Des mécaniciens occupant anciennement le terrain devant accueillir la mosquée Mohamed VI de Treichville-Biafra (Abidjan) et récemment déguerpis à la faveur du début des travaux de construction, plaident pour leur relocalisation soit sur une autre parcelle du même terrain, soit en un autre endroit.
Ces déguerpis tout en saluant la réalisation de cet édifice religieux souhaitent cependant que le spirituel n’occulte pas le social.
« C’est une grande œuvre. On nous a appris que c’est pour former des imams et des muezzins. Tout ça c’est un coup de pouce pour la communauté musulmane et pour le quartier (…) Mais si on peut travailler librement, si on peut nous laisser un peu d’espace, vraiment cela nous irait droit au cœur », a exprimé l’un de ces mécaniciens déguerpis, Tolo Souleymane, qui se réclame de l’Union des garagistes professionnel de Côte d’Ivoire (UGPCI).
M Tolo, de confession musulmane, s’est notamment inquiété de ce que qu’un acte qui est un bien à l’origine, soit plutôt ressenti par ses collègues et lui comme « un malheur ».
« C’est bien beau de faire une mosquée, mais il faut quand même que la jeunesse qui est l’avenir du pays vive. En tant que mécaniciens, nous sommes aussi des formateurs et si nous n’avons pas d’endroit pour exercer, ce sera compliqué », a-t-il insisté, avant d’en appeler à la condescendance de sa majesté Mohammed VI.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a procédé, vendredi, au lancement des travaux de construction d’une mosquée qui portera son nom, dans la commune de Treichville (Abidjan).
L’édifice religieux dont le coût de réalisation sera entièrement supporté par le royaume chérifien sera bâti au quartier Biaffra précisément sur le terrain tombant sur la lagune Ebrié (actuellement colonisé par des ateliers de mécanique), situé dans le dos du commissariat du 29ème arrondissement (à l’entrée ou à la sortie du pont de Gaulle selon le sens, côté Treichville).
kg/akn/fmo
Ces déguerpis tout en saluant la réalisation de cet édifice religieux souhaitent cependant que le spirituel n’occulte pas le social.
« C’est une grande œuvre. On nous a appris que c’est pour former des imams et des muezzins. Tout ça c’est un coup de pouce pour la communauté musulmane et pour le quartier (…) Mais si on peut travailler librement, si on peut nous laisser un peu d’espace, vraiment cela nous irait droit au cœur », a exprimé l’un de ces mécaniciens déguerpis, Tolo Souleymane, qui se réclame de l’Union des garagistes professionnel de Côte d’Ivoire (UGPCI).
M Tolo, de confession musulmane, s’est notamment inquiété de ce que qu’un acte qui est un bien à l’origine, soit plutôt ressenti par ses collègues et lui comme « un malheur ».
« C’est bien beau de faire une mosquée, mais il faut quand même que la jeunesse qui est l’avenir du pays vive. En tant que mécaniciens, nous sommes aussi des formateurs et si nous n’avons pas d’endroit pour exercer, ce sera compliqué », a-t-il insisté, avant d’en appeler à la condescendance de sa majesté Mohammed VI.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a procédé, vendredi, au lancement des travaux de construction d’une mosquée qui portera son nom, dans la commune de Treichville (Abidjan).
L’édifice religieux dont le coût de réalisation sera entièrement supporté par le royaume chérifien sera bâti au quartier Biaffra précisément sur le terrain tombant sur la lagune Ebrié (actuellement colonisé par des ateliers de mécanique), situé dans le dos du commissariat du 29ème arrondissement (à l’entrée ou à la sortie du pont de Gaulle selon le sens, côté Treichville).
kg/akn/fmo
