Bouaké - Le procureur général près la Cour d’appel de Bouaké, Serry Ballet Patrick, exhorte les officiers de police judiciaire (OPJ) à respecter les libertés individuelles qui caractérisent les sociétés modernes.
Le nouveau procureur général a lancé l’appel juste à l’occasion de la rentrée solennelle de la Cour d’appel qui s’est déroulée lundi à Bouaké, en présence du ministre de tutelle.
«La justice moderne est une justice plus soucieuse des libertés individuelles», a indiqué le procureur général avant de rappeler son rôle de surveillant de la police judiciaire.
Il a invité les officiers de police et de la gendarmerie investis de cette mission à observer les règles qui la gouvernent, notamment en ce qui concerne le respect des droits des personnes en détention préventive.
L’officier de police judiciaire (OPJ) a l’obligation d’informer le procureur de la République de l’arrestation de tout criminel afin qu’il prenne la direction des opérations. Ce qui constitue, a-t-il précisé, une garantie en plus pour le respect des libertés individuelles.
Entre autres règles à observer, M. Serry a cité l’obligation pour l’OPJ d’entendre toute personne qui dit avoir été lésée par infraction. Lorsqu’une affaire est portée devant le juge d’instruction, toute personne qui doit être arrêtée pour cette même affaire ne doit l’être qu’avec l’autorisation écrite du juge appelée mandant.
«La loi sanctionne l’homme de loi qui a failli à ses obligations», a-t-il rappelé, citant quelques sanctions pénales et administratives contenues dans l’article 136 du code de procédure pénale.
Le nouveau procureur général de Bouaké dit avoir exposé ces principes parce que « la répétition est pédagogique », prévenant qu’il fera des visites inopinées dans les commissariats et brigades de gendarmerie pour visiter les violons.
Nbf/kp
Le nouveau procureur général a lancé l’appel juste à l’occasion de la rentrée solennelle de la Cour d’appel qui s’est déroulée lundi à Bouaké, en présence du ministre de tutelle.
«La justice moderne est une justice plus soucieuse des libertés individuelles», a indiqué le procureur général avant de rappeler son rôle de surveillant de la police judiciaire.
Il a invité les officiers de police et de la gendarmerie investis de cette mission à observer les règles qui la gouvernent, notamment en ce qui concerne le respect des droits des personnes en détention préventive.
L’officier de police judiciaire (OPJ) a l’obligation d’informer le procureur de la République de l’arrestation de tout criminel afin qu’il prenne la direction des opérations. Ce qui constitue, a-t-il précisé, une garantie en plus pour le respect des libertés individuelles.
Entre autres règles à observer, M. Serry a cité l’obligation pour l’OPJ d’entendre toute personne qui dit avoir été lésée par infraction. Lorsqu’une affaire est portée devant le juge d’instruction, toute personne qui doit être arrêtée pour cette même affaire ne doit l’être qu’avec l’autorisation écrite du juge appelée mandant.
«La loi sanctionne l’homme de loi qui a failli à ses obligations», a-t-il rappelé, citant quelques sanctions pénales et administratives contenues dans l’article 136 du code de procédure pénale.
Le nouveau procureur général de Bouaké dit avoir exposé ces principes parce que « la répétition est pédagogique », prévenant qu’il fera des visites inopinées dans les commissariats et brigades de gendarmerie pour visiter les violons.
Nbf/kp