Les Eléphants de Côte d'Ivoire ont quitté le mercredi 25 janvier 2017 la ville d'Oyem pour Libreville après la débâcle de la CAN 2017. L’équipe de la Côte d’Ivoire a totalement démissionné dans cette compétition à enjeu.
2002, les Eléphants de Côte d’Ivoire sortent du premier tour de la CAN. 15 ans après, la Côte d'Ivoire revit ce scenarii, après avoir trôné sur le toit de l'Afrique en 2015 en Guinée Équatoriale. Pour cette compétition, les Eléphants qui nourrissaient l'ambition d'attendre au moins le quart de final n'ont véritablement pas montré des signes de volonté pour franchir ce cap. En trois matches dans la poule C, Serey Dié et ses coéquipiers ont été très amphores, déconcentrés, fébriles à tout point de vue. En clair, le groupe de Michel Dussuyer n'a pas joué. Du moins, ils ont levé le pied à l'image de Serge Aurier, dont on ne sentait pas impliqué dans le jeu. L’équipe dans toute sa composante a démissionné dans cette compétition, au grand plaisir du Maroc et de la RDC. Les deux formations qualifiées pour les quarts de finale. « Nous sommes déçus. L’élimination est logique. Nous n’avons pas donné tout ce qu’il devait être donné. Il faut se reconcentrer et revenir avec de meilleur ambition pour l’avenir », a avoué Seri Jean Michael. « Nous n’avons pas mis les ingrédients qu’ils faillait. Nous avons mal débuté le tournoi et nous payons chère », a renchéri Deli Simon. En clair, tous sont conscients du fait qu’ils sont en premier responsables de cette débâcle des Eléphants.
Le système de Michel Dussuyer en cause
Une élimination précoce dont la cause pourrait aussi se trouver dans le système de jeu de Michel Dussuyer. En trois matches, Michel Dussuyer n’a pas varié son système de jeu en 4-3-3. Si le système en lui ne pose pas de problème, c'est l’animation et les hommes pour l'animer qui ont failli. Face au Togo, Claude Le Roy avait bloqué les couloirs afin d'empêcher les Eléphants de donner de la percussion. Un système qui a dérangé celui de Dussuyer sans pour autant le modifier. L'entrée de Bony et le replacement de Kodjia sur le côté ne changeront rien. Face à la RDC, Michel Dussuyer garde son même système et change les hommes avec la titularisation de Max Gradel, Bony Wilfried et Cheick Doukouré. Là encore, la Côte d'Ivoire s'en tire avec un point. À un match à enjeu capital face au Maroc, où une victoire propulserait les Eléphants en quart, Michel Dussuyer conserve son schéma tactique et change à nouveau les hommes pour son onze de départ. Avec la titularisation de Kalou, Bony et Zaha sur le front de l'attaque. Là encore dans le déroulement du jeu avec des Marocains bien en place défensivement posent des difficultés aux attaquants Ivoiriens. Michel Dussuyer n'a en aucun cas transformé sa tactique de jeu. Il lance Max Gradel dans la bataille à 5 min de la fin du match pendant que les Eléphants sont menés au score, et ont pour obligation de remonter deux buts pour se qualifier. Dussuyer a péché dans sa volonté de maintenir un système de jeu tactique qui ne marchait pour les Eléphants à cette CAN. Pour rappel, en 2015, Hervé Renard avait mué son 4-4-2 en 3-5-2 pour monter en puissance dans cette compétition et la remporter. Autre point important à noter, Michel Dussuyer n'avait véritablement pas d'équipe type. A chaque match, le technicien français renouvelait son onze de départ. Il faudra donc tirer les leçons de cette débâcle et prendre des décisions courageuses.
Ange K à Libreville
2002, les Eléphants de Côte d’Ivoire sortent du premier tour de la CAN. 15 ans après, la Côte d'Ivoire revit ce scenarii, après avoir trôné sur le toit de l'Afrique en 2015 en Guinée Équatoriale. Pour cette compétition, les Eléphants qui nourrissaient l'ambition d'attendre au moins le quart de final n'ont véritablement pas montré des signes de volonté pour franchir ce cap. En trois matches dans la poule C, Serey Dié et ses coéquipiers ont été très amphores, déconcentrés, fébriles à tout point de vue. En clair, le groupe de Michel Dussuyer n'a pas joué. Du moins, ils ont levé le pied à l'image de Serge Aurier, dont on ne sentait pas impliqué dans le jeu. L’équipe dans toute sa composante a démissionné dans cette compétition, au grand plaisir du Maroc et de la RDC. Les deux formations qualifiées pour les quarts de finale. « Nous sommes déçus. L’élimination est logique. Nous n’avons pas donné tout ce qu’il devait être donné. Il faut se reconcentrer et revenir avec de meilleur ambition pour l’avenir », a avoué Seri Jean Michael. « Nous n’avons pas mis les ingrédients qu’ils faillait. Nous avons mal débuté le tournoi et nous payons chère », a renchéri Deli Simon. En clair, tous sont conscients du fait qu’ils sont en premier responsables de cette débâcle des Eléphants.
Le système de Michel Dussuyer en cause
Une élimination précoce dont la cause pourrait aussi se trouver dans le système de jeu de Michel Dussuyer. En trois matches, Michel Dussuyer n’a pas varié son système de jeu en 4-3-3. Si le système en lui ne pose pas de problème, c'est l’animation et les hommes pour l'animer qui ont failli. Face au Togo, Claude Le Roy avait bloqué les couloirs afin d'empêcher les Eléphants de donner de la percussion. Un système qui a dérangé celui de Dussuyer sans pour autant le modifier. L'entrée de Bony et le replacement de Kodjia sur le côté ne changeront rien. Face à la RDC, Michel Dussuyer garde son même système et change les hommes avec la titularisation de Max Gradel, Bony Wilfried et Cheick Doukouré. Là encore, la Côte d'Ivoire s'en tire avec un point. À un match à enjeu capital face au Maroc, où une victoire propulserait les Eléphants en quart, Michel Dussuyer conserve son schéma tactique et change à nouveau les hommes pour son onze de départ. Avec la titularisation de Kalou, Bony et Zaha sur le front de l'attaque. Là encore dans le déroulement du jeu avec des Marocains bien en place défensivement posent des difficultés aux attaquants Ivoiriens. Michel Dussuyer n'a en aucun cas transformé sa tactique de jeu. Il lance Max Gradel dans la bataille à 5 min de la fin du match pendant que les Eléphants sont menés au score, et ont pour obligation de remonter deux buts pour se qualifier. Dussuyer a péché dans sa volonté de maintenir un système de jeu tactique qui ne marchait pour les Eléphants à cette CAN. Pour rappel, en 2015, Hervé Renard avait mué son 4-4-2 en 3-5-2 pour monter en puissance dans cette compétition et la remporter. Autre point important à noter, Michel Dussuyer n'avait véritablement pas d'équipe type. A chaque match, le technicien français renouvelait son onze de départ. Il faudra donc tirer les leçons de cette débâcle et prendre des décisions courageuses.
Ange K à Libreville