Le Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire (Pasres) a procédé à la proclamation des résultats de la 2e Session. Sur les 33 projets de recherches soumis au Conseil scientifique du Pasres, ce sont 3 projets qui ont reçu l’approbation du Pasres. Les projets retenus sont ceux de Mlle Sako Namariama, Dr Akpa Alphonse, et Dr Yao Kouamé. Le thème des recherches porte respectivement sur le « Statut foncier, genre et performance de l’agriculture vivrière en Côte d’Ivoire », « Autonomisation des femmes de Grand-Bouboury dans le circuit de production de l’Attiéké », et « Logiques du travail dans la pénurie du vivrier en Côte d’Ivoire ». Les bénéficiaires reçoivent du Pasres un financement global de 19. 020 millions de F CFA. Soit 6 millions pour Mlle Sako Namariama pour une recherche d’une durée de 2 ans, 7,5 millions pour Dr Akpa Alphonse (1 ans). Quant à Dr Yao Kouamé, c’est un financement de 8, 520 millions qui lui est octroyé par le Pasres. Tels sont les résultats de la 2e Session proclamés par le Dr Sangaré Yaya, Secrétaire Exécutif de cette structure. C’était au cours d’une cérémonie qui a eu lieu, au Centre suisse de recherche scientifique (Csrs), le jeudi 26 Janvier 2017. Le financement de ces 3 recherches s’inscrit dans le cadre des activités du Pasres qui a émis le 8 septembre 2016, un appel à projets sur le thème : « Le vivrier». A travers ce thème, le Pasres cherche à inciter le chercheur à la découverte et à la mise en œuvre de connaissances et pratiques nouvelles susceptibles d’impacter positivement la production, la commercialisation des produits vivriers et l’accroissement des revenus des producteurs du vivriers. Dans son intervention, Dr Sangaré Yaya, Secrétaire Exécutif du Pasres a justifié l’appel à projets émis par sa structure . « A l’époque le Professeur Banfo m’avait dit que le président de la République a évoqué la question du vivrier dans son discours du 1er Mai. C’est une question importante. Dans un autre échange avec le Professeur Biaka (Zasséli, Ndrl) m’avait dit qu’en 2008, cette question avait provoqué une crise qui a fait mort d’hommes. Comme nous sommes un instrument au service du savoir en Côte d’Ivoire, nous sommes dit raisonnablement qu’il fallait inviter la communauté scientifique à faire des propositions pour aider les décideurs de ce pays à prendre des décisions », a clarifié Dr Sangaré Yaya tout en invitant les chercheurs à se rapprocher des structures compétentes dans le domaine de l’agriculture afin que les recherches soient menées dans de bonnes conditions. Quant au président du Conseil scientifique du Pasres, le Professeur Biaka Zasséli, tout en remerciant les personnalités du monde de la recherche scientifique présentes, a indiqué que ce thème a pour but de stopper voire anticiper les nouvelles crises liées au vivrier en Côte d’Ivoire.
O.D avec NY
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