Dans sa mission de promouvoir les droits de l’homme et les valeurs libérales, la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté pose le débat publique par le canal de sa tribune des Jeudis libéraux.
Ce jeudi 26 janvier, une conférence dont le thème : « Perspectives pour le renforcement de la démocratie et des institutions », s’est tenue au siège de ladite fondation.
Cette thématique principale a donné cours à deux axes de réflexion, à savoir, « législative 2016 : une recomposition du champ politique ivoirien ? » animé par un Juriste analyste politique, Dr Julien Geoffroy Kouao, suivi de l’ex ministre, le Prof de Droit, Martin Bléou, auteur de : « quelles perspectives pour renforcer la démocratie participative et les institutions représentatives ? »
De manière decrescendo, le supérieur hiérarchique à ce perron, notamment le Prof Martin Bléou, ‘’s’est attaché à répondre à la question de savoir comment le citoyen peut-il être amené à prendre part à la vie politique ou en d’autres termes est ce qu’il y a dans la nouvelle constitution des dispositions ouvrant la possibilité au citoyen de prendre part à la vie politique ?’’
Selon lui, la constitution prévoit pour le peuple d’exprimer sa souveraineté de manière différente à travers ses représentants élus et par la voie du référendum. C’est le chef d’Etat qui en prend l’initiative et il n’a aucunement l’obligation de prendre une telle initiative. La question est de savoir à quel moment le Chef de l’Etat pourrait ressentir la nécessité de recourir au référendum ?
« Pour les questions majeures, les questions fondamentales, celles présentant une importance sociale, il serait indiqué que le référendum soit utilisé afin que les citoyens et citoyennes prennent part à la vie politique. Cette démarche pourrait contribuer à rendre les institutions plus solides et conduire le peuple à adhérer à ses institutions » dixit Martin Bléou.
En outre, son prédécesseur, le Juriste Geoffroy Kouao a expliqué qu’en ce qui concerne la recomposition du champ politique ivoirien, il y a lieu de parler du repositionnement de partis et acteurs politiques pour 2020. Selon lui, face à la percée des indépendants et au taux d’abstention aux législatives de 2016, la solution, ‘’ c’est plutôt l’affermissement de la démocratie représentative au profit de celle de l’abstention’’.
Cette abstention qui est synonyme d’une rébellion passive du peuple (découragement), nécessite une éducation des masses à la chose publique par la voie des médias publics.
« C’est pourquoi, je dénonce toujours l’absence des médias d’Etat du débat politique en Côte d’Ivoire. C’est l’expression plurielle qui construit la démocratie » a-t-il souligné.
J. A.
Ce jeudi 26 janvier, une conférence dont le thème : « Perspectives pour le renforcement de la démocratie et des institutions », s’est tenue au siège de ladite fondation.
Cette thématique principale a donné cours à deux axes de réflexion, à savoir, « législative 2016 : une recomposition du champ politique ivoirien ? » animé par un Juriste analyste politique, Dr Julien Geoffroy Kouao, suivi de l’ex ministre, le Prof de Droit, Martin Bléou, auteur de : « quelles perspectives pour renforcer la démocratie participative et les institutions représentatives ? »
De manière decrescendo, le supérieur hiérarchique à ce perron, notamment le Prof Martin Bléou, ‘’s’est attaché à répondre à la question de savoir comment le citoyen peut-il être amené à prendre part à la vie politique ou en d’autres termes est ce qu’il y a dans la nouvelle constitution des dispositions ouvrant la possibilité au citoyen de prendre part à la vie politique ?’’
Selon lui, la constitution prévoit pour le peuple d’exprimer sa souveraineté de manière différente à travers ses représentants élus et par la voie du référendum. C’est le chef d’Etat qui en prend l’initiative et il n’a aucunement l’obligation de prendre une telle initiative. La question est de savoir à quel moment le Chef de l’Etat pourrait ressentir la nécessité de recourir au référendum ?
« Pour les questions majeures, les questions fondamentales, celles présentant une importance sociale, il serait indiqué que le référendum soit utilisé afin que les citoyens et citoyennes prennent part à la vie politique. Cette démarche pourrait contribuer à rendre les institutions plus solides et conduire le peuple à adhérer à ses institutions » dixit Martin Bléou.
En outre, son prédécesseur, le Juriste Geoffroy Kouao a expliqué qu’en ce qui concerne la recomposition du champ politique ivoirien, il y a lieu de parler du repositionnement de partis et acteurs politiques pour 2020. Selon lui, face à la percée des indépendants et au taux d’abstention aux législatives de 2016, la solution, ‘’ c’est plutôt l’affermissement de la démocratie représentative au profit de celle de l’abstention’’.
Cette abstention qui est synonyme d’une rébellion passive du peuple (découragement), nécessite une éducation des masses à la chose publique par la voie des médias publics.
« C’est pourquoi, je dénonce toujours l’absence des médias d’Etat du débat politique en Côte d’Ivoire. C’est l’expression plurielle qui construit la démocratie » a-t-il souligné.
J. A.