Selon la PDG de Maindeba Transport, Mme Glao épouse Tia Philomène, le gouvernement ivoirien est à la base du désordre qui règne dans le milieu du transport terrestre en Côte d’Ivoire. Président-directeur général de la compagnie de transport terrestre de l’ouest ivoirien Mme Glao épouse Tia Philomène ne décolère pas contre le gouvernement face au mutisme qu’il observe dans le désordre ‘’presqu’organisé’’ dans le milieu du transport. Pour Mme Glao, le gouvernement ivoirien voudrait étouffer les Ivoiriens qui exercent dans le domaine du transport qu’il ne s’y prendrait pas autrement. « Comment peut-on comprendre que des transporteurs originaires du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali, qui ne paient aucune taxe à l’Etat de Côte d’Ivoire parce qu’ils travaillent dans la clandestinité, continuent leurs activités sans que le gouvernement ne s’en soucie. Ils achètent chez eux leurs autocars, qui, pourtant, transitent par le port d’Abidjan, à 60 millions de francs, presque la moitié du coût auquel nous Ivoiriens, achetons les nôtres ici (entre 115 et 120 millions de francs), les font immatriculer chez eux, et viennent nous faire une concurrence déloyale sur notre territoire. Ils transportent les voyageurs à des coûts nettement réduits, parce qu’ils ne paient aucune taxe à l’Etat de Côte d’Ivoire, et le gouvernement le sait très bien, mais ne réagit pas. On a parfois l’impression que des personnalités d’ici sont leurs complices. Et nous, qui payons les impôts, qui employons des dizaines d’Ivoiriens, résorbant ainsi quelque peu le chômage, sommes acculés par nos autorités», a regretté la PDG de Maindeba Transport. Aussi, invite-t-elle le ministère des Transports à mettre de l’ordre dans le milieu pour que cette activité profite aux nationaux. Ce qui permettra de renflouer les caisses de l’Etat, au risque de voir de nombreuses compagnies de transport mettre la clé sous le paillasson.
Jules César
Jules César
