Abidjan - Le gouvernement ivoirien a appelé mercredi les fonctionnaires, en grève depuis le 9 janvier, à mettre fin à leur mouvement, menaçant de le déclarer "illégal" et de prendre des mesures appropriées.
Le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication Bruno Nabagné Koné, a affirmé que "les absences au poste de travail particulièrement dans les secteurs de l'éducation seront illégales", alors que la grève est censée s'achever vendredi.
"Le gouvernement demande à tout le monde de reprendre le travail (...) si le travail n'est pas repris, le gouvernement prendra acte de la rupture des négociations et ramènera toutes les parties aux textes de loi", a menacé M. Koné.
Les négociations entre les syndicats et un comité de dialogue social de la fonction publique qui se poursuivaient mercredi sont celles de la "dernière chance", a-t-il rappelé, soulignant que le gouvernement "est à la limite de ce qui peut être fait".
Les grévistes demandent des augmentations de salaires, le paiement de certains arriérés de primes, et protestent contre une réforme des retraites intervenue en 2012 dont les premiers effets se font sentir en 2016, avec la mise à la retraite de fonctionnaires touchés par la loi.
Cette réforme fait passer l'âge de la retraite de 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les grades les plus élevés. Les cotisations augmentent de 6 à 8,33% du salaire, alors que les pensions ont été réduites de 30 à 50%.
Mercredi, les évêques catholiques ivoiriens se sont déclarés mercredi "inquiets" face aux remous sociaux dans le pays, dénonçant un "climat délétère qui risque de compromettre gravement tous les acquis enregistrés".
Mardi, les grévistes avaient demandé une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara en vue de débloquer la situation.
"Nous attendons une rencontre avec le président (Ouattara) ou au moins son vice-président (Daniel Kablan Duncan, ndlr) afin d'établir un dialogue direct qui pourrait décanter la situation", avait déclaré à l'AFP Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme qui regroupe une cinquantaine de syndicats de fonctionnaires.
Lundi, des mouvements sociaux ont eu lieu dans plusieurs villes de Côte d'Ivoire, notamment dans la capitale économique Abidjan où d'ex-militaires ont bloqué une autoroute.
eak-ck/de
Le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication Bruno Nabagné Koné, a affirmé que "les absences au poste de travail particulièrement dans les secteurs de l'éducation seront illégales", alors que la grève est censée s'achever vendredi.
"Le gouvernement demande à tout le monde de reprendre le travail (...) si le travail n'est pas repris, le gouvernement prendra acte de la rupture des négociations et ramènera toutes les parties aux textes de loi", a menacé M. Koné.
Les négociations entre les syndicats et un comité de dialogue social de la fonction publique qui se poursuivaient mercredi sont celles de la "dernière chance", a-t-il rappelé, soulignant que le gouvernement "est à la limite de ce qui peut être fait".
Les grévistes demandent des augmentations de salaires, le paiement de certains arriérés de primes, et protestent contre une réforme des retraites intervenue en 2012 dont les premiers effets se font sentir en 2016, avec la mise à la retraite de fonctionnaires touchés par la loi.
Cette réforme fait passer l'âge de la retraite de 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les grades les plus élevés. Les cotisations augmentent de 6 à 8,33% du salaire, alors que les pensions ont été réduites de 30 à 50%.
Mercredi, les évêques catholiques ivoiriens se sont déclarés mercredi "inquiets" face aux remous sociaux dans le pays, dénonçant un "climat délétère qui risque de compromettre gravement tous les acquis enregistrés".
Mardi, les grévistes avaient demandé une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara en vue de débloquer la situation.
"Nous attendons une rencontre avec le président (Ouattara) ou au moins son vice-président (Daniel Kablan Duncan, ndlr) afin d'établir un dialogue direct qui pourrait décanter la situation", avait déclaré à l'AFP Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme qui regroupe une cinquantaine de syndicats de fonctionnaires.
Lundi, des mouvements sociaux ont eu lieu dans plusieurs villes de Côte d'Ivoire, notamment dans la capitale économique Abidjan où d'ex-militaires ont bloqué une autoroute.
eak-ck/de