être effectués pour la sécurité de nos acquéreurs et cette situation a engendré des coûts supplémentaires qui n’étaient pas prévus», a expliqué M. Souaga Hyacinthe, directeur technique de la Sicogi.
Une remise de clés conditionnée par la signature d’un nouveau contrat
Selon certains acquéreurs, la remise des clés de leurs maisons est conditionnée par la signature d’un nouveau contrat avec la Sicogi. Ce nouveau contrat n° 00 7212/ DCM/ RS/ AY/ 09/ 08 du 26 septembre 2008, présentant une hausse des coûts initiaux. A titre d’exemple, selon eux, un logement de type RDC Binkady en bande de trois pièces passe de 10. 171. 000 FCFA à 12. 290. 000 FCFA. Une fois en possession de leurs clés, les acquéreurs devront commencer immédiatement à payer les loyers. Ce surplus est de l’ordre de 5% du coût des maisons, selon M. Souaga : «Nous avons expliqué la situation à nos acquéreurs, au cours d’une rencontre en décembre dernier. Nous leur avons dit que ce désagrément n’est de notre fait et que pour leur sécurité, des travaux d’assainissement, mais surtout de drainage des eaux doivent être effectués, parce que les gens continuent de construire en amont, sans se préoccuper de ce qui se passe en aval. Nous construisons des maisons depuis des années, jamais nous n’avons été confrontés à des cas d’inondation dans nos maisons. Le problème à la cité Concorde, c’est qu’il y a une route non bitumée qui crée d’énormes désagréments. Cette route, longue de 2 kms doit être bitumée, de grands canaux d’évacuation des eaux doivent être construits. Il est difficile pour nous de supporter ces coûts, c’est pourquoi nous continuons de nous battre pour que l’État renoue avec son partenaire chinois, afin que nous disposions de ressources nécessaires pour mener à bien ce projet. Naturellement, si cela est fait, tous ceux à qui le surplus a été appliqué seront remboursés, parce que l’argent qui a été perçu a été utilisé pour un travail qui va dans leur intérêt», a précisé le directeur technique de la Sicogi, avant de lancer un appel aux acquéreurs : «Nous sommes dans un partenariat dans le cadre de ce projet. Il faut pas qu’ils aient le sentiment que la Sicogi veut se faire de l’argent dans leur dos, ou qu’elle veut les gruger. Loin s’en faut. C’est un programme socioéconomique dont les coûts ont été adoptés depuis 2007. La seule chose qui a fait évoluer ces coûts, ce sont les travaux nécessaires à exécuter sur le site. Je leur demande de nous faire confiance. Le dossier est sur la table de notre tutelle et nous avons espoir que les choses vont se décanter rapidement».
Olivier Dion
Une remise de clés conditionnée par la signature d’un nouveau contrat
Selon certains acquéreurs, la remise des clés de leurs maisons est conditionnée par la signature d’un nouveau contrat avec la Sicogi. Ce nouveau contrat n° 00 7212/ DCM/ RS/ AY/ 09/ 08 du 26 septembre 2008, présentant une hausse des coûts initiaux. A titre d’exemple, selon eux, un logement de type RDC Binkady en bande de trois pièces passe de 10. 171. 000 FCFA à 12. 290. 000 FCFA. Une fois en possession de leurs clés, les acquéreurs devront commencer immédiatement à payer les loyers. Ce surplus est de l’ordre de 5% du coût des maisons, selon M. Souaga : «Nous avons expliqué la situation à nos acquéreurs, au cours d’une rencontre en décembre dernier. Nous leur avons dit que ce désagrément n’est de notre fait et que pour leur sécurité, des travaux d’assainissement, mais surtout de drainage des eaux doivent être effectués, parce que les gens continuent de construire en amont, sans se préoccuper de ce qui se passe en aval. Nous construisons des maisons depuis des années, jamais nous n’avons été confrontés à des cas d’inondation dans nos maisons. Le problème à la cité Concorde, c’est qu’il y a une route non bitumée qui crée d’énormes désagréments. Cette route, longue de 2 kms doit être bitumée, de grands canaux d’évacuation des eaux doivent être construits. Il est difficile pour nous de supporter ces coûts, c’est pourquoi nous continuons de nous battre pour que l’État renoue avec son partenaire chinois, afin que nous disposions de ressources nécessaires pour mener à bien ce projet. Naturellement, si cela est fait, tous ceux à qui le surplus a été appliqué seront remboursés, parce que l’argent qui a été perçu a été utilisé pour un travail qui va dans leur intérêt», a précisé le directeur technique de la Sicogi, avant de lancer un appel aux acquéreurs : «Nous sommes dans un partenariat dans le cadre de ce projet. Il faut pas qu’ils aient le sentiment que la Sicogi veut se faire de l’argent dans leur dos, ou qu’elle veut les gruger. Loin s’en faut. C’est un programme socioéconomique dont les coûts ont été adoptés depuis 2007. La seule chose qui a fait évoluer ces coûts, ce sont les travaux nécessaires à exécuter sur le site. Je leur demande de nous faire confiance. Le dossier est sur la table de notre tutelle et nous avons espoir que les choses vont se décanter rapidement».
Olivier Dion