Abidjan, la capitale économique et administrative de la Côte d’Ivoire abrite du mercredi 8 au jeudi 9 mars 2017, la 5ème session de la conférence des parties des pays signataires du traité de l’African Risk Capacity (ARC). Présent à l’ouverture des travaux dans un hôtel à Port-Bouet, le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Koné a salué la présence des délégations venues d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. «Il me plait d’exprimer mes remerciements à l’ensemble des invités dont la distinguée présence traduit tout l’intérêt qu’ils portent au développement de notre continent et plus spécifiquement à la gestion des risques liés aux aléas climatiques qui constituent une réelle menace pour l’Afrique (…) Au regard de l’importance de l’instrument de solidarité africaine face aux intempéries, le gouvernement ivoirien a signé, le 5 octobre 2016, le protocole de pré-participation qui ouvre la voie au travail technique de paramétrage des risques sécheresse et inondation par les experts de l’ARC et les techniciens ivoiriens. Un groupe de travail a donc été mis en place avec pour mission de procéder au paramétrage des risques sécheresse (ou déficit pluviométrique) et l’inondation», a indiqué Adama Koné. L’African Risk Capacity (ARC) a été créé en vue d’aider les États membres à réduire le risque de pertes et de dommages causés par des événements météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles qui affectent les populations africaines, en fournissant des réponses ciblées aux désastres plus rapidement et de manière financièrement avantageuse, objective et transparente.
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