Le personnel de la société Webb-Fontaine entame une grève à partir de mardi prochain pour protester contre les conditions jugées inacceptables d’un licenciement collectif annoncé depuis quelques semaines par la direction générale de l’entreprise. Dans un courrier en date du 30 janvier, le collectif des délégués du personnel dénonce en effet, « le manque d’information de la part de l’employeur en ce qui concerne la convention et les clauses du contrat qui lient Web Fontaine au gouvernement », le fait que « les employés n’ont pas eu l’information selon laquelle la compression de l’effectif se fera à mi-parcours de l’activité », et la non-mise à disposition de « la liste des employés concernés par le licenciement collectif ». Les travailleurs demandent aussi que les délégués du personnel et les délégués syndicaux soient retirés de la liste au cas où certains seraient concernés, et aussi le retrait de la liste des personnes ayant au moins deux enfants à charge.
Autres points de la revendication, la prise d’un certain nombre de mesures d’accompagnement comme l’octroi de trente six mois de salaire en indemnité, le maintien de l’assurance pour les partants jusqu’à la fin de l’année et le report des autres vagues de licenciement à juin 2018, date de la fin du contrat avec l’Etat.
S’agissant du licenciement lui-même, les travailleurs estiment qu’il s’agit d’une manœuvre dilatoire de la direction qui s’apprête selon eux à créer une autre entreprise, « Web Fontaine Comodities ».
En tout état de cause, les travailleurs se disent déterminés à obtenir les mesures d’accompagnement qu’ils demandent.
Contactée hier après-midi, la directrice des ressources humaines de Webb Fontaine s’est abstenue de tout commentaire.
Guillaume T. Gbato
Autres points de la revendication, la prise d’un certain nombre de mesures d’accompagnement comme l’octroi de trente six mois de salaire en indemnité, le maintien de l’assurance pour les partants jusqu’à la fin de l’année et le report des autres vagues de licenciement à juin 2018, date de la fin du contrat avec l’Etat.
S’agissant du licenciement lui-même, les travailleurs estiment qu’il s’agit d’une manœuvre dilatoire de la direction qui s’apprête selon eux à créer une autre entreprise, « Web Fontaine Comodities ».
En tout état de cause, les travailleurs se disent déterminés à obtenir les mesures d’accompagnement qu’ils demandent.
Contactée hier après-midi, la directrice des ressources humaines de Webb Fontaine s’est abstenue de tout commentaire.
Guillaume T. Gbato