Abidjan- Le procès de dix Ivoiriens, la plupart des militaires, accusés d’enlèvement et d’assassinats de quatre hommes, dont deux Français en 2011 en pleine crise post-électorale, à peine ouvert mardi à Abidjan, a été reporté au 21 février.
"La Cour après en avoir délibéré (...) décide de renvoyer cette affaire au 21 février" a déclaré son président, le juge Mourlaye Cisseko, évoquant "des difficultés sérieuses".
M. Cisseko a fait état de l’absence de cinq accusés sur dix "pour des
raison matérielles, ces personnes ne sont pas assistées par des avocats".
Le procès avait débuté avec plus de trois heures de retard au palais de
justice de Yopougon, un quartier d’Abidjan. Les avocats français des familles des victimes, les bâtonniers Pierre Olivier Sur et Clémence Witt, étaient présents.
"Au bout de cinq ans, il est inadmissible que cette affaire ne soit pas
jugée", s’est emporté Me Pierre Olivier Sur, arrivé la veille à Abidjan.
"Espérons que l’affaire viendra dans un mois. Je nous revois repartir
peut-être pour un autre délai. Alors il faut que les choses cessent, il faut
que le parquet général et le président fassent preuve d’autorité" a-t-il
martelé.
"L’organisation de la Cour d’assises a été bâclée et ça pose d’énormes
problèmes" a critiqué de son côté, Me Ange Rodrigue Dadjé, l’un des avocats de la défense.
"On se retrouve avec des accusés qui ne sont pas présents. Le plus grave c’est qu’un des accusés qui fait partie des ravisseurs du Novotel est en liberté provisoire depuis le début de l’instruction. Je trouve ça extrêmement curieux," a-t-il souligné.
Le directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, Yves Lambelin, directeur général de Sifca, plus grand groupe agro-industriel ivoirien et figure du patronat local, son assistant béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca,
avaient été enlevés par un commando militaire le 4 avril 2011 dans Abidjan pendant les combats. Ils avaient été torturés et tués, selon le nouveau gouvernement.
ck/eak/jpc
"La Cour après en avoir délibéré (...) décide de renvoyer cette affaire au 21 février" a déclaré son président, le juge Mourlaye Cisseko, évoquant "des difficultés sérieuses".
M. Cisseko a fait état de l’absence de cinq accusés sur dix "pour des
raison matérielles, ces personnes ne sont pas assistées par des avocats".
Le procès avait débuté avec plus de trois heures de retard au palais de
justice de Yopougon, un quartier d’Abidjan. Les avocats français des familles des victimes, les bâtonniers Pierre Olivier Sur et Clémence Witt, étaient présents.
"Au bout de cinq ans, il est inadmissible que cette affaire ne soit pas
jugée", s’est emporté Me Pierre Olivier Sur, arrivé la veille à Abidjan.
"Espérons que l’affaire viendra dans un mois. Je nous revois repartir
peut-être pour un autre délai. Alors il faut que les choses cessent, il faut
que le parquet général et le président fassent preuve d’autorité" a-t-il
martelé.
"L’organisation de la Cour d’assises a été bâclée et ça pose d’énormes
problèmes" a critiqué de son côté, Me Ange Rodrigue Dadjé, l’un des avocats de la défense.
"On se retrouve avec des accusés qui ne sont pas présents. Le plus grave c’est qu’un des accusés qui fait partie des ravisseurs du Novotel est en liberté provisoire depuis le début de l’instruction. Je trouve ça extrêmement curieux," a-t-il souligné.
Le directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, Yves Lambelin, directeur général de Sifca, plus grand groupe agro-industriel ivoirien et figure du patronat local, son assistant béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca,
avaient été enlevés par un commando militaire le 4 avril 2011 dans Abidjan pendant les combats. Ils avaient été torturés et tués, selon le nouveau gouvernement.
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