Le procès conjoint de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé a repris, lundi, à Haye où siège la Cour pénale internationale (CPI) après une pause de deux mois.
Cette reprise du procès est marquée par l’audition du témoin P106. Ce procès avait été suspendu le 09 décembre dernier, pour un « problème de budget », selon les explications données par le président de la Chambre, le juge Cuno Tarfusser .
Agé de 70 ans, M. Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, poursuivis par la CPI, sont accusés de crimes contre l’humanité, meurtres, viols, actes inhumains et persécutions pour leur rôle dans la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011. Cette crise avait opposé M. Gbagbo à son adversaire Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de l’élection présidentielle d’octobre 2010 et reconnu par la communauté internationale.
A l’ouverture de son procès en janvier 2016, M. Gbagbo avait plaidé non coupable. Les violences nées de cette crise postélectorale avaient fait plus de 3.000 morts. M. Gbagbo avait finalement été arrêté en avril 2011 dans le palais présidentiel d’Abidjan-Cocody après plusieurs jours de bombardements de la force française Licorne.
LS/APA
Cette reprise du procès est marquée par l’audition du témoin P106. Ce procès avait été suspendu le 09 décembre dernier, pour un « problème de budget », selon les explications données par le président de la Chambre, le juge Cuno Tarfusser .
Agé de 70 ans, M. Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, poursuivis par la CPI, sont accusés de crimes contre l’humanité, meurtres, viols, actes inhumains et persécutions pour leur rôle dans la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011. Cette crise avait opposé M. Gbagbo à son adversaire Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de l’élection présidentielle d’octobre 2010 et reconnu par la communauté internationale.
A l’ouverture de son procès en janvier 2016, M. Gbagbo avait plaidé non coupable. Les violences nées de cette crise postélectorale avaient fait plus de 3.000 morts. M. Gbagbo avait finalement été arrêté en avril 2011 dans le palais présidentiel d’Abidjan-Cocody après plusieurs jours de bombardements de la force française Licorne.
LS/APA