Pas de signature d’une trêve sociale entre le gouvernement ivoirien et les syndicats de fonctionnaires ivoiriens. En tout cas, pas ce mardi 07 mars comme le laissait entendre samedi dernier à Korhogo, Amadou Gon Coulibaly, le Premier Ministre ivoirien.
La rencontre prévue ce jour et à laquelle ont pris part les ministres Abinan Pascal de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration et Adama Koné de l’Economie et des Finances ainsi que les responsables syndicaux, n’était pas focalisée sur ce sujet, a clarifié Abinan Pascal. « Je voudrais rectifier quelque chose. On a lu ce matin sur les réseaux sociaux, que cette réunion de cet après-midi serait pour signer la trêve sociale. Il n’en était pas question », a-t-il recadré.
L’émissaire du gouvernement a plutôt fait savoir que la convocation de cette rencontre répondait au souhait du Premier ministre de convenir avec les syndicalistes de la mise en place d’un comité préparatoire de la signature d’une trêve. Il a relevé avoir remis aux responsables syndicaux des documents (dont un projet d’arrêté de la trêve, et le formulaire sur le précompte au niveau des syndicats) relatif à la question pour des amendements.
« Ils nous ont dit que certainement demain dans l’après-midi, les retours seront faits. Si les choses se passent rapidement et tel qu’on le souhaite et eux aussi, une fois tombés d’accord sur le contenu des documents qu’on leur a remis, la négociation, le travail commence immédiatement avant la fin de cette semaine avec les comités techniques. Parce qu’on a un délai butoir pour faire des propositions à monsieur le Premier ministre pour que les décisions soient prises pour arriver à cette trêve sociale que nous souhaitons tous », a indiqué le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration qui renouait ce mardi avec les discussions entre le gouvernement et les syndicats de fonctionnaires après un mois de répit.
Début janvier 2017, les fonctionnaires ivoiriens avaient débrayé. Trois semaines durant, leur mouvement de grève avait paralysé l’administration publique. Les motifs étaient entre autres la réforme sur la retraite, les arriérés de stock estimés à 246 milliards FCFA. Montant et stock que non reconnaît pas le gouvernement.
« Nous avons reçu un projet d’arrêté mais on ne l’a pas encore lu. Nous allons le regarder demain à notre comité exécutif et nous ferons un retour dans l’après-midi. C’était une réunion d’informations par rapport au cadre de dialogue que le Premier ministre avait annoncé. Nous avons pris acte de ces informations », a réagi Zadi Gnangna, le président plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public et l`intersyndicale des fonctionnaires de Côte d`Ivoire au sortir de la rencontre. Il a par ailleurs indiqué que les discussions avec le gouvernement tourne principalement autour de la question du stock des arriérés qui pour lui, doit être « réglée », ainsi que le sujet de la liberté syndicale pour aller à l’apaisement.
Richard Yasseu
La rencontre prévue ce jour et à laquelle ont pris part les ministres Abinan Pascal de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration et Adama Koné de l’Economie et des Finances ainsi que les responsables syndicaux, n’était pas focalisée sur ce sujet, a clarifié Abinan Pascal. « Je voudrais rectifier quelque chose. On a lu ce matin sur les réseaux sociaux, que cette réunion de cet après-midi serait pour signer la trêve sociale. Il n’en était pas question », a-t-il recadré.
L’émissaire du gouvernement a plutôt fait savoir que la convocation de cette rencontre répondait au souhait du Premier ministre de convenir avec les syndicalistes de la mise en place d’un comité préparatoire de la signature d’une trêve. Il a relevé avoir remis aux responsables syndicaux des documents (dont un projet d’arrêté de la trêve, et le formulaire sur le précompte au niveau des syndicats) relatif à la question pour des amendements.
« Ils nous ont dit que certainement demain dans l’après-midi, les retours seront faits. Si les choses se passent rapidement et tel qu’on le souhaite et eux aussi, une fois tombés d’accord sur le contenu des documents qu’on leur a remis, la négociation, le travail commence immédiatement avant la fin de cette semaine avec les comités techniques. Parce qu’on a un délai butoir pour faire des propositions à monsieur le Premier ministre pour que les décisions soient prises pour arriver à cette trêve sociale que nous souhaitons tous », a indiqué le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration qui renouait ce mardi avec les discussions entre le gouvernement et les syndicats de fonctionnaires après un mois de répit.
Début janvier 2017, les fonctionnaires ivoiriens avaient débrayé. Trois semaines durant, leur mouvement de grève avait paralysé l’administration publique. Les motifs étaient entre autres la réforme sur la retraite, les arriérés de stock estimés à 246 milliards FCFA. Montant et stock que non reconnaît pas le gouvernement.
« Nous avons reçu un projet d’arrêté mais on ne l’a pas encore lu. Nous allons le regarder demain à notre comité exécutif et nous ferons un retour dans l’après-midi. C’était une réunion d’informations par rapport au cadre de dialogue que le Premier ministre avait annoncé. Nous avons pris acte de ces informations », a réagi Zadi Gnangna, le président plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public et l`intersyndicale des fonctionnaires de Côte d`Ivoire au sortir de la rencontre. Il a par ailleurs indiqué que les discussions avec le gouvernement tourne principalement autour de la question du stock des arriérés qui pour lui, doit être « réglée », ainsi que le sujet de la liberté syndicale pour aller à l’apaisement.
Richard Yasseu