Le collectif des bouchers de Côte d’Ivoire en a gros sur le cœur. Il dénonce le laisser aller au niveau de l’abattoir de Port-Bouët. Selon le président du collectif des bouchers de Côte d’Ivoire, Bachirou Akanfé dans les années antérieures, seuls les professionnels du métier avaient accès à l’abattoir de Port-Bouët. « En Côte d’Ivoire, n’importe qui a accès à celui de Port-Bouët. C’est un véritable désordre ici », a-t-il déploré, avant d’indiquer qu’on ne doit pas construire un marché devant l’abattoir pour concurrencer les professionnels qui viennent s’approvisionner à l’abattoir. « C’est malheureusement un triste constat», fait remarquer le président du collectif des bouchers. Pour permettre à l’abattoir d’Abidjan-Port-Bouët de retrouver son lustre d’antan, il souhaite que l’Etat se penche sur la situation précaire des bouchers en assainissant la filière par le bon fonctionnement de leurs activités. Il propose par conséquent que les autorités les accompagnent dans leurs projets de développement durable du secteur de la boucherie en Côte d’Ivoire. Mieux, il plaide pour la construction d’autres abattoirs, la formation des bouchers, le transport de la viande dans des conditions salubres. Bachirou Akanfé révèle que le secteur de la boucherie offre 50.000 emplois dans le district d’Abidjan.
G. YAPO
G. YAPO