Les six journalistes ivoiriens détenus depuis dimanche par la gendarmerie à Abidjan pour "divulgation de fausses informations" ont été remis en liberté mardi après avoir été présentés à un juge.
Les six journalistes ont été libérés du parquet en début de soirée mais ils restent "inculpés et à la disposition de la justice", a indiqué l’un des mis en cause.
A l’en croire, ils ont été inculpés pour "divulgation de fausses informations et atteinte à la sûreté l’Etat".
Entendus depuis dimanche par la brigade de recherches de la gendarmerie nationale, ils étaient détenus dans un camp à Abidjan.
Mardi à la mi-journée, ils ont été présentés à un juge d’instruction.
La justice ivoirienne reproche aux mis en cause d’avoir divulgué de "fausses informations de nature à inciter à la révolte des soldats" relativement à la mutinerie des Forces spéciales basées à Adiaké (sud-est, 100 km d’Abidjan).
Les mis en cause sont les patrons des quotidiens Soir Info (indépendant), Le Temps (opposition), Notre Voie (opposition) et L’Inter (indépendant) et les journalistes auteurs des articles incriminés.
La quasi-totalité des organisations et associations professionnelles des médias de Côte d’Ivoire a condamné "avec force" l’arrestation et la détention des six journalistes et exigé leur "libération immédiate".
Les six journalistes ont été libérés du parquet en début de soirée mais ils restent "inculpés et à la disposition de la justice", a indiqué l’un des mis en cause.
A l’en croire, ils ont été inculpés pour "divulgation de fausses informations et atteinte à la sûreté l’Etat".
Entendus depuis dimanche par la brigade de recherches de la gendarmerie nationale, ils étaient détenus dans un camp à Abidjan.
Mardi à la mi-journée, ils ont été présentés à un juge d’instruction.
La justice ivoirienne reproche aux mis en cause d’avoir divulgué de "fausses informations de nature à inciter à la révolte des soldats" relativement à la mutinerie des Forces spéciales basées à Adiaké (sud-est, 100 km d’Abidjan).
Les mis en cause sont les patrons des quotidiens Soir Info (indépendant), Le Temps (opposition), Notre Voie (opposition) et L’Inter (indépendant) et les journalistes auteurs des articles incriminés.
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