Abidjan, 19 fev (AIP) – Dans une interview accordée au site en ligne mondeagricole.net, l’ex-président du conseil d’administration de la Bourse du café-cacao, Tapé Do Lucien, s’insurge contre les grèves intempestives de producteurs de cacao, estimant qu’ils ne réussiront pas à se faire la peau de la directrice générale du Conseil du café-cacao, Massandjé Touré-Litse, à coups de chantages.
"Ils nous ont tués avec des chantages mais ils n’auront pas Massandjé", a lancé Tapé Do qui a décidé de rompre le silence face aux remous dans la filière café-cacao. Il dit ne pas être content des grévistes qu’il accuse d’avoir contribué à l’incarcération des barons de la filière en novembre 2008.
« Mon intervention pourrait certainement interpeller le Premier ministre ou le Président de la République pour prendre des mesures adéquates. Parce que c’est inadmissible qu’après notre départ, les mêmes enfants qui nous faisaient chanter reviennent encore à la charge », entame Tapé Do, fustigeant les mouvements de colère des grévistes qui vont jusqu’à « embrouiller le Plateau ».
Ces syndicalistes qu’il dit connaître bien ne défendent pas les intérêts des producteurs mais ceux des exportateurs et des acheteurs, quand on analyse leurs comportements. « Demandez à ces gens-là combien de remorques ont-ils qui sont bloquées? Combien de tonnes produisent-ils? Si on demande à ces grévistes de vous donner les raisons de leurs agitations et de proposer des solutions, ils ne vous répondront pas parce qu’ils ne connaissent pas le système… », a lancé l’ex-PCA de la BCC.
D’après Tapé Do, ces personnes procèdent par des grèves pour prendre de l’argent aux dirigeants. « Quand cet argent finit, ils reviennent à la charge. C’est une occasion pour eux de revenir faire le même chantage à cause du ralentissement de la présente campagne. Ils profitent du mauvais moment », a-t-il lancé.
D’après lui, ceux qui s’agitent encore contre Massandjé Touré-Litse et Lambert Konan Kouassi doivent savoir que les régimes ne sont pas les mêmes. « Il ne s’agira pas pour le Président Alassane Ouattara de dégommer cette dame intègre qui est le directeur général du Conseil du café-cacao mais plutôt de chercher à voir si ceux qui s’agitent sont des planteurs », a-t-il poursuivi.
« Lambert Konan Kouassi et Massandjé n’ont pas un problème de mauvaise gestion donc on ne peut pas leur demander de partir. Si l’argent est sorti des caisses de la filière à notre époque, les syndicalistes sont aussi responsables. Tout le monde est impliqué. Nous purgeons la peine pour ces syndicalistes aujourd’hui », a conclu Tapé Do Lucien.
(AIP)
cmas
"Ils nous ont tués avec des chantages mais ils n’auront pas Massandjé", a lancé Tapé Do qui a décidé de rompre le silence face aux remous dans la filière café-cacao. Il dit ne pas être content des grévistes qu’il accuse d’avoir contribué à l’incarcération des barons de la filière en novembre 2008.
« Mon intervention pourrait certainement interpeller le Premier ministre ou le Président de la République pour prendre des mesures adéquates. Parce que c’est inadmissible qu’après notre départ, les mêmes enfants qui nous faisaient chanter reviennent encore à la charge », entame Tapé Do, fustigeant les mouvements de colère des grévistes qui vont jusqu’à « embrouiller le Plateau ».
Ces syndicalistes qu’il dit connaître bien ne défendent pas les intérêts des producteurs mais ceux des exportateurs et des acheteurs, quand on analyse leurs comportements. « Demandez à ces gens-là combien de remorques ont-ils qui sont bloquées? Combien de tonnes produisent-ils? Si on demande à ces grévistes de vous donner les raisons de leurs agitations et de proposer des solutions, ils ne vous répondront pas parce qu’ils ne connaissent pas le système… », a lancé l’ex-PCA de la BCC.
D’après Tapé Do, ces personnes procèdent par des grèves pour prendre de l’argent aux dirigeants. « Quand cet argent finit, ils reviennent à la charge. C’est une occasion pour eux de revenir faire le même chantage à cause du ralentissement de la présente campagne. Ils profitent du mauvais moment », a-t-il lancé.
D’après lui, ceux qui s’agitent encore contre Massandjé Touré-Litse et Lambert Konan Kouassi doivent savoir que les régimes ne sont pas les mêmes. « Il ne s’agira pas pour le Président Alassane Ouattara de dégommer cette dame intègre qui est le directeur général du Conseil du café-cacao mais plutôt de chercher à voir si ceux qui s’agitent sont des planteurs », a-t-il poursuivi.
« Lambert Konan Kouassi et Massandjé n’ont pas un problème de mauvaise gestion donc on ne peut pas leur demander de partir. Si l’argent est sorti des caisses de la filière à notre époque, les syndicalistes sont aussi responsables. Tout le monde est impliqué. Nous purgeons la peine pour ces syndicalistes aujourd’hui », a conclu Tapé Do Lucien.
(AIP)
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