L’eau potable est une denrée rare à Aniassué, chef-lieu de sous-préfecture de 8000 âmes. Elle ne coule plus dans les robinets. Conséquence, les consommateurs menacent de ne plus payer les factures à la SODECI. En attendant, chaque matin, dès 4h, femmes, hommes et enfants, seaux en main pour certains et cuvettes sur les têtes pour d’autres, partent à la recherche d’eau potable dans les puits ou dans les marigots. Koffi Adjoa Odette, ménagère résidant au quartier Soweto, est très amère : «Ici, l’eau coule dans les robinets, une fois tous les 10 jours. Mes enfants et moi sommes obligés de nous réveiller entre 3h et 4h, pour aller dans un marigot. Si par malheur, on y arrive après 6h, il n’y plus d’eau parce que le marigot tarit. C’est dur de vivre à Aniassué».
Le tableau est également sombre au quartier résidentiel où il faut attendre 2 ou 3 semaines avant d’avoir quelques gouttes d’eau dans les robinets. En témoigne dame Kouao Ya Vivianne qui, tous les jours, avec ses enfants part à la recherche de points d’eau. «Vous verrez des bidons de 20 litres dans chaque maison. Certains ont des barriques pour recueillir le maximum d’eau lorsque la SODECI ouvre ses vannes à Aniassué», a déploré Aka Oi Aka Ernest, ex-député suppléant.
Kouassi Kohoulé, directeur régional adjoint de la SODECI de l’Indénié-Djuablin, approché, explique cette pénurie d’eau. «C’est un problème de desserte en eau potable. En cette période, les manques d’eau sont constatées à Aniassué. Il y a baisse de production alors que la population a augmenté. Donc, la quantité d’eau à distribuer ne suffit plus. C’est pourquoi nous faisons du délestage en approvisionnant en eau quartier par quartier. Mais, la solution, c’est de créer des nouveaux forages. Il y a déjà un grand projet d’alimentation qui va couvrir toute la zone à partir de la Comoé du côté de Dalo, village situé à 18km d’Aniassué. Les dossiers sont déjà transmis à qui de droit. Cette situation sera bientôt un vieux souvenir,» a-t-il rassuré.
Jean GOUDALé
Le tableau est également sombre au quartier résidentiel où il faut attendre 2 ou 3 semaines avant d’avoir quelques gouttes d’eau dans les robinets. En témoigne dame Kouao Ya Vivianne qui, tous les jours, avec ses enfants part à la recherche de points d’eau. «Vous verrez des bidons de 20 litres dans chaque maison. Certains ont des barriques pour recueillir le maximum d’eau lorsque la SODECI ouvre ses vannes à Aniassué», a déploré Aka Oi Aka Ernest, ex-député suppléant.
Kouassi Kohoulé, directeur régional adjoint de la SODECI de l’Indénié-Djuablin, approché, explique cette pénurie d’eau. «C’est un problème de desserte en eau potable. En cette période, les manques d’eau sont constatées à Aniassué. Il y a baisse de production alors que la population a augmenté. Donc, la quantité d’eau à distribuer ne suffit plus. C’est pourquoi nous faisons du délestage en approvisionnant en eau quartier par quartier. Mais, la solution, c’est de créer des nouveaux forages. Il y a déjà un grand projet d’alimentation qui va couvrir toute la zone à partir de la Comoé du côté de Dalo, village situé à 18km d’Aniassué. Les dossiers sont déjà transmis à qui de droit. Cette situation sera bientôt un vieux souvenir,» a-t-il rassuré.
Jean GOUDALé