En Côte d’Ivoire, il est attendu que le procureur de la République se prononce sur le sort des 6 journalistes incarcérés, depuis le 12 février 2017, à la gendarmerie du camp d’Agban. Répondant à une convocation, ils ne sont plus repartis et ont été remis à la justice. La décision du procureur de la République est attendue ce 14 février.
L’accusation porte sur la publication d’une fausse information relative à un accord de paiement de primes trouvé entre le gouvernement et les mutins des forces spéciales d’Adiaké. Les journalistes concernés sont Coulibaly Vamara, directeur de publication du quotidien « L’Inter », Hamadou Ziao, rédacteur en chef du même journal, Jean Bédel Gnago, correspondant du journal « Soir Info », Bamba Franck Mamadou, directeur de publication du quotidien « Notre voie », Gbané Yacouba, directeur de la publication du quotidien « Le Temps » et Ferdinand Bailly, journaliste de ce journal.
Les négociations sont en cours entre les organisations professionnelles de la presse et le gouvernement ainsi que les autorités judiciaires. Une rencontre a d’ailleurs eu lieu, ce 13 février, avec le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné (photo), par ailleurs porte-parole du gouvernement. « Nous avons échangé avec le procureur et tous les officiers », a jouté Moussa Traoré, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).
Sous la houlette de l’Unjci, plusieurs organisations professionnelles de la presse ont d’ailleurs publié une déclaration qui dénonce l’arrestation des 6 journalistes et appellent tous les professionnels des médias à se mobiliser contre « les atteintes intolérables au libre exercice de leur métier ».
L’accusation porte sur la publication d’une fausse information relative à un accord de paiement de primes trouvé entre le gouvernement et les mutins des forces spéciales d’Adiaké. Les journalistes concernés sont Coulibaly Vamara, directeur de publication du quotidien « L’Inter », Hamadou Ziao, rédacteur en chef du même journal, Jean Bédel Gnago, correspondant du journal « Soir Info », Bamba Franck Mamadou, directeur de publication du quotidien « Notre voie », Gbané Yacouba, directeur de la publication du quotidien « Le Temps » et Ferdinand Bailly, journaliste de ce journal.
Les négociations sont en cours entre les organisations professionnelles de la presse et le gouvernement ainsi que les autorités judiciaires. Une rencontre a d’ailleurs eu lieu, ce 13 février, avec le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné (photo), par ailleurs porte-parole du gouvernement. « Nous avons échangé avec le procureur et tous les officiers », a jouté Moussa Traoré, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).
Sous la houlette de l’Unjci, plusieurs organisations professionnelles de la presse ont d’ailleurs publié une déclaration qui dénonce l’arrestation des 6 journalistes et appellent tous les professionnels des médias à se mobiliser contre « les atteintes intolérables au libre exercice de leur métier ».