Les acheteurs locaux de la noix de cajou dans le département de Séguéla (Nord-ouest) ont été instruits sur la démarche qualité de la filière anacarde, jeudi, au cours d’une rencontre initiée par l’Association des acheteurs agrées, transformateurs et exportateurs d’anacarde du Worodougou (2ATEW), en présence du préfet par intérim Adolphe Zégbé-Kouamé.
Pour le président de cette faîtière, Soumahoro Aboulaye, l’une des difficultés majeures de la filière anacarde dans le Worodougou réside dans le fait que "de grands groupes non-résidents viennent comme des mercenaires (…) avec des remorques pour acheter à tout va, sans se soucier de la qualité du produit" dont le début de la campagne officielle de commercialisation est prévue en février.
"Pour faire de la qualité, il faut des noix de cajou bien séchées, bien triées et sans aucun corps étranger", a expliqué le délégué régional du Conseil du coton et de l’anacarde, Koné Issouf, précisant qu’une production de mauvaise qualité subit une décote sur le marché international.
Pour le préfet intérimaire, l’atteinte de la qualité inclut une sensibilisation plus accrue des acteurs de la filière. Une activité qui pourra être confié à la brigade de surveillance comprenant 35 membres et qui va s’étoffer au fil du temps pour être présente dans chaque sous-préfecture.
L’association des acheteurs agrées, transformateurs et exportateurs d’anacarde du Worodougou, créée en mai 2016, compte 18 coopératives et un peu plus de 500 membres individuels, note-t-on.
kkp/kp
Pour le président de cette faîtière, Soumahoro Aboulaye, l’une des difficultés majeures de la filière anacarde dans le Worodougou réside dans le fait que "de grands groupes non-résidents viennent comme des mercenaires (…) avec des remorques pour acheter à tout va, sans se soucier de la qualité du produit" dont le début de la campagne officielle de commercialisation est prévue en février.
"Pour faire de la qualité, il faut des noix de cajou bien séchées, bien triées et sans aucun corps étranger", a expliqué le délégué régional du Conseil du coton et de l’anacarde, Koné Issouf, précisant qu’une production de mauvaise qualité subit une décote sur le marché international.
Pour le préfet intérimaire, l’atteinte de la qualité inclut une sensibilisation plus accrue des acteurs de la filière. Une activité qui pourra être confié à la brigade de surveillance comprenant 35 membres et qui va s’étoffer au fil du temps pour être présente dans chaque sous-préfecture.
L’association des acheteurs agrées, transformateurs et exportateurs d’anacarde du Worodougou, créée en mai 2016, compte 18 coopératives et un peu plus de 500 membres individuels, note-t-on.
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