« Je vous invite à agir autour de votre nom, à prêter votre nom à l’action qui promeut. »
Ainsi parlait le professeur Albert Tevoedjré, le 16 mai 2013, à l’occasion de la clôture du colloque en hommage à Henriette Dagri-Diabaté.
Eh bien, aujourd’hui, c’est chose faite. Une Fondation Henriette Dagri-Diabaté est née.
Nous sommes venus vous présenter le bébé.
Et je suis fière de l’aréopage d’éminentes personnalités du monde scientifique, culturel, politique, diplomatique, familial, venues l’accueillir.
Merci à tous, d’avoir fait de notre « petite chose » une « grande affaire ».
Merci en particulier à Monsieur le Ministre Maurice Bandaman qui m’a fait l’honneur d’initier le colloque international du 13 mai 2013, dont l’une des résolutions proposait la création d’un prix Henriette Dagri-Diabaté pour la Culture, l’Education et le Leadership féminin.
Je le remercie encore pour la suite qu’il a donnée à cette résolution, qu’il a présentée aux plus hautes instances de la République.
Excellence madame le professeur Denise Houphouët-Boigny, Ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO, je vous adresse toute ma reconnaissance. Votre modestie dut-elle en souffrir, il faut rappeler que vous êtes l’une des toutes premières ivoiriennes qui ont marqué de leur empreinte le monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, autant en Côte d’Ivoire que sur le plan international.
Pour la mise en place de nos structures, vous vous êtes investie sans compter, et vous nous avez fait bénéficier de votre expérience et de vos compétences. Merci Madame Denise Houphouët-Boigny.
J’ai réservé une mention spéciale pour notre invité spécial : le professeur Albert Tévoédjré, qui déjà avait rehaussé de son prestige, de son expérience et de son brio le colloque de 2013.
Le Professeur Tévoédjré s’est ensuite régulièrement tenu informé du dossier de la Fondation. Son énergie et sa foi ont été des motifs d’encouragement pour toute l’équipe.
Aujourd’hui, au prix de sacrifices certains et malgré son calendrier chargé, il nous honore à nouveau de sa présence active, et il accepte d’être Membre Fondateur, Premier Vice-président du Conseil d’Administration de la Fondation. Professeur, mille fois merci.
J’associe à ces remerciements votre épouse, dont la présence permanente, discrète, maternelle et attentive auprès de vous, suscite l’admiration. Très chère grande sœur Isabelle, je vous propose d’être aussi notre marraine.
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs
La Fondation que nous venons de créer, s’inscrit dans le prolongement du plaidoyer « du donner et du recevoir ».
J’ai reçu beaucoup des autres. En effet, décider d’assurer des responsabilités, d’opérer des choix, de défricher un domaine neuf, de vouloir aller jusqu’au bout de ce que l’on entreprend, tout cela entraine inévitablement des combats de toutes sortes : intellectuel, spirituel, physique, matériel. Seule, je n’aurais pas pu mener tous ces combats.
Les Agni disent « Ti lé kun ti namué ». « Une seule tête est un campement ». Autrement dit, « les actions d’une personne seule ne produisent que des effets insignifiants ».
A chaque étape de ma vie, j’ai rencontré un homme ou une femme qui m’a tendu la main et qui a tenu la mienne, pour m’éviter de me tromper de direction. Qui m’a aidé à promouvoir le meilleur en moi.
Ainsi, par exemple, je voudrais saluer le Président Alassane Ouattara qui m’a aidé à conquérir mes libertés, à affirmer mes convictions, à vivre la vie politique comme un sacerdoce fondé sur la loyauté, la fidélité, le respect scrupuleux de l’engagement pris pour servir le plus grand nombre. D’avoir eu à travailler à ses côtés, hier et aujourd’hui, constitue pour moi un rare privilège.
Des exemples, je pourrais en citer beaucoup d’autres, dans tous les domaines. Je me contente ici de mentionner les leçons de sagesse, les encouragements que j’ai reçus de mes frères, de mes sœurs du village et de la ville, de mes maîtres de la Sorbonne, et même de mes étudiants et de mes enfants.
Oui, j’ai reçu des autres.
En retour, persuadée que l’expérience et le savoir-faire que j’ai engrangé, peuvent servir à d’autres, j’ai décidé, à travers cette Fondation, de donner ; de soutenir les personnes qui agissent pour l’éducation constructive, le renforcement des acquis de la citoyenneté, le progrès des droits des femmes, la promotion de la diversité culturelle, l’intensification du dialogue des cultures et des religions.
Avec la création de la Fondation Henriette Dagri-Diabaté,
je m’engage à donner de ma personne pour élargir l’accès des jeunes et des moins jeunes à la Culture et à la formation en général, au leadership féminin en particulier ; en me fondant sur des principes essentiels qui sont que :
- le mérite est le fruit de l’effort, de la persévérance et de l’intégrité,
- que le talent consiste à prendre ce qui est positif ailleurs, en conservant ses propres valeurs,
- que la femme, qui donne la vie, ne doit pas être celle qui la détruit. Elle doit au contraire rechercher et construire la cohésion, l’union, le vivre ensemble, la tolérance et la paix.
Chers amis,
Sur ces nouveaux chemins, je compte encore sur vous. Vous pouvez à nouveau m’aider et me guider. Et après moi, aider et guider ceux qui prendront la relève.
A vous cher frère Melchior,
Je fais une promesse. Je vous donne l’assurance que chaque fois que nous poserons une action, nous tâcherons de la rendre conforme aux valeurs supérieures dont votre vie d’intellectuelle et d’homme de dialogue et de médiation reste une brillante illustration.
