Pour son premier jour de comparution à la Cour pénale internationale (CPI) mercredi, en qualité de témoin (P11) de l’accusation dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé contre le procureur de ladite juridiction, l’ancien commandant de la gendarmerie nationale ivoirienne, Edouard Kassaraté Tiapé, a juré de ne dire que la vérité pendant sa déposition.
« Je déclare solennellement que je dirai la vérité, toute la vérité, rien que la vérité», a juré le Général Kassaraté devant la Cour. Vêtu d’un costume bleu foncé assorti d’une cravate bleue, c’est avec l’air plutôt décontracté que l’actuel ambassadeur ivoirien auprès des Républiques sénégalaise, Gambienne et Mauritanienne, s’est prêté aux questions préliminaires successives du juge-président Cuno Tarfusser et du bureau du procureur.
L’interrogatoire du juge a essentiellement porté sur l’identité du témoin et les consignes de la Cour à M. Kassaraté. « On vous a commis d’office un avocat. Il va vous donner les conseils nécessaires en cas d’auto-incrimination. La chambre vous garantit que votre témoignage ne sera pas utilisé contre vous pendant des poursuites ultérieures. Vous avez été convoqué pour aider la chambre dans sa quête de vérité», a indiqué le juge.
Répondant par la suite, aux questions préliminaires de l’équipe du procureur Fatou Bensouda, l’ancien patron de la gendarmerie ivoirienne ( 2005-2011) a informé qu’avant cette fonction, il fut commandant militaire du palais présidentiel entre 2000 et 2005 cumulant cette fonction avec celle d’officier de liaison avec l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) jusqu’en 2007.
En ce qui concerne sa formation, le général de corps d’armée dit être titulaire d’une licence es-lettres obtenu à Toulon en France et a ajouté avoir effectué des formations d’officiers dans plusieurs institutions militaires françaises dont Saint Cyr.
L’interrogatoire proprement dit de M. Kassaraté, portant sur les questions de fond, débutera jeudi avec le bureau du procureur à qui le juge a donné 48 heures pour auditionner le témoin. Cette injonction du juge-président n’a pas été de la convenance de l’équipe de Fatou Bensouda qui a estimé ne pas pouvoir terminer l’interrogatoire du Général Kassaraté en deux jours eu égard à l’importance du témoignage de celui-ci.
« Il est impossible de finir l’interrogatoire de ce témoin vendredi. Car il y a trop de sujets importants à aborder avec lui», a soutenu le substitut du procureur, Éric MC Donald. Avant le général Kassaraté Tiapé, le général Brédou M’Bia, ancien directeur général de la police nationale ivoirienne au moment des faits, avait déposé près d’une semaine devant la Cour.
Le témoin P10, qui succédera à M. Kassaraté à la barre est tout aussi important que celui-ci en raison de sa qualité de haut-commissaire des droits de l’homme de l’ONU au moment des faits. Celui-ci n’interviendra pas avant le 27 mars prochain, a fait savoir le juge.
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, sont jugés devant la CPI pour 4 chefs de crime contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010 à avril 2011. Depuis l’ouverture du procès en janvier 2016, une trentaine de témoins de l’accusation sur 138 à auditionner, continuent d’être entendus à la barre.
PIB/ls/APA
« Je déclare solennellement que je dirai la vérité, toute la vérité, rien que la vérité», a juré le Général Kassaraté devant la Cour. Vêtu d’un costume bleu foncé assorti d’une cravate bleue, c’est avec l’air plutôt décontracté que l’actuel ambassadeur ivoirien auprès des Républiques sénégalaise, Gambienne et Mauritanienne, s’est prêté aux questions préliminaires successives du juge-président Cuno Tarfusser et du bureau du procureur.
L’interrogatoire du juge a essentiellement porté sur l’identité du témoin et les consignes de la Cour à M. Kassaraté. « On vous a commis d’office un avocat. Il va vous donner les conseils nécessaires en cas d’auto-incrimination. La chambre vous garantit que votre témoignage ne sera pas utilisé contre vous pendant des poursuites ultérieures. Vous avez été convoqué pour aider la chambre dans sa quête de vérité», a indiqué le juge.
Répondant par la suite, aux questions préliminaires de l’équipe du procureur Fatou Bensouda, l’ancien patron de la gendarmerie ivoirienne ( 2005-2011) a informé qu’avant cette fonction, il fut commandant militaire du palais présidentiel entre 2000 et 2005 cumulant cette fonction avec celle d’officier de liaison avec l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) jusqu’en 2007.
En ce qui concerne sa formation, le général de corps d’armée dit être titulaire d’une licence es-lettres obtenu à Toulon en France et a ajouté avoir effectué des formations d’officiers dans plusieurs institutions militaires françaises dont Saint Cyr.
L’interrogatoire proprement dit de M. Kassaraté, portant sur les questions de fond, débutera jeudi avec le bureau du procureur à qui le juge a donné 48 heures pour auditionner le témoin. Cette injonction du juge-président n’a pas été de la convenance de l’équipe de Fatou Bensouda qui a estimé ne pas pouvoir terminer l’interrogatoire du Général Kassaraté en deux jours eu égard à l’importance du témoignage de celui-ci.
« Il est impossible de finir l’interrogatoire de ce témoin vendredi. Car il y a trop de sujets importants à aborder avec lui», a soutenu le substitut du procureur, Éric MC Donald. Avant le général Kassaraté Tiapé, le général Brédou M’Bia, ancien directeur général de la police nationale ivoirienne au moment des faits, avait déposé près d’une semaine devant la Cour.
Le témoin P10, qui succédera à M. Kassaraté à la barre est tout aussi important que celui-ci en raison de sa qualité de haut-commissaire des droits de l’homme de l’ONU au moment des faits. Celui-ci n’interviendra pas avant le 27 mars prochain, a fait savoir le juge.
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, sont jugés devant la CPI pour 4 chefs de crime contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010 à avril 2011. Depuis l’ouverture du procès en janvier 2016, une trentaine de témoins de l’accusation sur 138 à auditionner, continuent d’être entendus à la barre.
PIB/ls/APA