Le président de la plateforme nationale des organisations professionnelles, Théodore Gnagna Zadi a, dans une déclaration dont copie nous est parvenue le samedi dernier dit ne pas se reconnaître dans la signature d’une trêve sociale prévue demain (mardi). En effet, il a expliqué avoir appris par voie de presse, le samedi 4 mars dernier, que le Premier ministre, lors d’un meeting à Korhogo aurait annoncé la signature d’une trêve sociale demain avec des syndicats y compris la plateforme. Or, précise Gnagna c’est au cours d’une brève rencontre avec les deux faîtières de syndicats des fonctionnaires, le jeudi 23 février dernier, que le Premier ministre a émis l’idée d’une trêve sociale qui devrait se construire dans un cadre de dialogue. Dans cette optique, précise le président Gnagna Zadi, la plateforme a clairement indiqué qu’une trêve sociale est la résultante de la résolution des revendications, notamment le paiement du stock des arriérés ou à défaut la signature d’un accord sur un échéancier de paiement de ce stock. « C’est donc avec surprise que nous apprenons qu’une trêve sociale sera signée ce mardi sans qu’aucune des conditions sus indiquées soit remplie ni qu’aucune rencontre préparatoire se soit tenue », a fustigé M. Gnagna Zadi ajoutant que la plateforme ne se laissera pas abuser. « La position de la PFN est claire oui à la trêve sociale mais pas à n’importe quel prix!! », a-t-il asséné.
Rosemonde Kouadio
Rosemonde Kouadio