A tous, encore Merci et à bientôt !
Ainsi parlait le professeur Albert Tevoedjré, le 16 mai 2013, à l’occasion de la clôture du colloque en hommage à Henriette Dagri-Diabaté.
Eh bien, aujourd’hui, c’est chose faite. Une Fondation Henriette Dagri-Diabaté est née.
Nous sommes venus vous présenter le bébé.
Et je suis fière de l’aréopage d’éminentes personnalités du monde scientifique, culturel, politique, diplomatique, familial, venues l’accueillir.
Merci à tous, d’avoir fait de notre « petite chose » une « grande affaire ».
Merci en particulier à Monsieur le Ministre Maurice Bandaman qui m’a fait l’honneur d’initier le colloque international du 13 mai 2013, dont l’une des résolutions proposait la création d’un prix Henriette Dagri-Diabaté pour la Culture, l’Education et le Leadership féminin.
Je le remercie encore pour la suite qu’il a donnée à cette résolution, qu’il a présentée aux plus hautes instances de la République.
Excellence madame le professeur Denise Houphouët-Boigny, Ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO, je vous adresse toute ma reconnaissance. Votre modestie dut-elle en souffrir, il faut rappeler que vous êtes l’une des toutes premières ivoiriennes qui ont marqué de leur empreinte le monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, autant en Côte d’Ivoire que sur le plan international.
Pour la mise en place de nos structures, vous vous êtes investie sans compter, et vous nous avez fait bénéficier de votre expérience et de vos compétences. Merci Madame Denise Houphouët-Boigny.
J’ai réservé une mention spéciale pour notre invité spécial : le professeur Albert Tévoédjré, qui déjà avait rehaussé de son prestige, de son expérience et de son brio le colloque de 2013.
Le Professeur Tévoédjré s’est ensuite régulièrement tenu informé du dossier de la Fondation. Son énergie et sa foi ont été des motifs d’encouragement pour toute l’équipe.
Aujourd’hui, au prix de sacrifices certains et malgré son calendrier chargé, il nous honore à nouveau de sa présence active, et il accepte d’être Membre Fondateur, Premier Vice-président du Conseil d’Administration de la Fondation. Professeur, mille fois merci.
J’associe à ces remerciements votre épouse, dont la présence permanente, discrète, maternelle et attentive auprès de vous, suscite l’admiration. Très chère grande sœur Isabelle, je vous propose d’être aussi notre marraine.
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs
La Fondation que nous venons de créer, s’inscrit dans le prolongement du plaidoyer « du donner et du recevoir ».
J’ai reçu beaucoup des autres. En effet, décider d’assurer des responsabilités, d’opérer des choix, de défricher un domaine neuf, de vouloir aller jusqu’au bout de ce que l’on entreprend, tout cela entraine inévitablement des combats de toutes sortes : intellectuel, spirituel, physique, matériel. Seule, je n’aurais pas pu mener tous ces combats.
Les Agni disent « Ti lé kun ti namué ». « Une seule tête est un campement ». Autrement dit, « les actions d’une personne seule ne produisent que des effets insignifiants ».
A chaque étape de ma vie, j’ai rencontré un homme ou une femme qui m’a tendu la main et qui a tenu la mienne, pour m’éviter de me tromper de direction. Qui m’a aidé à promouvoir le meilleur en moi.
Ainsi, par exemple, je voudrais saluer le Président Alassane Ouattara qui m’a aidé à conquérir mes libertés, à affirmer mes convictions, à vivre la vie politique comme un sacerdoce fondé sur la loyauté, la fidélité, le respect scrupuleux de l’engagement pris pour servir le plus grand nombre. D’avoir eu à travailler à ses côtés, hier et aujourd’hui, constitue pour moi un rare privilège.
Des exemples, je pourrais en citer beaucoup d’autres, dans tous les domaines. Je me contente ici de mentionner les leçons de sagesse, les encouragements que j’ai reçus de mes frères, de mes sœurs du village et de la ville, de mes maîtres de la Sorbonne, et même de mes étudiants et de mes enfants.
Oui, j’ai reçu des autres.
En retour, persuadée que l’expérience et le savoir-faire que j’ai engrangé, peuvent servir à d’autres, j’ai décidé, à travers cette Fondation, de donner ; de soutenir les personnes qui agissent pour l’éducation constructive, le renforcement des acquis de la citoyenneté, le progrès des droits des femmes, la promotion de la diversité culturelle, l’intensification du dialogue des cultures et des religions.
Avec la création de la Fondation Henriette Dagri-Diabaté,
je m’engage à donner de ma personne pour élargir l’accès des jeunes et des moins jeunes à la Culture et à la formation en général, au leadership féminin en particulier ; en me fondant sur des principes essentiels qui sont que :
- le mérite est le fruit de l’effort, de la persévérance et de l’intégrité,
- que le talent consiste à prendre ce qui est positif ailleurs, en conservant ses propres valeurs,
- que la femme, qui donne la vie, ne doit pas être celle qui la détruit. Elle doit au contraire rechercher et construire la cohésion, l’union, le vivre ensemble, la tolérance et la paix.
Chers amis,
Sur ces nouveaux chemins, je compte encore sur vous. Vous pouvez à nouveau m’aider et me guider. Et après moi, aider et guider ceux qui prendront la relève.
A vous cher frère Melchior,
Je fais une promesse. Je vous donne l’assurance que chaque fois que nous poserons une action, nous tâcherons de la rendre conforme aux valeurs supérieures dont votre vie d’intellectuelle et d’homme de dialogue et de médiation reste une brillante illustration.
A tous, encore Merci et à bientôt !
