Les organisations et associations professionnelles du secteur de la presse ivoirienne condamnent l’arrestation des six journalistes interpellés depuis dimanche à la gendarmerie du camp d’Agban, exigeant leur libération immédiate.
Dans une Déclaration dont l’AIP a reçu copie lundi, ces organisations précisent que ces hommes de média ont été convoqués la veille par la brigade de recherche puis arrêtés et écroués à la gendarmerie du camp d’Agban, au motif qu’ils ont publié des informations relatives à un accord signé entre l’État de Côte d’Ivoire et l’unité des Forces spéciales qui s’était mutinée le 7 février.
Les signataires de la Déclaration sont l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), le Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), l’Union des patrons de presse en ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI), le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPREL-CI), l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), l’Intersyndicale des Médias de Côte d’Ivoire, l’Union des radios de proximités de Côte d’Ivoire (URPCI), le Conseil national des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (CNDPCI), l’Observatoire de la liberté de la presse de l’éthique et de la déontologie (OLPED), l’Organisation nationale des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJICI), le Réseau des femmes journalistes et professionnelles de la communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI) et le Réseau ivoirien des journalistes engagés pour le cinéma (Association Grand Ecran).
En outre, dans une Déclaration transmise auparavant à l’AIP, le secrétaire général du SYNAPPCI, Guillaume Gbato, indique que cette procédure judiciaire est illégale et constitue une atteinte flagrante à la liberté d’expression et à la liberté de la presse.
En période de crise, « les attaques contre la presse ne sont jamais un bon signal et ne sont surtout pas un facteur de stabilité et de restauration de la confiance entre les populations », déplore le SYNAPPCI.
« Tous les journalistes et tous les professionnels des médias de Côte d’Ivoire doivent à se mobiliser pour dénoncer toutes les atteintes intolérables au libre exercice de leur métier et faire respecter leurs droits », poursuit Guillaume Gbato.
Les journalistes interpellés sont Coulibaly Vamara, Hamadou Ziao et Gnaoré Bédel, respectivement directeur de publication et rédacteur en chef du quotidien L’Inter et correspondant de Soir Info à Aboisso; le directeur de publication du quotidien Notre voie, Bamba Franck Mamadou ainsi que Gbané Yacouba et Ferdinand Bailly, respectivement directeur de publication et journaliste du quotidien Le Temps.
tg/nmfa/cmas
Dans une Déclaration dont l’AIP a reçu copie lundi, ces organisations précisent que ces hommes de média ont été convoqués la veille par la brigade de recherche puis arrêtés et écroués à la gendarmerie du camp d’Agban, au motif qu’ils ont publié des informations relatives à un accord signé entre l’État de Côte d’Ivoire et l’unité des Forces spéciales qui s’était mutinée le 7 février.
Les signataires de la Déclaration sont l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), le Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), l’Union des patrons de presse en ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI), le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPREL-CI), l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), l’Intersyndicale des Médias de Côte d’Ivoire, l’Union des radios de proximités de Côte d’Ivoire (URPCI), le Conseil national des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (CNDPCI), l’Observatoire de la liberté de la presse de l’éthique et de la déontologie (OLPED), l’Organisation nationale des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJICI), le Réseau des femmes journalistes et professionnelles de la communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI) et le Réseau ivoirien des journalistes engagés pour le cinéma (Association Grand Ecran).
En outre, dans une Déclaration transmise auparavant à l’AIP, le secrétaire général du SYNAPPCI, Guillaume Gbato, indique que cette procédure judiciaire est illégale et constitue une atteinte flagrante à la liberté d’expression et à la liberté de la presse.
En période de crise, « les attaques contre la presse ne sont jamais un bon signal et ne sont surtout pas un facteur de stabilité et de restauration de la confiance entre les populations », déplore le SYNAPPCI.
« Tous les journalistes et tous les professionnels des médias de Côte d’Ivoire doivent à se mobiliser pour dénoncer toutes les atteintes intolérables au libre exercice de leur métier et faire respecter leurs droits », poursuit Guillaume Gbato.
Les journalistes interpellés sont Coulibaly Vamara, Hamadou Ziao et Gnaoré Bédel, respectivement directeur de publication et rédacteur en chef du quotidien L’Inter et correspondant de Soir Info à Aboisso; le directeur de publication du quotidien Notre voie, Bamba Franck Mamadou ainsi que Gbané Yacouba et Ferdinand Bailly, respectivement directeur de publication et journaliste du quotidien Le Temps.
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