Le premier gouvernement de la 3ème République a été formé, 11 janvier 2017. Au nombre des entrants, figurent des directeurs généraux d’institutions de l’administration ivoirienne. Il s’agit de l’ancien directeur général de la douane, le général Issa Coulibaly, nommé ministre des Eaux et Forêts ; d’Amédée Kouakou, ancien directeur général du Laboratoire du bâtiment et des travaux publics (Lbtp), nommé ministre des Infrastructures économiques ; et de Siandou Fofana, ancien directeur général du Fonds d’entretien routier (Fer), nommé ministre du Tourisme. En conséquence, les postes laissés vacants restent à pourvoir.
Toutefois, si le gouvernement veut respecter les règles de bonne gouvernance, il devrait nommer ces directeurs généraux après des appels à candidature. Ce qui mettrait ces administrateurs sous le régime de l’obligation de résultats. D’ailleurs, ce serait une suite logique de la nouvelle option du régime actuel qui, a pourvu le poste de directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique et celui des Impôts, suite à un appel à candidatures, après la nomination au gouvernement, le 12 janvier 2016, de leurs responsables que sont, respectivement, Adama Koné et Pascal Abinan Kouakou. Parallélisme des formes oblige, la Douane devrait être soumise au même scénario. Abdourahmane Cissé, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, l’avait, lui-même, promis, lors de l’appel à candidature pour le recrutement du nouveau directeur général des impôts : «Le choix de ce processus transparent s’inscrit dans le cadre des actions de bonne gouvernance, la culture de l’excellence et de l’accès de tous aux hautes fonctions de l’Etat».
Malheureusement, des voix s’élèvent déjà, au niveau des syndicats de la Douane, pour rejeter cette option d’appel à candidatures. Car, selon eux, le poste de directeur général est le couronnement d’une carrière bien remplie au sein de leur corporation. Elles ajoutent que la direction générale de leur institution ne saurait être tenue par une personne venue de l’extérieur. Pour ces syndicats, leur régie financière dispose de nombreux cadres suffisamment compétents pour la diriger. Le ministre Abdourahmane Cissé va-t-il céder aux pressions des syndicats de douaniers ? Risquera-t-il un bras de fer entre les syndicats de la Douane et lui ? En attendant, si le gouvernement choisit l’appel à candidatures, il offrira à tous, cadres de la douane, fonctionnaires et agents de l’Etat et aux cadres du secteur privé des chances égales pour contribuer au rayonnement de l’économie ivoirienne.
Il en est de même pour les postes de directeur général du Lbtp et du Fer, que le gouvernement est dans l’obligation de pourvoir par appels à candidatures, toujours dans un esprit de bonne gouvernance, d’efficacité et d’obligation de résultats. Surtout que ces deux institutions manipulent des milliards dans l’exercice de leurs fonctions. Elles doivent donc cultiver la qualité, la compétence, la transparence, etc., dans les travaux publics en vue de permettre à la Côte d’Ivoire de tendre vers le développement.
Camille KONAN
Toutefois, si le gouvernement veut respecter les règles de bonne gouvernance, il devrait nommer ces directeurs généraux après des appels à candidature. Ce qui mettrait ces administrateurs sous le régime de l’obligation de résultats. D’ailleurs, ce serait une suite logique de la nouvelle option du régime actuel qui, a pourvu le poste de directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique et celui des Impôts, suite à un appel à candidatures, après la nomination au gouvernement, le 12 janvier 2016, de leurs responsables que sont, respectivement, Adama Koné et Pascal Abinan Kouakou. Parallélisme des formes oblige, la Douane devrait être soumise au même scénario. Abdourahmane Cissé, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, l’avait, lui-même, promis, lors de l’appel à candidature pour le recrutement du nouveau directeur général des impôts : «Le choix de ce processus transparent s’inscrit dans le cadre des actions de bonne gouvernance, la culture de l’excellence et de l’accès de tous aux hautes fonctions de l’Etat».
Malheureusement, des voix s’élèvent déjà, au niveau des syndicats de la Douane, pour rejeter cette option d’appel à candidatures. Car, selon eux, le poste de directeur général est le couronnement d’une carrière bien remplie au sein de leur corporation. Elles ajoutent que la direction générale de leur institution ne saurait être tenue par une personne venue de l’extérieur. Pour ces syndicats, leur régie financière dispose de nombreux cadres suffisamment compétents pour la diriger. Le ministre Abdourahmane Cissé va-t-il céder aux pressions des syndicats de douaniers ? Risquera-t-il un bras de fer entre les syndicats de la Douane et lui ? En attendant, si le gouvernement choisit l’appel à candidatures, il offrira à tous, cadres de la douane, fonctionnaires et agents de l’Etat et aux cadres du secteur privé des chances égales pour contribuer au rayonnement de l’économie ivoirienne.
Il en est de même pour les postes de directeur général du Lbtp et du Fer, que le gouvernement est dans l’obligation de pourvoir par appels à candidatures, toujours dans un esprit de bonne gouvernance, d’efficacité et d’obligation de résultats. Surtout que ces deux institutions manipulent des milliards dans l’exercice de leurs fonctions. Elles doivent donc cultiver la qualité, la compétence, la transparence, etc., dans les travaux publics en vue de permettre à la Côte d’Ivoire de tendre vers le développement.
Camille KONAN